Prix de la fondation Elsevier

Le prix de la Fondation Elsevier pour les jeunes femmes scientifiques dans les pays en développement est décerné chaque année à de jeunes femmes scientifiques de certains pays en développement d'Afrique, de la région arabe, de l’Asie-Pacifique, de l’Amérique latine et des Caraïbes. Il est ouvert aux femmes scientifiques qui vivent et travaillent dans l’un des 81 pays à faible rendement scientifique[1]. Les candidatures doivent être soumises dans les dix ans suivant l'obtention de leur doctorat[2],[3]. Les prix est doté de 5000 dollars US et les lauréates reçoivent leur prix lors de la réunion annuelle de l'Association américaine pour l'avancement des sciences[4].

Historique

Le prix OWSD pour les jeunes femmes scientifiques des pays en développement, soutenu par la fondation Elsevier, est remis pour la première fois à 11 femmes en 2011[5]. L’Organisation pour les femmes dans la science pour les pays en développement (OWSD) et la fondation Elsevier annoncent la création d’un prix conjoint en 2012[6].

Lauréates

La liste des lauréates du prix inclut les femmes suivantes[2] :

2011

2013

  • Huda Omer Ba Saleem, chercheuse en santé communautaire, Yémen[7]
  • Nasima Akhter, scientifique médicale, Bangladesh[7]
  • Namjil Erdenechimeg, biochimiste, Mongolie[7]
  • Adediwura Fred-Jaiyesimi, pharmacologue, Nigéria[7]
  • Dionicia Gamboa, biologiste moléculaire, Pérou[7]

2014

2015

  • Nashwa Eassa, physicienne en nanoparticules, Soudan
  • Dang Thi Oanh, mathématicienne en informatique, Thaïlande
  • Mojisola Oluwyemisi Adeniyi, physicienne atmosphérique, Nigéria
  • Mojisola Usikalu, physicienne en radiation, Nigéria
  • Rabia Salihu Sa'id, physicienne en environnement, Nigéria

2016

  • Sri Fatmawati, pharmacologue, Indonésie[9]
  • Sushila Maharjan, chercheuse en biochimie au Népal
  • Magaly Blas, spécialiste de la santé publique, Pérou
  • Etheldreda Nakimuli-Mpungu, épidémiologiste psychiatrique, Ouganda
  • Ghanya Naji Mohammed Al-Naqeb, chercheuse en nutrition, Yémen

2017

  • Tanzima Hashem (en), informaticienne, Bangladesh[10]
  • María Fernanda Rivera Velásquez, environnementaliste, Équateur
  • Felycia Edi Soetaredjo, spécialiste de l'énergie environnementale, Indonésie
  • Grace Ofori-Sarpong, gestion des ressources environnementales, Ghana
  • Rania Mokhtar, coordinatrice de projet scientifique, Soudan

2018

  • Hasibun Naher (en), mathématicienne appliquée, Bangladesh[11]
  • Germaine Djuidje Kenmoe, physicienne, Cameroun[11]
  • Silvia González Pérez, chimiste en informatique, Équateur[11]
  • Dawn Iona Fox, chimiste spécialiste de l'environnement, Guyane[11]
  • Witri Wahyu Lestari, chimiste organométallique, Indonésie[11]

2019

  • Narel Y. Paniagua-Zambrana, ethnobotoniste, Bolivie
  • Uduak Okomo, pédiatrie, Nigeria
  • Tabassum Mumtaz, biotechnologie environnementale, Bangladesh
  • Amira Shaheen, chercheuse en santé publique, Palestine[12]
  • Tista Prasai Joshi, chimiste, Nepal

2020

  • Susana Arrechea, génie chimique et nanotechnologie, Guatemala
  • Champika Ellawalla Kankanamge, ingénieure de l'environnement, Sri Lanka
  • Chao Mbogo, informaticienne, Kenya[13]
  • Samia Subrina, génie électronique et nanotechnologie, Bangladesh
  • Fathiah Zakham, bioingénieurie et microbiologie, Yemen

2021

  • María Eugenia Cabrera Catalán, physicienne des particules, Guatemala[14]
  • Khongorzul Dorjgotov, mathématicienne, Mongolie
  • Ghada Dushaq, physicienne appliquée et nanotechnologie, Palestine
  • Imalka Munaweera, chimie synthétique et nanochimie, Sri Lanka
  • Marian Asantewah Nkansah, chimie environnementale, Ghana

2022

  • Myriam Mujawamariya , écologie et écophysiologie, Rwanda
  • Abeer Ahmed Qaed Ahmed, microbiologiste, Yemen
  • Ashani Savinda Ranathunga, Génie physique, Sri Lanka
  • Gawsia Wahidunnessa Chowdhur, écologie aquatique , Bangladesh
  • Heyddy Calderon, hydrologie, Nicaragua
  • Flor de Mayo González Miranda, Ingénierie environnementale, Guatemala

Références

  1. (en) Ylann Schemm, « Elsevier Foundation Awards 2012 Grants to Champion Libraries in Developing Countries and Women in Science », sur elsevier.com, (consulté le )
  2. (en) « Elsevier Foundation award », sur elsevier.com
  3. (en) « The Elsevier Foundation, OWSD and TWAS call for nominations for 2014 Awards », sur twas.org (consulté le )
  4. « =Appel à candidatures Prix OWSD-Fondation Elsevier 2023 », sur Organization for Women in Science for the Developing World, (consulté le )
  5. (en) « Eleven Women Scientists Announced as Winners of Elsevier Foundation OWSD Awards », sur elsevier.com, (consulté le )
  6. « Prix de la Fondation Elsevier pour les jeunes femmes scientifiques dans les pays en développement », sur unesco.org (consulté le )
  7. « Une nouvelle récompense décernée à cinq femmes scientifiques pionnières », sur scidev.net, (consulté le )
  8. (en) Ylann Schemm et Alison Bert, « Women chemists from developing countries honored for research of natural medicinal compounds », sur elsevier.com, (consulté le )
  9. (en) Alison Bert, « Translating life into science – 5 women tell their stories », sur elsevier.com, (consulté le )
  10. (en) Laura Schmitz, « Women engineers to receive awards for innovative research in developing countries », sur elsevier.com, (consulté le )
  11. « Des femmes scientifiques des PVD primées pour leurs travaux », sur scidev.net, (consulté le )
  12. (en) Kira Walker, « Improving healthcare response to gender-based violence in Palestine », Nature Middle East,‎ (DOI 10.1038/nmiddleeast.2019.32, lire en ligne)
  13. (en) John Paul Simiyu, « Kenyan Woman Writes History in USA », Kenyans.co.ke,‎ (lire en ligne)
  14. (es) Ana Chan, « La huellas de las mujeres y las niñas en la ciencia », República,‎ (lire en ligne)

Crédit d’auteurs

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