Princesse tam.tam

Princesse tam.tam

Création 1er avril 1985[1],[2]
Dates clés 07-07-1983 immatriculation de la société
Personnages clés Loumia Hiridjee, Shama Hiridjee
Forme juridique Société anonyme
Siège social Paris
 France
Direction Taku Morikawa
Actionnaires Uniqlo (japon)
Activité Fabrication de vêtements de dessous (code 1414Z)
Produits Lingerie, homewear, bain
Société mère Fast Retailing Uniqlo
Effectif 460 collaborateurs au 31/08/2017 dans plus de 157 boutiques détenues en propre en France, 5 en Allemagne, 5 en Belgique, 1 en Italie et 1 a Monaco, et plus de 1500 points de vente dans le monde
SIREN 327611406
Site web www.princessetamtam.com

Chiffre d'affaires 71 114 200 € en 2015, 68 998 400 € en 2016, 72 410 900 € en 2017, 75 015 000€ en 2018, 65 115 000€ en 2019

Princesse tam.tam est une société française spécialisée dans la lingerie et la corseterie, le homewear et le bain, fondée en par les sœurs Loumia et Shama Hiridjee.

Histoire

  • 1985 : Les sœurs Hiridjee, Loumia et Shama, ouvrent une boutique de cadeaux rue Bréa, dans le 6e arrondissement de Paris
  • 1987 : 1re collection lingerie Princesse tam.tam
  • 1991 : 1re collection homewear
  • 1993 : 1re collection de maillots de bain
  • 1996 : Rachat de la licence lingerie Lulu Castagnette[3]
  • 2003 : Rachat des licences lingerie Kookaï[3] et Daniel Hechter

En 2008, si Loumia Hiridjee et Mourad Amarsy sont toujours aux commandes de la griffe Princesse tam.tam, celle-ci appartient à leur holding financière Petit Véhicule qui a elle-même été rachetée à hauteur de 95 %, le , par le groupe japonais de distribution et textile Fast Retailing pour un montant de 70 millions d'euros[4],[5]. En 2005, l'enseigne est la deuxième chaîne de distribution française (dans son secteur, en nombre de magasins derrière le Groupe Etam)[6] lorsqu'elle est revendue au groupe japonais Fast Retailing, le propriétaire d'Uniqlo.

Le , à l'âge de 45 ans, Loumia Hiridjee et son mari Mourad Amarsy trouvent la mort dans les attentats terroristes de Bombay qui font plus de 180 victimes[7],[8].

Début mars 2021, la direction se prépare à fermer 7 magasins Princesse tam.tam (sur les près de 200 que compte la marque) ainsi que l'ensemble des points de vente présents dans les grands magasins[9], et se déployer sur la vente en ligne. Ainsi, 68 emplois (sur les 600 que compte la marque) seraient supprimés dans le cadre d’un plan de départ volontaire[10].

En juin 2023, Fast Retailing annonce la suppression de 27 magasins sur les 69 que compte le groupe en France avec la suppression de 84 postes sur 235 employés à CDI[11].

En juin 2025, Princesse Tam-Tam annonce en parallèle de Comptoir des cotonniers, également détenu par Fast Retailing, leur mise en redressement judicaire[12].

Production et distribution

Princesse tam.tam dessine ses modèles en France et sous-traite principalement la fabrication dans cinq sites : au Maroc, en Tunisie, au Portugal pour la lingerie de nuit, dans l'océan Indien (notamment à Madagascar et à l’Ile Maurice) pour la corseterie, et en Asie.

Côté distribution, elle utilise quatre réseaux :

Avec un réseau qui compte 157 boutiques en France et 12 à l’étranger, Princesse tam.tam occupe la seconde place dans le secteur de la lingerie, derrière Etam[13].

Communication

Entre 2003 et 2005, Princesse tam.tam collabore avec le photographe Jean-Baptiste Mondino qui signe ainsi ses premières photographies de lingerie[14]. Jugés plus osés, énergiques et sensuels, les visuels de Jean-Baptiste Mondino marquent ainsi le changement d'image amorcé en 2001.

En 2005, la campagne adopte alors un ton plus intimiste pour répondre au « besoin de douceur et de tranquillité »[14] de l'époque.

Notes et références

  1. « Princesse tam.tam », sur manageo.fr, 2007[source insuffisante]
  2. Béatrice Obergfell, Patricia Bernheim, L'Année lingerie 2006, Airelles, 2005 (ISBN 2-88468-056-X)
  3. Dorane Vignando, « Vingt ans de séduction », dans Le Nouvel Observateur, 2005
  4. Caroline Feufeu, « Princesse tam.tam, une marque espiègle et raffinée », dans Le journal des femmes/L'Internaute, 2006.
  5. L'Expansion, « Princesse Tam Tam passe sous pavillon japonais », sur lexpansion.com, 2005
  6. Fédération française de lingerie, « Zoom sur le marché français de la lingerie féminine », sur federationlingerie.com, 2005[source insuffisante]
  7. La fondatrice de Princesse Tam-Tam tuée à Bombay, Ouest-France, 2008
  8. Attentats à Bombay : la fondatrice de Princesse Tam Tam et son mari tués dans Les Échos du 28 novembre 2008
  9. « Comptoir des Cotonniers veut supprimer 217 postes en France, selon les syndicats », sur lefigaro.fr (consulté le )
  10. « Plan social en discussion chez Comptoir des Cotonniers et Princesse Tam Tam », sur 20minutes.fr (consulté le )
  11. « Comptoir des cotonniers et Princesse Tam-Tam touchés par un nouveau plan social » , sur Le Monde,
  12. « Princesse Tam-Tam et Comptoir des cotonniers demandent leur placement en redressement judiciaire » , sur Le Monde,
  13. Corinne Scemama, « Les petits princes Tam Tam », L'Express, no 3204,‎ , p. 90 (ISSN 0014-5270)
  14. Capucine Graby, « Princesse Tam-Tam décide d'adoucir le tempo », dans Stratégies, 2005

Annexes

Bibliographie

  • Année Lingerie 2006 (L'), Béatrice Obergfell, Patricia Bernheim, Airelles, 2005. (ISBN 2-88468-056-X)
  • Je monte ma boîte, Shama Hiridjee, Loumia Hiridjee, FIRST, 1996. (ISBN 2-87691-360-7)

Liens externes

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