PolyStation
| Type | Console de jeux vidéo |
|---|---|
| Pays d'origine | Chine |
| Date d'introduction | 1997 |
| Marché(s) | Amérique latine, Asie, Afrique, Europe |
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| Slogan | « It's Just Not A Game Anymore!! » |
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PolyStation est une série de contrefaçon de console de jeux vidéo, il s'agit d'une forme de Famiclone imitant l'apparence des console de PlayStation, en particulier la première PlayStation de Sony[1]. L'emplacement de la fente pour les cartouches dans ces systèmes ressemblant à la PS1 se trouve sous le capot qui, sur la PlayStation originale, recouvre le lecteur de disque.
Histoire
Selon certaines sources[Lesquelles ?], la PolyStation a été lancée originellement en 1997 en Chine[2]. Au cours des décennies suivantes, elle est devenue populaire dans de nombreux endroits du monde, notamment en Amérique latine, Afrique, Asie et Europe, où son faible prix lui a permis de rester populaire dans les années 2000[2],[3],[4].
Chaque pays a une histoire différente de la sortie de la PolyStation. Par exemple, au Brésil, le système a été distribué à partir de 2000 par l'homme d'affaires Ali Ahmad Zaioum, d'origine Paraguayenne et Libanais. Il possède également environ 400 brevets et marques déposées qu'il prétend avoir créés[5]. Cependant, il a été accusé par la cour paraguayenne d'avoir falsifié des documents et des informations pour obtenir une inscription auprès du Ministère de l'Industrie et du Commerce du Paraguay[2]. En 2015, les PolyStations se sont avérées populaires dans certaines parties du Costa Rica[6].
Variantes
Les consoles PolyStation sont vendues sous de nombreux noms différents, y compris PS-Kid, Game Player, Play and Power, FunStation, Extra TV Game, et PSMan ;[6] il existe également plusieurs variantes du nom PolyStation, comme PolyStation II, PolyStation III et Super PolyStation[7],[8].
Certaines de ces consoles ressemblent à la PlayStation originale, d'autres à la PSOne (modèle remanié), et d'autres encore à la PlayStation 2, PlayStation 3 (sous le nom de FunStation 3)[4] et PlayStation 4. Des modèles plus récents, comme la Game Station 5, ressemblent à la PlayStation 5[9]. Certaines variantes incluent des jeux non licenciés intégrés, et dans de nombreux cas, ces jeux sont des copies modifiées de jeux sous licence[10].
D'autres versions de la console incluent la Mini PolyStation 2 et 3[11],[12] qui sont de petites versions des PolyStation 2 et 3, accompagnées d'un contrôleur attachable. Elles disposent d'un petit écran LCD et sont jouables en mode console portable.
Notes et références
- ↑ Michael Kanellos, « PlayStation vs. PolyStation » [archive du ], sur CNET, (consulté le )
- (pt-BR) Aléxis Cerqueira Góis, « PolyStation : découvrez la console qui a déçu de nombreux enfants », sur Tecmundo, (consulté le )
- ↑ (pt-BR) Rodrigo Faria, « UOL Jogos teste le Polystation, le jeu vidéo qui trompe le plus les parents », sur UOL Jogos, (consulté le )
- Brandon Saltalamacchia, « Polystation – Pourquoi et comment ce faux PlayStation existe ? », sur Retro Dodo,
- ↑ (pt-BR) « Sony dénonce 'mega inventeur' de la frontière qui a créé le PolyStation », sur Dourados News, (consulté le )
- (es) J. Arnoldo Rivera, « La PolyStation est la reine des copies », La Nación, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- ↑ (pt-BR) « Les célèbres consoles de jeux vidéo piratées », sur GameVicio, (consulté le )
- ↑ Thiago, « Vous connaissez le PolyStation ? », sur Blog des Joguinhos, (consulté le )
- ↑ (es) Uriel Barco, « Lanzan Game Station 5, la version piratée de PlayStation 5 », sur unocero, (consulté le )
- ↑ Justin Towell, « DOALSHOCK? Les imitations les plus farfelues de consoles de jeux », sur gamesradar, (consulté le )
- ↑ Barb Dybwad, « Mini PolyStation 2, copie de la PS2 », Engadget, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- ↑ Nilay Patel, « Inévitablement, la PolyStation 3 », Engadget, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
Voir aussi
Liens externes
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