Police nationale du Timor oriental
| Police nationale du Timor oriental | |
| Devise : « Servir et protéger » | |
| Situation | |
|---|---|
| Création | 2001 |
| Organisation | |
| Effectifs | 2600 |
| Dirigeant | Taur Matan Ruak |
| Dépend de | Ministère de l'Intérieur |
La Police nationale du Timor oriental est la force de police nationale du Timor oriental.
Historique
La Police nationale timoraise est créée en mai 2002 par les Nations unies, avant que la souveraineté ne soit transférée au nouvel État, avec pour mandat d'assurer la sécurité et de maintenir l'ordre public dans tout le pays, et de permettre le développement rapide d'un service de police crédible, professionnel et impartial. Des campagnes de recrutement sont menées au début de l'année 2000 et la formation de base commence le , sous la tutelle de l'Administration transitoire des Nations unies au Timor oriental (ATNUTO). Le , le Service de police du Timor oriental est officiellement créé, en collaboration avec la CivPol, la Force de police civile des Nations unies[1].
Ce n'est qu'après l'indépendance, le , qu'un accord est signé définissant les conditions et le calendrier de transfert de l'ensemble des fonctions de police de la CivPol à la PNTL. La PNTL assume finalement la responsabilité des missions de police dans l'ensemble du pays le .
Controverse
Certains officiers de la PNTL sont accusés d'avoir torturé des prisonniers arrêtés[2].
En août 2017, la PNTL est critiquée par Fundasaun Mahein pour avoir permis à ses agents de porter des armes lourdes, cela portant atteinte à la stratégie de police de proximité[3].
Le , l'officier de la PNTL, José Mina, abat trois jeunes hommes lors d'une fête dans le quartier de Kulu Hun à Dili[4].
Organisation
Il existe trois unités spéciales au sein de la PNTL: l'Unité de réserve de la police, anciennement le Service de déploiement rapide; l'Unité de patrouille des frontières; et l'Unité d'intervention rapide, ou UIR, calquée sur la police anti-émeute de la Garde nationale républicaine portugaise, qui a servi au Timor oriental avant son indépendance[5].
Équipement
- Allemagne: Heckler & Koch G36
- Allemagne: Heckler & Koch HK33[6]
- Autriche: Glock 19[6]
- Autriche: Steyr AUG[6]
- Belgique: FN FNC Mk2[6]
- Belgique: FN F2000[6]
- États-Unis: M16
Galerie
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Officiers de la Police nationale du Timor oriental
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Officiers de la Police nationale du Timor oriental
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Véhicules blindés de la PNTL
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Commissariat de police du village de Bobonaro
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « National Police of Timor-Leste » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (en) United Nations Transitional Administration Administration in East Timor, « Regulation No. 2001/22: On the Establishment of the East Timor Police Service », sur peacekeeping.un.org
- ↑ (en) « E Timor Police 'Torture Suspects' », BBC News, (lire en ligne)
- ↑ « PNTL Officers Should Carry Appropriate Weaponry - Fundasaun Mahein »,
- ↑ (en-GB) Helen Davidson, « Timor Leste: drunk police officer's alleged killing of three teenagers sparks protests », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- ↑ ABC/AFP, « Ramos Horta Calls for Death Squad Claims Probe », Partido Democratico Timor-Leste, (lire en ligne, consulté le )
- Timor-Leste Armed Violence Assessment Final Report, Small Arms Survey, coll. « Special Report No. 12 », (ISBN 978-2-940415-43-4, lire en ligne [archive du ]), p. 17
Liens externes
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