Place Fréhel
20e arrt Place Fréhel
| |||
| |||
| Situation | |||
|---|---|---|---|
| Arrondissement | 20e et en bordure du 19e | ||
| Quartier | Belleville | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 3862 | ||
| DGI | 3853 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
| |||
| Images sur Wikimedia Commons | |||
La place Fréhel est une place du 20e arrondissement de Paris.
Situation et accès
La place Fréhel fait partie du quartier de Belleville. De forme rectangulaire, elle est située à l'intersection de la rue Julien-Lacroix et de la rue de Belleville. Bien que bordant le 19e, elle se situe donc pleinement dans le 20e arrondissement[1].
Cette place est bordée des deux autres côtés par des immeubles, principalement aveugles.
Origine du nom
Cette place a été baptisée en l'honneur de Marguerite Boulc'h, dite Fréhel (1891-1951)[1], actrice et chanteuse de l'entre-deux-guerres dont les textes des chansons sont à l'image d'un Paris populaire et miséreux, en rapport avec le quartier du bas Belleville. Le surnom de l'artiste provient lui-même du cap Fréhel en Bretagne.
Historique
L'origine de cette place provient de la destruction involontaire d'immeubles à la suite de la construction du tunnel de la ligne 11 du métro[1].
Cette dent creuse, le long de la longue rue de Belleville, rue encaissée et bordée de trottoirs étroits, a été confié à « l'art urbain », une tentative pour humaniser ce no man's land.
Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté municipal du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La place abrite quatre œuvres d'art formant une œuvre globale intitulée Paris Trois temps (1986-1987)[1],[2] :
- Rendez-vous à l’angle des rues de Belleville et Julien Lacroix, une fresque monumentale représentant un détective en chasse, de Jean Le Gac. Le message dit : « Habitué au style allusif du peintre, le jeune détective comprit que le message lui indiquait de continuer la poursuite par la rue Julien-Lacroix. » ;
- Il faut se méfier des mots, une fresque monumentale de Ben, datée de 1993. Œuvre suspendue en trompe-l'œil avec deux personnages en volume. Le message dit : « Il faut se méfier des mots. » ;
- un cône lumineux, œuvre de Marie Bourget ;
- Un carré pour un square, une ligne de marbre blanc horizontale, formant un carré si l'on est placé au juste endroit. Œuvre réalisée par Jean-Max Albert.
Notes et références
- « Il était une fois le 20e… La place Fréhel, une galerie d’art à ciel ouvert », mairie20.paris.fr, 30 janvier 2024.
- ↑ Gilbert Smadja, « Art et espace public », sur www.ladocumentationfrancaise.fr, Conseil général des ponts et chaussées, (consulté le ), p. 21.
Articles connexes
- Portail de Paris
- Portail des routes