Place Constantin-Pecqueur
18e arrt Place Constantin-Pecqueur
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 18e | ||
| Quartier | Grandes-Carrières | ||
| Début | 42, rue Saint-Vincent | ||
| Fin | 42, avenue Junot | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | ? m | ||
| Largeur | ? m | ||
| Historique | |||
| Dénomination | 1899 | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 2291 | ||
| DGI | 2291 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
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La place Constantin-Pecqueur est une voie du 18e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
La place Constantin-Pecqueur est une voie publique située dans le quartier des Grandes-Carrières du 18e arrondissement de Paris. Elle débute au 42 rue Saint-Vincent et se termine au 42 avenue Junot. L'espace central de la place, anciennement square Constantin-Pecqueur, a été renommé « square Joël-Le Tac ».
- Quelques vues
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Côté sud : accès à la place Dalida.
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Façade est.
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Square Joël-Le Tac vu depuis la rue Caulaincourt.
Origine du nom
Elle porte le nom de Constantin Pecqueur (1801-1887), économiste et théoricien socialiste français.
Historique
Précédemment place de l'Abreuvoir, voie de l'ancienne commune de Montmartre, la place Constantin-Pecqueur est classée dans la voirie parisienne par décret du . Formée par la réunion d'une partie de la rue Girardon et d'une partie de la rue de la Fontaine-du-But, elle prend le nom de « place Constantin-Pecqueur » par arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le peintre Louis Valtat installe en 1907 un nouvel atelier dans un bâtiment de la place Constantin-Pecqueur.
- No 4 : mairie de la Commune libre de Montmartre de 1920 à 1928[1].
- Depuis la haute antiquité et jusqu’à, environ, 1850, la fontaine-du-Buc se tenait à cet emplacement[2],[3]. Les odonymes des rues de l'Abreuvoir , de la Fontaine-du-But et du Ruisseau se réfèrent à cette fontaine.
La place Constantin-Pecqueur dans la littérature
Philippe Delerm consacre une nouvelle des Eaux troubles du mojito à la place Constantin-Pecqueur : « […] cette place un peu secrète, à peine inclinée, juste au pied de la Butte[4]. »
Didier Blonde dans Cafés, etc., indique que Patrick Modiano dans Une Jeunesse, y fait venir Odile et Louis pour le simple plaisir de les entendre se dire « Rendez-vous à cinq heures, au Rêve », café littéraire connu dont les salles donnent sur la place[5].
Roland Dorgelès situe son roman Le Château des brouillards (Albin Michel, 1932) sur la butte Montmartre : « Place Constantin-Pecqueur, où des familles prenaient le frais sous les arbres [...] » (p. 181).
Notes et références
- ↑ Paris qui chante du 1er février 1925 sur Gallica
- ↑ Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris. 1: A - K, Éd. de Minuit, (ISBN 978-2-7073-1052-1)
- ↑ Charles Sellier, Curiosités du Vieux Montmartre, les fontaines, Montmartre-vignobles, Paris, Imprimerie Joseph Kugelmann, , pages 13-20.
- ↑ « Place Constantin-Pecqueur » dans Philippe Delerm, Les Eaux troubles du mojito : et autres belles raisons d'habiter sur terre, Paris, Éditions du Seuil, , 109 p. (ISBN 978-2-02-105650-1, BNF 44406828).
- ↑ « Place Constantin-Pecqueur » dans Didier Blonde, Cafés, etc., Paris, Mercure de France, .
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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