Pierre Jauréguy
| Naissance |
Ostabat-Asme (France) |
|---|---|
| Décès |
Oran (Algérie française) |
| Taille | 1,70 m (5′ 7″) |
| Poste (XV) | Ailier, centre |
| Période | Équipe | M (Pts)a |
|---|---|---|
| Stade toulousain |
| Période | Équipe | M (Pts)b |
|---|---|---|
| 1913 | France | 4 (0)[1] |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 18 février 2025.
Pierre Jauréguy, né le à Ostabat-Asme (France) et mort le à Oran (Algérie française), est un joueur international français de rugby à XV.
Il participe au premier titre de champion de France du Stade toulousain en 1912.
Son frère cadet, Adolphe Jauréguy, est également un joueur international français de rugby à XV.
Biographie
Pierre Jauréguy naît le à Ostabat-Asme dans les Basses-Pyrénées en France[2].
Par la suite, il pratique le rugby à XV aux postes d'ailier ou de centre avec le Stade toulousain[2].
En 1911, avec le club toulousain, il marque un essai face au Gloucester RFC. Le match se termine par une défaite toulousaine[3].
En 1912, toujours avec le Stade toulousain, il participe au premier titre de champion de France de l'histoire du club, dans une équipe invaincue cette saison alors surnommée la Vierge rouge. Il marque un essai en finale contre le Racing Club de France[4],[5].
Il compte également quatre sélections en équipe de France, obtenues en 1913 dans le cadre du Tournoi des Cinq Nations qui voit la France finir dernière, ainsi que lors d'une tournée en Afrique du Sud[2],[6],[7].
Lors de la Première Guerre mondiale, il est sélectionné pour représenter la France dans une sélection française militaire face à une sélection néo-zélandaise militaire. Cependant, une erreur administrative envoie l'invitation à son frère cadet, Adolphe Jauréguy, qui connaît alors sa première sélection[8].
En , il participe, aux côtés de Maurice Boyau et Jules Forgues, à un match face à une sélection néo-zélandaise militaire qui se conclut par une victoire des Néo-Zélandais sur le score de 40 à 0 lors de la Coupe de la Somme[9],[2].
En 1922, il rentre à Toulouse après un long voyage en Orient. Lors de celui-ci, il se blesse et ne peut pas jouer au rugby[10].
En , il participe à une rencontre entre vétérans toulousains et les vétérans tarbais[11].
En dehors du rugby, il est vétérinaire[12].
Pierre Jauréguy décède d'une piqure anatomique le à l'hôpital militaire d'Oran en Algérie française[12]. Il est enterré à Arancou, dans les Basses-Pyrénées, le . Il était marié à Mlle Sallahart[2].
Statistiques en équipe nationale
| Matchs internationaux de Pierre Jauréguy[2] | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Date | Adversaire | Résultat | Compétition | Poste | Points | Essais | |||
| sous les couleurs de la France | |||||||||
| 1. | Écosse | 3-21 | Tournoi des Cinq Nations | - | - | ||||
| 2. | Afrique du Sud | 5-38 | Tournée | - | - | ||||
| 3. | Pays de Galles | 8-11 | Tournoi des Cinq Nations | - | - | ||||
| 4. | Irlande | 0-24 | Tournoi des Cinq Nations | - | - | ||||
Palmarès
- Vainqueur du Championnat de France en 1912 avec le Stade toulousain.
Distinctions
Il existe également un Pierre Jauréguy, né le à Tardets et décédé le . Celui-ci était un médecin militaire décoré en tant qu’officier de la Légion d'honneur[13]. Le collège de Tardets-Sorholus, Collège Docteur Pierre Jauréguy semble donc nommé en son honneur.
Notes et références
- ↑ (en) « Pierre Jaureguy », sur espnscrum.com (consulté le ).
- « Pierre Jauréguy », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
- ↑ « Arbitre chahuté, diffusion au ciné… Revivez le Toulouse-Gloucester de 1911 », 20 Minutes, (consulté le ).
- ↑ « Voici la première équipe du Stade Toulousain à avoir été championne de France de rugby », sur actu.fr, (consulté le ).
- ↑ « Le Stade Toulousain se raconte », sur stadetoulousain.fr, (consulté le ).
- ↑ « Pierre Jaureguy, rugbyman de l'équipe de France de rugby », sur equipe-france.fr (consulté le ).
- ↑ « Liste officielle des internationaux », Le Cri de Toulouse, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Voici révélés les mystères《 Les enfants chéris 》 », L'Équipe, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « 5. Le tournant de 1917 », sur ecpad.fr, (consulté le ).
- ↑ « La Vie Sportive - Nos Échos », La Dépêche, , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Les vétérans à Toulouse », La Dépêche, (lire en ligne).
- « Nécrologie », L'Intransigeant, , p. 4 (lire en ligne).
- ↑ « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
Liens externes
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