Pierre Deluns-Montaud
| Président Société des félibres de Paris  | |
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| Ministre des Travaux publics Gouvernement Charles Floquet  | |
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| Député de Lot-et-Garonne | |
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 (à 62 ans) Rue des Beaux-Arts (6e arrondissement de Paris)  | 
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Pierre Montaud  | 
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| Archives conservées par | 
Archives diplomatiques (40CPAAP)[1]  | 
Pierre Deluns-Montaud, né Pierre Montaud le à Allemans-du-Dropt et mort le à Paris 6e, est un homme politique français.
Biographie
Il est député Union républicaine de Lot-et-Garonne du au dans la circonscription de Marmande[2].
Compagnon politique d’Armand Fallières, il est ministre des Travaux publics dans le gouvernement Charles Floquet du au . Il a été l’un des plus fidèles amis de Gambetta, qui appréciait la fermeté de ses convictions républicaines et sa connaissance approfondie de la politique. Après la mort de ce dernier, il a résolument appuyé la politique de Jules Ferry. Bien que doué d’une remarquable éloquence, il a rarement abordé la tribune ; ses quelques interventions ont été des succès[3].
Il a longtemps collaboré à la République française, ainsi qu’à la Petite Gironde, à partir de 1887[4], et publié une étude sur la philosophie politique de Gambetta. Ses lettres parlementaires à la Gironde mériteraient d’être réunies en volume. positiviste, il était au nombre des amis intimes du philosophe Pierre Laffitte[3]
Après son échec aux élections de 1893, il est appelé à la direction des archives au ministère des Affaires étrangères[5].
Il était président de la Société Gambetta[6], et de la Société des félibres de Paris[4] de 1906 à sa mort[7].
Ayant succombé aux suites d’une opération consécutive à une maladie dont il souffrait depuis longtemps [8], à l’issue de ses obsèques au cimetière du Montparnasse, son cercueil a été dirigé vers Clamart, où a eu lieu son inhumation dans un caveau de famille[4].
Distinctions
- Officier de la Légion d'honneur (30 décembre 1906).
 
Sources
- « Pierre Deluns-Montaud », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
 
Notes et références
- ↑ « https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/40cpaap_cle086d73__papiers_pierre_deluns-montaud.pdf » (consulté le )
 - ↑ « Pierre Deluns-Montaud - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
 - « Nécrologie », Le Châtillonnais et l'Auxois, Paris, vol. 78, no 82, , p. 1 (ISSN 2999-1420, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
 - « Les Obsèques de Deluns-Montaud », La Petite Gironde, Bordeaux, vol. 37, no 12917, , p. 1 (ISSN 2534-1294, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
 - ↑ « Mort de M. Deluns-Montaud », Le Radical de l’Allier, Moulins, vol. 8, no 315, , p. 1 (ISSN 2135-8060, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
 - ↑ Rano, « Deluns-Montaud », L’Aurore, Paris, vol. 10, no 3673, , p. 1 (ISSN 1255-9792, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
 - ↑ Jean Fourié, Le Félibrige parisien après la Deuxième Guerre mondiale (1944-1976), Paris, Les Amis de la langue d'oc, 1987, p. 37 (SUDOC 008671095).
 - ↑ « Mort de M. Deluns-Montaud », Messidor, Paris, vol. 1, no 283, , p. 2 (ISSN 2400-118X, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
 
Liens externes
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