Pic de Tenneverge
| Pic de Tenneverge | |||
| Vue depuis Sixt-Fer-à-Cheval. | |||
| Géographie | |||
|---|---|---|---|
| Altitude | 2 989 m[1] | ||
| Massif | Massif du Giffre (Alpes) | ||
| Coordonnées | 46° 05′ 39″ nord, 6° 52′ 46″ est[1] | ||
| Administration | |||
| Pays | France | ||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
| Département | Haute-Savoie | ||
| Ascension | |||
| Première | 1863 par Alfred Wills | ||
| Géologie | |||
| Roches | Roches sédimentaires | ||
| Type | Pic pyramidal | ||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
| |||
Le pic de Tenneverge (ou montagne de Tenneverge), culminant à 2 989 m, est un sommet des Préalpes situé à Sixt-Fer-à-Cheval en Haute-Savoie (France), dans le massif du Giffre.
Toponymie
Entouré de nombreux toponymes à l'origine celte avérée ou vraisemblable (pointe des Rousses ou Rosses, Avoudrues, dent de Barme, etc.), le pic de Tenneverge, qui n'a pas d'origine latine connue, a un nom très probablement d'origine gauloise. Dans ce cas, dans la langue des Celtes continentaux, cela semble être un composé de deux racines à forte dimension symbolique : Tanno[2] « le chêne » et uer[3] « supérieur ». Chez les Gaulois le chêne était un arbre sacré. L'arbre représentait symboliquement la totalité du monde. Quant à la racine uer, elle se retrouve dans le nom du plus célèbre des Gaulois : uer-cingeto-rix, « le chef suprême des guerriers ».
Géographie
Le Tenneverge appartient aux Alpes calcaires de l'arête frontière franco-suisse. Il dresse une grande muraille en rive gauche du cirque du Fer-à-Cheval[4].
Sur son arête sud-ouest se dresse un sommet secondaire, les Cornes du Chamois (2 562 m).
Son matériau géologique est varié, alternant un socle de Jurassique supérieur (Malm) et un sommet ciselé en lambeaux du Néocomien (marnes et calcaires)[4].
Alpinisme
Bien que d'une altitude modeste, son escalade est difficile en raison de la qualité inégale du rocher notamment sur la face dominant le cirque du Fer-à-Cheval.
Notes et références
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- ↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Éditions Errance, (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056, lire en ligne), p. 289
- ↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Éditions Errance, (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056, lire en ligne), p. 314
- Grande encyclopédie de la montagne, Bruxelles, Erasme, , p. 2255
Voir aussi
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