Pays de Bray

Pays de Bray
Région Normandie
Hauts-de-France
Département Seine-Maritime
Oise
Villes principales Gournay-en-Bray
Neufchâtel-en-Bray
Forges-les-Eaux
Saint-Saëns
Londinières
Coordonnées 49° 50′ nord, 1° 25′ est
Superficie approximative 750 km2
Géologie boutonnière
argile et craie
Cénozoïque
Relief Cuestas crayeuses
bocage
Production élevage bovin laitier
fromage («Neufchâtel»)
petit-suisse
calvados
Régions naturelles
voisines
Pays de Caux
Vexin normand
Pays de Thelle
Régions et espaces connexes Beauvaisis


Localisation sur la carte de France métropolitaine

Le pays de Bray est une région naturelle de France du Nord-Ouest de la France. À cheval sur les départements de Seine-Maritime et de l'Oise, il constitue une bande d'une dizaine de kilomètres de large s'étirant sur environ quatre-vingts kilomètres entre Londinières et Beauvais. Créé à partir de l'érosion d'un anticlinal, c'est une région de bocage, qui se caractérise par son sol argileux, favorable aux herbages pour l'élevage bovin laitier. La partie du pays de Bray située en Seine-Maritime est le Bray normand. La partie qui est dans l'Oise appartient quant à elle historiquement au Beauvaisis ; elle est appelée Bray picard.

Toponymie

Le nom de la région est attesté sous les formes Brago entre 662 et 833, pagus bracius au IXe siècle, Brai en 1097, Braium en 1170, Brayo en 1211, Bray au XVe siècle[1].
La forme actuelle est attestée dans « silva que dicitur forest de Bray » dès 1157.

Étymologie

Bray est un terme de l'ancien français signifiant « terrain humide », « lieu boueux » et « vallée », issu de braco / bracu, attesté au VIIe siècle dans une glose des Gesta de l'Abbaye de Fontenelle[2] et est vraisemblablement d'origine gauloise[3].

Le mot brai est encore mentionné au XIIe siècle dans le Raoul de Cambrai au sens de « boue », et reste encore vivant dans certains dialectes de langue d'oïl au sens de « terrain humide » (Piéron). Ce terme a peut-être le même étymon gaulois que bracis « moût, malt, grain pour faire de la bière », d'où brai(s) et brasser.

À noter aussi, le terme français brai « résidu pâteux de la distillation de la houille ou du pétrole » et qui aurait cependant une autre étymologie[4].

Géographie

Situation et limites

Le Pays de Bray est une cuvette vallonnée qui s'étend des côtes de la Manche au Beauvaisis et au pays de Thelle. Il est délimité par les plateaux voisins du Pays de Caux et de Picardie.

Géologie

Sur le plan géologique, le pays de Bray correspond à un anticlinal érodé du Bassin parisien, sorte de pli étroit au centre d'un vaste plateau calcaire formant la Picardie au nord, le pays de Caux à l'ouest, le Thelle et le Vexin au sud-est. Le soulèvement d'origine (de 5 à 600 mètres d'altitude) a été abaissé par l'érosion, mettant à découvert les couches argileuses dans une région en forme elliptique, qui lui a valu le nom de « Boutonnière du pays de Bray ». Elle est caractérisée par des pendages forts au Nord (environ 45°) et des pendages faibles au Sud (environ 15°), et par des escarpements formant deux sortes de « lèvres », côtes ou cuestas crayeuses de 60 à 100 m de dénivellation[5], délimitant une dépression anticlinale. Le bombement asymétrique devait être haut de 500, voire 600 m mètres à l'ère tertiaire[6]. Le rejeu de la faille du Bray[7] que borde la cuesta Nord, a provoqué l'affaissement du compartiment Est par rapport au compartiment Ouest[8].

Certaines argiles du pays de Bray, appelées localement « terres à pots » (le terme « argile », en picard, étant réservé à une terre argileuse servant à préparer le torchis), sont à l'origine d'une industrie millénaire de la poterie usuelle dans le Bray picard, situé en Beauvaisis. D'autres parties du Bray présentent des buttes de sable sur socles de grès ferrugineux, où pousse la forêt. Citons comme exemple la forêt du Haut Bray, à l'ouest de Beauvais, à la flore caractéristique. Entre autres, il y pousse des « abrets » (myrtilles). Le Haut Bray, grâce à sa géologie, a la double particularité d'avoir produit à la fois un artisanat de la poterie et une végétation exceptionnelle dans un paysage rare. Le point le plus haut du pays de Bray et de la Seine-Maritime se situe sur la commune de Conteville au sud-est de Neufchâtel-en-Bray avec une altitude de 247 m (49°41'18.69"N 1°38'30.52"E). Le plus haut point dans l'Oise se situe au sommet du bois de Courcelles, à 240 m, commune de Savignies. C'est aussi le plus haut point du département de l'Oise[9].

Climat

Milieux et paysages

Les paysages

La faune

La flore

Hydrographie

Le pays de Bray est riche de sources et de nombreux cours d'eau y naissent, notamment l'Epte et l'Andelle, affluents de la Seine, et la Béthune, la Varenne et l'Eaulne, affluents de l'Arques, petit fleuve côtier tributaire de la Manche. L'Avelon, qui se jette dans le Thérain à Beauvais (Oise), prend aussi sa source dans le pays de Bray. Il existe par ailleurs des sources ferrugineuses à l'origine de la vocation thermale (et du nom actuel) de Forges-les-Eaux.

Histoire

Préhistoire

Antiquité

Les cartes des peuples gaulois et des provinces romaines montrent que le Pays de Bray constitue à cette époque une frontière naturelle entre deux provinces, la Gaule belgique et la Lyonnaise.

À l'époque romaine, la dépression du pays de Bray matérialise la limite entre la Gaule belgique et la Lyonnaise[16].

Moyen Âge

Époque moderne

Époque contemporaine

Les constructions traditionnelles

L'habitat rural s'y caractérise par l'utilisation du torchis et, depuis le XIXe siècle, de la brique, et de la tuile, qui a remplacé le chaume au début du XXe siècle, ainsi que l'ardoise d'Angers. Les maisons brayonnes traditionnelles diffèrent des maisons cauchoises par le fait que le torchis et un lait de chaux, surtout dans la partie du pays de Bray picard, recouvrent souvent les colombages, à l'exception des poutres maîtresses. La brique, mais aussi la pierre, le silex, la tuile et l'ardoise étaient employées couramment depuis la fin du Moyen Âge pour l'édification des fermes seigneuriales, des gentilhommières, des châteaux et des églises[18].

Cidre, calvados, pommeau et fromages

Les principales villes du pays de Bray sont Neufchâtel-en-Bray, Forges-les-Eaux et Gournay-en-Bray, en Seine-Maritime, Auneuil dans l'Oise. C'est avant tout une région agricole. Elle produit notamment trois appellations d'origine contrôlée (AOC) : le fromage neufchâtel, le calvados et le pommeau de Normandie. C'est également dans le pays de Bray, à Ferrières-en-Bray, qu'a été inventé dans les années 1850 le petit-suisse, fromage frais qui fit la fortune de la société Gervais (dont le fondateur Charles Gervais était brayon), devenue Danone. À la fin du XXe siècle, un fromage local du Beauvaisis a été recréé sous le nom de « Bray picard », et deux autres sous le nom de « tomme au foin » et « tomme au cidre ». Le pays de Bray est, en effet, producteur de cidre, et aussi de poiré.

La poterie du pays de Bray picard

Le pays de Bray picard, dans l'Oise, qui appartient au Beauvaisis, a une longue tradition de poterie, céramique[19], brique et tuile. Les communes de Savignies, Lachapelle-aux-Pots, Saint-Germain-la-Poterie et Saint-Paul sont au cœur de cette industrie, qui, à la fin du Moyen Âge déjà, exportait ses poteries utilitaires jusqu'en Angleterre et au-delà du Rhin[Où ?]. Au XXIe siècle, demeure la poterie d'art, notamment à Savignies et Saint-Paul. Le Musée de la Poterie de La Chapelle aux Pots (voir Lachapelle-aux-Pots ) et Le Musée départemental de l'Oise, à Beauvais, possèdent de remarquables collections de poteries du Bray picard. Le Groupement de recherches et d'études de la céramique du Beauvaisis (GRECB), dont le siège est à la Maison Gréber de Beauvais, a publié de nombreux articles et ouvrages sur le sujet.

Sidérurgie

Le pays de Bray fut un site de production sidérurgique important au Moyen Âge[20],[21]. Deux méthodes de réduction de minerai de fer étaient utilisées au XVe siècle. C'est d'abord le procédé direct, historique, avec de simples fours à bois. Au XVe, le développement du procédé indirect avec l'aide de l'énergie hydraulique et des hauts-fourneaux se développe dans le Nord de l'Europe et de la France, dont le pays de Bray[22]. Pourtant, aucune des cathédrales du Moyen Âge ne sera construite avec le fer du pays de Bray, le site de production sidérurgique le plus proche.

Tuile et « pavé »

La fabrication de la tuile est très développée dans le pays de Bray picard. La tuile dite « de Saint-Germain » (Saint-Germain-la-Poterie, Oise) est réputée au XIXe siècle. Elle est remplacée au XXe siècle par la « tuile mécanique » des Tuileries de Beauvais, fabriquée à Saint-Paul. Cette tuilerie disparaît à la fin des années 1970. La tuile des Éts Huguenot Fénal la remplace alors. Elle est fabriquée à Saint-Germer-de-Fly. Ce qui est appelé localement « pavé » (carrelage) représente également une production importante du pays de Bray. Sa fabrication s'est développée sous le Second Empire. La fabrique d'Auneuil n'existe plus, mais la briqueterie d'Allonne, et l'usine de Saint-Samson-la-Poterie (Oise) ont pris un nouvel essor en ce début du XXIe siècle. Elles produisent du « pavé » traditionnel. Tout autant que la restauration d'ancien, ces établissements permettent de poser du « pavé » ou carrelage de qualité et très original[pourquoi ?] dans les maisons actuelles.

Littérature

L'écrivain de référence du pays de Bray picard est Philéas Lebesgue (1869-1958), né et mort à La Neuville-Vault (Oise). Plusieurs centaines de ses mille six cents poèmes évoquent le pays de Bray picard, ainsi que de nombreux articles et quelques-uns de ses romans, notamment :

  • Destin, journal d'une femme, 4 éditions depuis 1903, la plus récente par la Sté des Amis de Ph. Lebesgue, 1990, 220 p.
  • Les Charbons du foyer, Paris, Ed. de La Phalange, 1909, 315 p.
  • Le Sang de l'Autre, 4 éditions depuis 1901, la plus récente par Ed. du Trotteur ailé, 2010, 232 p.
  • Terre picarde, Grandvilliers, Ed. du Bonhomme picard, 1950. Réédité par Ed. du Trotteur ailé, 2008, 95 p.

On retrouve également le pays de Bray picard dans des ouvrages de François Beauvy , notamment dans son mémoire de DEA et sa thèse de doctorat :

Le Paysage dans l'œuvre poétique de Philéas Lebesgue, mémoire de DEA , faculté des lettres d'Amiens, 1994, publié en 1995, 150 p. Philéas Lebesgue et ses correspondants en France et dans le monde de 1890 à 1958, thèse de doctorat de langue et littérature françaises, université Paris X - Nanterre, publiée en 2004.

  • La Collégienne, roman, Amiens, collection Eklitra, 1982, 70 p.

Langues régionales

Le pays de Bray possède deux langues régionales : le normand sur son versant normand, le picard sur son versant picard. Le pays de Bray étant un pays de marche (« frontalier »), le picard y a assimilé quelques mots normands et le normand certains mots picards, mais dans des proportions minimes. Quelques traits phonétiques distinguent le picard local du normand local, par exemple les articles le et la qui se disent ech et el en picard[23]. Cependant, les traits consonantiques essentiels propres au nord de la ligne Joret se retrouvent dans l'un et l'autre dialecte et on constate une pénétration de certaines autres caractéristiques du picard dans la partie normande.

Réf . François Beauvy, Dictionnaire picard des parlers et traditions du Beauvaisis, Beauvais et Amiens, Mutualité agricole de l'Oise, collection Eklitra, 1990, 359 p., nombreux dessins et photographies.

Voies de communication

Le pays de Bray est desservi par les axes routiers principaux suivants :

L'ancien chemin de fer de Paris à Dieppe, via Pontoise et Gisors, traversait jadis le pays de Bray dans toute sa longueur et en était la principale infrastructure ferroviaire. Les voies entre Serqueux et Dieppe ont été supprimées à la fin du XXe siècle, et le tronçon restant a été remis en service en [24]. Cette ligne croise à Serqueux la ligne de Rouen à Amiens, également en service.

Pays environnants :

Les communes du pays de Bray

Le pays de Bray normand est composé de 120 communes, réparties sur 7 cantons (Argueil, Bellencombre, Forges-les-Eaux, Gournay-en-Bray, Londinières, Neufchâtel-en-Bray et Saint-Saëns). Le pays de Bray picard comprend plusieurs cantons situés à l'ouest de Beauvais. Aussi, La Feuillie (Seine-Maritime) célèbre pour l’église Saint-Eustache.

Notes et références

  1. Société de linguistique picarde, Toponymie du département de l'Oise : 14 index, 9 cartes, Musée de Picardie, , p. 277.
  2. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard, 1981.
  3. Étymologie de brai 1
  4. Étymologie de brai
  5. Géosite de l'Inventaire national du patrimoine naturel français PIC0027 - Plissement anticlinal du Pays de Bray au Tertiaire
  6. « Excursion à la découverte de la Boutonnière du Pays de Bray », sur sgnamh.fr,
  7. « La faille du pays Bray est une structure tectonique polyphasée majeure du Bassin parisien. Elle est en effet reconnue comme étant une faille décrochante dextre de direction armoricaine (nord-ouest/sud-est) tardi-hercynienne à comportement ductile […] ayant rejoué au mésozoïque (jurassique) en faille normale, et ensuite inversée lors de la compression nord-sud pyrénéenne permettant de créer la structure anticlinale visible » et commandant la direction de la Béthune et du cours inférieur de l'Epte. Cf Géoagronomie, paysage et projets de territoire, éditions Quæ, (lire en ligne), p. 164 et schéma structural simplifié de la partie Nord-ouest du Bassin parisien (extrait de « Excursion à la découverte de la Boutonnière du Pays de Bray », sur sgnamh.fr, )
  8. « Ce pli, étroitement liée au jeu d’une faille profonde de même direction (la faille du Bray) est aujourd’hui érodé. Il donne l’impression d’une vallée étroite et encaissée, ourlée au Nord-Est et au Sud-Ouest par deux lignes de crêtes (cuesta) constituées des craies massives turonienne et sénonienne entre lesquelles suinte une ligne de sources ». Cf L’œil carré & CCPB, Le Pays de Bray. Des trésors et des richesses naturelles, 2012, p.3
  9. François Beauvy, L'Arrondissement de Beauvais, Préfecture de l'Oise, 1985, 71 p.
  10. Philippe Matte, Jean-Patrick Respaut, Henri Maluski, Joel R. Lancelot, Maurice Brunel, « La faille NW-SE du Pays de Bray, un décrochement ductile dextre hercynien : déformation à 320 Ma d'un granite à 570 Ma dans le sondage Pays de Bray 201 », Bulletin de la Société Géologique de France, t. II, no 1,‎ , p. 69–77 (DOI 10.2113/gssgfbull.II.1.69)
  11. Failles hercyniennes jouant en transpression dès le Crétacé supérieur, carte extraite de « Falaises de craie », sur craies.crihan.fr,
  12. Ces failles sont reconnues lors du profil ECORS. Le programme ECORS (Etude de la Croûte continentale et Océanique par Réflexion Sismique) est développé en France dans les années 1980 pour étudier la croûte terrestre par sismique réflexion à grande pénétration. Il met en évidence cette zone faillée, ainsi que la zone de cisaillement Nord-Artois (comprenant la faille du Midi).
  13. « Le Mont-Sauveur est une colline occupée dans sa partie haute par un massif forestier et aux versants occupés par des champs cultivés et des coteaux calcaires. Ces coteaux calcaires, conventionnés par le Cen Normandie, s’étendent sur près de 30 ha et accueillent une mosaïque de milieux herbacés et arbustifs calcicoles remarquables (pelouses, ourlets et fruticées). Celle-ci présente une forte valeur patrimoniale en termes de formations végétales et d’espèces caractéristiques des milieux calcicoles. Le site est cependant soumis à l’embroussaillement et à la colonisation par les Pins, qui provoquent la disparition progressive des milieux ouverts (pelouses et ourlets calcicoles) ». Cf « Le Mont Sauveur », sur cen-normandie.fr (consulté le )
  14. Le plan de la route des paysages, issu de l'atlas des paysages de Haute-Normandie, décembre 2010, Agence Bertrand FOLLEA - Claire GAUTIER, p. 242
  15. Juliette et Jacques Damville, « Table d’Orientation de la Ferté Saint Samson », sur j-damville-j.fr (consulté le )
  16. Michel Coffin, Lionel Gaudefroy, « Le Pays de Bray, frontière de la Belgique à l'époque romaine ? », dans Promenade géographique, historique, touristique en pays de Bray et en vallée d'Yères, Editions Bertout, (lire en ligne), p. 108-113
  17. Ils « n'ont rien à voir, hormis peut-être quelques ressemblances de forme, avec les paysages de “ terrasses de culture ” des régions méditerranéennes. » Cf Jean Guilaine (dir.), Pour une archéologie agraire. À la croisée des sciences de l'homme et de la nature, Armand Colin, (lire en ligne), p. 266
  18. François Beauvy, Dictionnaire picard des parlers et traditions du Beauvaisis, Beauvais et Amiens, Mutualité agricole de l'Oise, coll. Eklitra, 1990, 359 p.
  19. Voir à ce propos L'activité céramique dans le pays de Bray : essai de localisation, par Jean et Claudine Cartier, Cahiers archéologiques de Picardie volume 1, 1974 [1]
  20. « Site archéologique du moulin Glinet, », sur moulindg76.free.fr (consulté le ).
  21. Les Cathédrales dévoilées, réalisé par Gary Glassman et Christine Le Goff, produit par Telfrance, Arte France, Cfrt, Providence Picture Films, 2010
  22. Un haut fourneau primitif en pays de Bray : Glinet (Seine-Maritime), par Danielle Arribet-Deroin, actes du congrès L'innovation technique au Moyen Âge. Actes du VIe Congrès international d'Archéologie Médiévale (1-5 Octobre 1996, Dijon - Mont Beuvray - Chenôve - Le Creusot - Montbard), 1998 [2]
  23. François Beauvy, La Littérature de l'Oise en langue picarde du XIIe siècle à nos jours, Amiens, Ed. Encrage, 2005, 121 p.
  24. « La SNCF remet en service la ligne Serqueux-Gisors »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur paris-normandie.fr, .

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la géographie
  • Portail de la Normandie
  • Portail de la Picardie
  • Portail de la Seine-Maritime
  • Portail de l’Oise