Paul Rimbaud (militaire)
| Paul Rimbaud | ||
| Naissance | Toulon (Var) |
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|---|---|---|
| Décès | (à 34 ans) Kerkennah (Tunisie) |
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| Origine | France | |
| Allégeance | République française Forces françaises libres |
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| Arme | Marine | |
| Grade | Ingénieur mécanicien principal | |
| Années de service | 1923 – 1940 | |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
| Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
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Paul Rimbaud, né le à Toulon et Mort pour la France[1] au large des îles Kerkennah le , est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération.
Biographie
Jeunesse et engagement
Fils d'un commis de marine, Paul Rimbaud naît le 2 mars 1906 à Toulon[2]. Suivant les traces de son père, il s'engage dans la Marine en 1923 et obtient un brevet de mécanicien à l'école de maistrance de Toulon[3]. Gravissant les échelons, il est Premier maître en 1928 et ingénieur mécanicien de 2e classe en 1933[4],[5]. Affecté sur une douzaine de bâtiments entre 1923 et 1939, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 30 juin 1937[4],[6]. En juillet 1939, il est promu ingénieur mécanicien de 1re classe[7].
Seconde Guerre mondiale
Au moment où éclate la seconde guerre mondiale, Paul Rimbaud est affecté au sous-marin Narval basé à Bizerte en Tunisie[4]. En apprenant l'armistice du 22 juin 1940, François Drogou, commandant du navire, décide de poursuivre la lutte contre l'Allemagne en laissant à ses hommes le choix de le suivre ou non[4]. Décidant de suivre son chef, Paul Rimbaud et ses camarades appareillent du port de Sousse le 24 juin et rejoignent Malte où ils se rallient à la France libre[4]. Le narval et son équipage participent à plusieurs missions au large de Malte et de la Tunisie, surveillant le passage entre l'Italie et la Libye.
Le 15 décembre 1940, à proximité des îles Kerkennah, au large de Sfax en Tunisie, le Narval saute sur une mine et sombre avec tout son équipage[8]. Le 1er janvier 1941, Paul Rimbaud est promu ingénieur mécanicien principal à titre posthume[4].
Décorations
| Chevalier de la Légion d'Honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 1er février 1941 |
Croix de guerre 1939-1945 Avec une palme | ||||||
| Médaille de la Résistance française | ||||||||
Hommages
- À Toulon, son nom est inscrit sur le monument commémoratif aux sous-mariniers[9].
- À Brest, son nom figure sur le monument commémoratif du sous-marin Narval[10].
Références
- ↑ « Paul Rimbaud », sur Mémoire des Hommes
- ↑ « Acte de naissance de Paul Rimbaud - 7 E 146_480/N° 412 », sur Archives Départementales du Var
- ↑ « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
- ↑ « Annuaire de la Marine 1936 - Ministère de la Marine », sur gallica.bnf.fr
- ↑ « Journal officiel de la République française du 1er juillet 1937 », sur gallica.bnf.fr
- ↑ « Annuaire de la Marine 1940 - Ministère de la Marine », sur gallica.bnf.fr
- ↑ Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
- ↑ « Monument commémoratif aux sous-mariniers - Toulon », sur Mémorial GenWeb
- ↑ « Monument commémoratif du sous-marin Narval - Brest », sur Mémorial GenWeb
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
- Olivier Wieviorka, Histoire de la Résistance : 1940-1945, Paris, Éditions Perrin, , 575 p. (ISBN 978-2-262-02799-5 et 2-262-02799-4, OCLC 827450568).
Articles connexes
Liens externes
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