Paul Héroult
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(à 51 ans) Antibes |
| Nom de naissance |
Paul Louis Toussaint Héroult |
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École nationale supérieure des mines de Paris (à partir de ) |
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Paul Héroult, né le à Thury-Harcourt (Calvados) et mort le à Antibes (Alpes-Maritimes), est un physicien français. Il est l'inventeur de l'électrolyse de l'aluminium et du four à arc électrique pour l'acier.
Biographie
Enfance
Paul Héroult est né au faubourg Saint-Bénin de Thury-Harcourt, un petit village de la vallée de l'Orne, dans le département du Calvados. Son père, Patrice, et son grand-père sont tanneurs. Sa mère, Élise Lepetit Desaunay, est la fille du maître du relais de poste d'Harcourt.
À l'âge de sept ans, pour éviter la guerre de 1870, ses parents l'envoient chez une parente en Angleterre où il séjourne pendant trois ans. Il y apprend l'anglais, langue qui lui sera extrêmement utile dans sa vie professionnelle[1]. À son retour, il est placé au pensionnat à Caen. Le responsable de l'établissement pratique une conception « à la dure » de l'éducation des élèves. Paul Héroult en garde un dégoût pour l'enseignement classique.
En 1875, son père déplace sa tannerie de la Normandie vers la région parisienne et l'installe à Gentilly, sur les bords de la Bièvre. Paul est scolarisé au collège Sainte-Barbe à Paris[2] où il manifeste un goût prononcé pour la physique, la chimie et la mécanique, et se fait remarquer par ses inventions qu'il traduit en croquis dans ses cahiers. C’est au collège Sainte-Barbe, à l’âge de quinze ans, qu’il a l'occasion de lire le traité d'Henri Sainte-Claire Deville sur l'aluminium (De l'aluminium, ses propriétés, sa fabrication et ses applications, 1859)[3]. À cette époque, l'aluminium est aussi cher que l'argent. Il est utilisé, par exemple, pour des objets de luxe, des bijoux, etc. Héroult veut mettre au point un procédé pour le rendre moins cher, ce qu'il réussira à faire huit ans plus tard en découvrant le procédé de l'électrolyse de l'aluminium.
Études
Paul Héroult obtient son baccalauréat ès sciences à l'âge de 17 ans. Il est admis en octobre 1881 en classe préparatoire au Lycée Jean-Baptiste-Say. En juillet 1882, il est admis à l'École des mines de Paris (classé douzième sur vingt-six). Il a comme professeur de chimie générale Henry Le Chatelier. À l'examen d'octobre, Paul Héroult n'est que dix-septième sur vingt. Seuls les dix premiers sont reçus. Il échoue. Il prétend que son éviction est la conséquence d'un chahut et notamment d'une éponge lancée en direction du directeur des études[4].
Il s'engage comme volontaire au 20e régiment d'artillerie à Poitiers. Il est libéré en 1884.
Invention de l'électrolyse de l'aluminium
Le père de Paul Héroult meurt en 1885. Les affaires de la tannerie familiale sont mauvaises. Plutôt que de gérer problèmes de la tannerie, Paul Héroult se lance dans une recherche pour la production d'aluminium. En , il réunit une équipe dont certains membres ont été élèves à l'École des mines avec lui : Louis Merle, Jules Faucher, Lucien Jan-Kerguistel, de Dianous de la Perrotine, Longuet. Louis Merle est le fils de Henry Merle qui créa l'usine de production chimique d'aluminium de Salindres dans le Gard[5].
À l'issue d'un échec causé par une température trop importante, il a l'idée d'ajouter de la cryolithe pour abaisser la température. Puis il entreprend d'ajouter une petite quantité d'oxyde métallique[5].
Après divers déboires, échecs et avec le soutien financier de sa mère, il dépose son brevet le . Le brevet, portant le numéro 175711, s'intitule Procédé électrolytique pour la production de l'aluminium[5].
Il exprime sa demande de la manière suivante : « Le procédé que je désire breveter pour la préparation de l'aluminium consiste à décomposer de l'alumine, en dissolution dans un bain de cryolithe en fusion, par le courant électrique aboutissant au bain. L'oxygène se rend à l'anode et brûle avec elle. L'électrode positive, c’est-à-dire l'anode, est à remplacer après combustion, mais cette combustion empêche la polarisation et assure, par cela même, la constance dans l'énergie et dans l'action du courant électrique. Le bain sert indéfiniment s'il est alimenté d'alumine. »[5]
Paul Héroult rencontre Alfred Rangod, alias Pechiney, qui dirige la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue pour trouver un partenaire. La rencontre est un échec. Il échoue également à trouver des capitaux auprès de la banque Rothschild, à la suite d'une expertise défavorable d'Adolphe Minet[5].
Querelle des brevets avec Charles M. Hall
La même année que Paul Héroult, le , l'américain Charles Martin Hall met au point un processus similaire d'électrolyse de l'alumine pour produire de l'aluminium. Il dépose un brevet très voisin de celui de Héroult le aux États-Unis et le 2 avril 1889 en France[5]. Alors que la législation française attribue l'invention au premier déposant et valide le brevet de Paul Héroult, aux États-Unis s'ouvre une « querelle de brevets » entre les deux inventeurs qui dure plusieurs années. La législation américaine attribue en effet le brevet à celui des deux inventeurs qui a le premier réalisé et mis en pratique son invention. Héroult ayant effectué ses premiers essais en 1885 et Hall début 1886 seulement, le français devait l'emporter. Cependant, la loi des États-Unis comporte une clause de faveur pour les inventeurs américains. Les dates de réalisation et de mise en pratique à prendre en compte doivent être celle établies sur le territoire des États-Unis. Après une longue procédure, les autorités américaines décrètent, le 2 février 1892, que le brevet aux États-Unis est attribué à Hall, les expériences de Héroult en 1885 ne remplissant pas les conditions requises. Le différend se règle ensuite par un compromis entre les deux inventeurs, Héroult acceptant de limiter l’exploitation de son brevet à l’Europe, et Hall à l’Amérique[2],[6].
Le même procédé mis au point séparément par les deux inventeurs en 1886, est toujours encore utilisé actuellement pour extraire industriellement de l'aluminium par électrolyse. Il est dénommé « procédé Hall-Héroult »[7].
Activité en Suisse
Finalement, Paul Héroult trouve des partenaires en Suisse, Peter Emil Huber-Werdmüller, de la société Oerlikon et Gustave Naville, de la société Escher Wyss. Ils fondent la Schweizerische Metallurgische Gesellschaft ou Société métallurgique suisse à Neuhausen am Rheinfall. Paul Héroult en est le directeur technique[6].
Le , la Schweizerische Metallurgische Gesellschaft fusionne avec la société allemande Allgemeine Elektricitäts-Gesellschaft (AEG). Elles constituent la société Aluminium Industrie Aktiengesellschaft in Neuhausen (AIAG), destinée à commercialiser le procédé Héroult. Cette société deviendra par la suite Alusuisse SA[6].
Activité en France
En 1888, est créée en France la Société électrométallurgique française (SEMF) dans laquelle Paul Héroult est impliqué bien qu'il ne possède pas d'action. Il recevra des redevances (65 000 F plus 1 F par kilogramme d'aluminium). La société installe une usine à Froges (département de l'Isère, France), l'Usine de la chute de Froges[8].
Les débuts sont difficiles, mais de nombreuses améliorations comme le piquetage permettent d'obtenir les productions prévues[8].
Le prix de revient de l'aluminium baisse : 15,60 F (1er semestre 1890), 11,69 F (2e semestre 1890), 10,95 F (1891)[8].
En 1892, Héroult crée avec Gustave Munerel une nouvelle usine d'électrolyse à la Praz dans la vallée de la Maurienne dans les Alpes françaises (Savoie). Le site est choisi à cause des cours d'eau qui permettent de produire de l'électricité[8].
En 1895, la SEMF rachète la Société française de l'alumine pure qui tente d'exploiter le procédé Bayer pour produire de l'alumine. Héroult part à l'usine de Gardanne (département des Bouches-du-Rhône, France) pour aider au démarrage. Il rencontrera Karl Josef Bayer à Gardanne qui se montre incapable d'obtenir une production suffisante. Les relations entre les deux hommes sont difficiles. Il fait de nombreuses modifications et améliore sensiblement la production[8].
Activité aux États-Unis
Acier
Paul Héroult commence à s'intéresser à la production de l'acier[8].
En 1905, il est appelé aux États-Unis pour être nommé ingénieur de plusieurs compagnies, dont notamment la U.S. Steel (contrat provisoire en et définitif le ). Cette dernière est le plus gros groupe producteur d'acier à cette époque[8].
Aluminium : la création de Badinville
À la demande d'Adrien Badin, président de l'Aluminium français, Paul Héroult retourne aux États-Unis pour créer la première usine de la Southern Aluminum Company. Cette société vient d'être créée par Adrien Badin afin de prendre pied en Amérique du Nord. Le site choisi se situe en Caroline du Nord, à côté d'une chute d'eau sur la rivière Yadkin. Une ville nommée Badinville est créée[9].
Le site est une brousse infestée de moustiques et de serpents. Paul Héroult travaille avec son fils, Paul Héroult junior, alors âgé de 21 ans, mais il ne supporte pas le climat. Il tombe malade, et sur l'insistance de son fils, il rentre en France fin 1912 où il devient ingénieur-conseil en 1913. Il achète un yacht de 35 m, le Samva, et voyage sur la Méditerranée[9]
Vie privée
En , il se marie avec son amie d'enfance Berthe Béliot[6]. Le couple a deux enfants : Paul, né en 1891, et Henriette, née en 1893, mais Berthe meurt en 1895. Paul Héroult épouse en 1898 en seconde noces Marguerite Chateau. Ils ont trois enfants, Patrice, Anne-Marie et Elisabeth[8],[10].
Mort
Au printemps 1914, Paul Héroult est atteint de la fièvre typhoïde compliquée par des troubles hépatiques. Il meurt le à l'âge de 51 ans[9].
Autres inventions
Le four à arc électrique
La seconde invention la plus importante de Paul Héroult est le four à arc électrique pour l'acier en 1900. Le four comporte deux électrodes et deux trous de coulée superposés. Il a l'idée de faire jaillir deux étincelles en monophasé et trois étincelles en triphasé entre les électrodes et le bain. Par effet Joule, la température du bain s'élève. Le four Héroult ne peut remplacer les hauts-fourneaux. C'est en revanche un excellent outil pour l'affinage de la fonte en acier. Le four Héroult remplace progressivement tous les autres fours d'affinage, pour devenir l'unique type de four utilisé pour cette opération[8].
Autres brevets
Paul Héroult est l'auteur de nombreux brevets déposés entre 1886 et 1913. Il est connu pour d'autres inventions que l'électrolyse de l'aluminium et le four à arc électrique, notamment la conduite auto-portée (inventée en 1896 à l'usine de la Praz et située entre Modane et Saint-Michel-de-Maurienne) toujours utilisée pour transporter l'eau du haut des montagnes, au-dessus des rivières jusqu'aux usines hydrauliques, évitant ainsi la construction onéreuse de ponts.
Il a également travaillé sur des projets d'hydroglisseurs en 1904 et déposé un brevet expérimental à Chicago sur les prémices du statoréacteur. Il s'agissait d'une roue de bicyclette portant des tuyères sur sa jante.
Liste des brevets français déposés par Paul Héroult
- 175711 du : délivré à Héroult. – Procédé électrolytique pour la préparation de l'aluminium. (Certificat d'addition du au brevet 175711).
- 47165 (brevet allemand), délivré le à la Schweizerisch Mettalurgische Gesellschaft. – Appareillage pour l'obtention en continu d'alliage d'aluminium ou d'alliage analogue par voie électrolytique.
- 187447, du , délivré à Jules Dreyfus. – Appareil continu pour la fabrication électrolytique de l'aluminium, d'autres métaux et de leurs alliages.
- 197643 du , délivré à la SEMF. – Procédé pour maintenir à l'état ouvert un bain liquéfiable au feu et soumis à l'électrolyse ainsi que pour répartir les fondants à ajouter, et non encore fondus, aux masses déjà fondues du bain électrolytique et appareils employés à cet effet.
- 281373 du , délivré à Héroult. – Procédé pour la préparation des sulfures alcalins.
- 284525 du , délivré à Héroult. – Procédé pour la fabrication du ferro-chrome riche.
- 298656 du : délivré à la SEMF. – Perfectionnement des fours électriques en vue d'obtenir des métaux doux et autres matières qu'il faut soustraire au carbone des électrodes.
- 301804 du , délivré à la SEMF. – Fabrication d'un ferro-chrome doux.
- 305317 du , délivré à la SEMF. – Procédé et appareil pour la fabrication des fers, fontes et aciers.
- 305373 du , délivré à la SEMF. – Procédé et appareil pour l'utilisation de la chaleur perdue dans les opérations métallurgiques, en général, et dans la fabrication de la fonte en particulier.
- 307739, du , délivré à la SEMF. – Four oscillant électrique système Héroult.
- 318638, du , délivré à la SEMF. – Four électrique à électrodes coulantes.
- 32682, de l'année 1902, délivré à la SEMF. – Procédé pour désoxyder et carburer l'acier liquide.
- 328350, du , délivré à la SEMF. – Procédé de fabrication de l'acier par voie électro-métallurgique ; première addition no 2040.
- 336376, du , délivré à l'SEMF. – Procédé électrique pour l'extraction du nickel de la garniérite et autres minerais.
- 336705, de 1903, délivré à la SEMF. – Procédé de désoxydation et désulfuration de l'acier.
- 344196, du , délivré à Héroult. – Procédé et appareil pour naviguer sans flotter.
- 344611, de 1904, délivré à la SEMF. – Procédé et appareil pour la production électrique de la fonte, principalement en vue de la fabrication de l'acier.
- 344115, de 1904, délivré à la SEMF. – Procédé pour l'obtention de lingots sains par contraction de l'acier liquide.
- certificat d'addition no 3815, du au brevet 328350. – Procédé de fabrication de l'acier par voie électro-métallurgique.
- 356714, du , délivré à la SEMF. – Procédé de fabrication du fer fondu décarburé.
- 360072, du , délivré à la SEMF. – Mélangeur électrique d'acier.
- 364736, du , délivré à la SEMF. – Four destiné à la calcination à haute température de l'alumine et applicable, d'une manière générale, à la calcination des corps pulvérulents légers (première addition n°6555, du ).
- 384352, du , délivré à la SEMF. – Procédé de soudure de l'aluminium.
- 400910, du , délivré à la SEMF. – Procédé pour l'obtention du nickel pur (certificat d'addition no 11552 du ).
- 449160, du , délivré à la SEMF. – Perfectionnements dans la fabrication de la fonte de haute qualité.
- 464863, du , délivré à la SEMF. – Système de montage pour la mise en place des électrodes sur les fours électriques.
Anecdotes
Caractère
Christian Bickert, représentant aux États-Unis d'Aluminium Péchiney à La Nouvelle-Orléans, écrit à son propos en 1896 : « Paul Héroult n'avait rien des attributs d'un écolier classique. Il était sensible, turbulent, quelquefois difficile et insolent ; il ne correspondait pas à l'image des hommes de science sages et disciplinés. Il aimait les jeux, la compagnie des femmes, les voyages sur terre et en mer ; il avait un esprit libre et impulsif. Aucune comparaison avec le scientifique austère s'obstinant sur des mystères. Ses découvertes n'étaient pas le résultat de longues nuits sans sommeil passées dans un laboratoire ou de démonstrations scientifiques compliquées. Héroult aimait la vie et n'aurait jamais supporté de telles restrictions. Au contraire, ses inventions apparaissaient soudainement, d'un éclair de génie, souvent pendant une partie mouvementée de billard, son passe-temps favori »[11].
Parallélismes avec Charles M. Hall
Une curieuse communauté de destin lie Paul Héroult à Charles Martin Hall. Après qu'ils furent nés la même année, qu'ils eurent fait la même découverte pratiquement en même temps, Hall meurt également la même année[9]. On retrouve d'autres parallélismes comme le fait d'avoir lu tous les deux, à l'âge de 15 ans, le fameux livre d'Henri Sainte-Claire Deville sur l'aluminium. Toutes ces similitudes leur valent d'être désignés comme les « jumeaux de l'aluminium »[12].
Premier article de Wikipédia en français
Daté du , l'article de Wikipédia en français consacré à Paul Héroult est considéré comme étant l'article français le plus ancien du site.
Hommages
En 1903, il reçoit le titre de docteur honoris causa de l'université d'Aix-la-Chapelle. En 1904, il est fait chevalier de la Légion d'honneur.
- Une allée à Caen, dans le quartier Saint-Jean Eudes, porte son nom, depuis le début des années 1990[13].
- Un lycée polyvalent à Saint-Jean-de-Maurienne porte son nom[14].
- Une avenue dens le 15e arrondissement de Marseille porte son nom, elle se situe sur un ancien site de production d'alumine.
- Une rue à Saint-Michel-de-Maurienne porte son nom.
- Une rue à Rueil-Malmaison porte son nom.
- Une rue à Saint-Jean-le-Blanc porte son nom.
- Une rue à Échirolles porte son nom.
- Une rue à Brest porte son nom.
- Une rue à Nanterre porte son nom.
- Une rue à Villard-Bonnot porte son nom.
- Une rue à Béziers porte son nom.
- Une rue à Thury-Harcourt porte son nom, dans cette rue se trouvent l'école Maternelle ainsi que l'école Primaire[15] qui portent aussi son nom.
- Un piédestal portant un buste à son effigie se trouve à Thury-Harcourt. Sous le régime de Vichy, il est démonté et fondu, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Un buste de remplacement en pierre est installé sur le piédestal.
- L'Administration postale française a émis un timbre à son effigie en 1986[16].
Notes et références
- ↑ Encyclopædia Universalis, « Biographie de PAUL LOUIS TOUSSAINT HÉROULT (1863-1914) », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
- Ivan Grinberg et Jean Plateau, « Le brevet de Paul Héroult pour un procédé électrolytique de préparation d’aluminium », Bibnum. Textes fondateurs de la science, (ISSN 2554-4470, DOI 10.4000/bibnum.664, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Lescale 1986, p. 130 ; Caron 1988, p. 40
- ↑ Lescale 1986, p. 130 ; Caron 1988, p. 40
- Talansier 1890 : p. 3-5 ; Lescale 1986, p. 130-132 ; Caron 1988, p. 40-48
- Lescale 1986, p. 133-134 ; Caron 1988, p. 43-46
- ↑ Laurent Cassayre, « Production d’aluminium par électrolyse », La Revue de l’électricité et de l’électronique, vol. 1, , p. 89-96 (lire en ligne [PDF])
- Lescale 1986, p. 134-136 ; Caron 1988, p. 46
- Lescale 1986, p. 137 ; Caron 1988, p. 41
- ↑ J. Bally, « Paul HÉROULT (1863-1914) », sur www.annales.org (consulté le )
- ↑ Christian Bickert, représentant aux États-Unis d'Aluminium Péchiney, La Nouvelle-Orléans, 1986.
- ↑ (en) Maurice Laparra, The Aluminium False Twins. Charles Martin Hall and Paul Héroult’s First Experiments and Technological Options, Cahiers d'histoire de l'aluminium, (lire en ligne)
- ↑ Plan de Caen, 1993.
- ↑ Lycée Paul Héroult
- ↑ Redacteur, « Ecole primaire Paul Héroult », sur Commune Le Hom, (consulté le )
- ↑ Catalogue mondial de cotation Yvert & Tellier. Timbres de France.
Annexes
Bibliographie
- Ch. Talansier, « Métallurgie. La fabrication de l'aluminium. Historique. Différentes méthodes. Procédés Héroult. », Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères, vol. 7, no 1, , p. 1-5 (lire en ligne)
- Professeur Paris et Maurice Vic, « La vie et l'œuvre de Paul Héroult », Revue de l'aluminium, no 309, , p. 7
- Hubert Lescale, « Paul Héroult et l'aluminium », Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Maurienne,, Saint-Jean-de-Maurienne, éditions Imprimerie Roux, vol. 22, no 1, , p. 125-138 (lire en ligne)
- Michel Caron, « Paul Héroult (1863-1914) : un grand inventeur original », La Vie des sciences, Paris, Académie des sciences (France), éd. Gauthier-Villars, vol. 5, , p. 39-57
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Le brevet Héroult de 1886 en ligne et commenté sur le site BibNum.
- Site de l’Institut pour l’histoire de l’aluminium (IHA).
- Iconothèque de l'aluminium de l'IHA.
- Biographie complète et illustrée de Paul Héroult
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