Parti social-chrétien (non unitaire)
| Parti social-chrétien | ||||||||
| Logotype officiel. | ||||||||
| Présentation | ||||||||
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| Fondation | 1968 (PSC) | |||||||
| Disparition | 2002 | |||||||
| Fusionné dans | Centre Démocrate Humaniste | |||||||
| Siège | Rue du Commerce, 123 1000 Bruxelles |
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| Aile droite | Rassemblement du centre | |||||||
| Aile gauche | Démocratie chrétienne Wallonie-Bruxelles[1] | |||||||
| Positionnement | Centre à centre droit[2],[3],[4] | |||||||
| Idéologie | Christianisme social[5] Conservatisme[5],[6],[7] |
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| Affiliation européenne | Parti populaire européen | |||||||
| Groupe au Parlement européen | PPE | |||||||
| Affiliation internationale | Internationale démocrate centriste | |||||||
| Couleurs |
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le Parti social-chrétien ou PSC, est un ancien parti politique démocrate-chrétien belge, fondé en 1968 et classé au centre de l'échiquier politique.
Histoire
Le PSC est issu de la scission du PSC-CVP unitaire en une aile francophone et une aile néerlandophone à la suite de l'affaire de Louvain. La crise de Louvain de 1968, née de la volonté flamande d'expulser la section francophone de l'université catholique de Louvain, conduit en effet le PSC à s'imposer comme parti francophone autonome. Depuis 1972, le PSC et le CVP sont deux partis totalement indépendants.
Depuis qu'il est autonome, le PSC s'affirme comme un parti au fonctionnement démocratique. En 1969, le PSC est le premier parti belge à introduire l'élection de son président national, de ses présidents d'arrondissements et de ses présidents de sections locales au suffrage universel de l'ensemble de ses membres. Le PSC ne cesse de renforcer la démocratie interne en organisant de nombreux débats largement ouverts sur les problèmes d'actualité et en consacrant des efforts importants à la formation de ses responsables.[réf. nécessaire]
Jusque dans les années 90, le PSC est le pivot des coalitions gouvernementales avec un score situé généralement entre 20 et 25 %[5].
Paul Wynants estime qu'au terme des années 1990, le parti « a largement manqué sa déconfessionnalisation, pourtant annoncée dès 1945 ». Ses cadres, son noyau d’électeurs fidèles se caractérisent, selon lui, par leur proximité avec le catholicisme, alors que l’influence de ce courant diminue dans la société du fait de la sécularisation. Au regard des jeunes générations, il est porteur d’une image désuète, faute d’avoir suffisamment adapté son message aux nouveaux enjeux idéologiques[8].
Pendant des décennies, le PSC a été le canal électoral du réseau institutionnel catholique. Il défend et promeut les intérêts de ce pilier dans divers secteurs d’activités, comme l’enseignement, la santé, la culture, l’action sociale ou la coopération au développement. Néanmoins, progressivement, certaines de ses composantes ont évolué au point d’abandonner toute référence chrétienne. Afin d’assurer la permanence du christianisme social au pouvoir, le parti est demeuré dans une position contrale sur l’échiquier politique : « avec l’appui des chrétiens démocrates flamands, celle-ci consiste à choisir des partenaires de majorité successifs, en pratiquant un jeu de bascule entre libéraux et socialistes. » Si ce positionnement est avantageux en termes d’influence, il génère, toutefois, un déficit d’image : « le PSC donne l’impression d’incarner un « centre mou », qui se dilate vers le centre-gauche ou vers le centre-droit selon les opportunités »[8].
Aux élections régionales et législatives de 1999, le parti connaît de très mauvais résultats lors des différents scrutins. Pour la première fois depuis 1958, il est totalement écarté du pouvoir, tant à l’échelon fédéral que dans les différentes entités fédérées[8]. Cette crise est en partie due à deux faits externes, mais extrêmement médiatisés : l'affaire Dutroux et la crise de la dioxine. Joëlle Milquet devient la nouvelle présidente du PSC. Le 9 juin 2001, le congrès du PSC approuve la Charte de l'Humanisme.
Références
- ↑ « Ni fleurs ni couronnes pour la "Démocratie chrétienne" », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Entre CDH et Défi, des convergences, mais aussi de vrais éléments de blocage », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Jeanne Blanquart avec AFP, « Meurtre du bourgmestre de Mouscron : le suspect aurait agi pour venger son père », sur francetvinfo.fr, France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
- ↑ « CDH: tous âges, et au centre-droit », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Walkowiak, « Les voies du CDH », sur RTBF Info,
- ↑ « Un tract du cdH sérésien assez conservateur », sur Édition digitale de Mons,
- ↑ « Maxime Prévot au "Soir": "Si le CDH change de nom, le mot humaniste n'y figurera probablement plus" », sur Le Soir Plus,
- Paul Wynants, L'évolution du CDH (2004-2011) I. Juin 2004-décembre 2007, Courrier hebdomadaire du CRISP, 2012/6-7 (n° 2131-2132), pages 1 à 79
Liens externes
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