Péronnes-lez-Binche
| Péronnes-lez-Binche | |||||
| L'église Notre-Dame de Péronnes-lez-Binche. | |||||
Héraldique |
|||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | Belgique | ||||
| Région | Région wallonne | ||||
| Communauté | Communauté française | ||||
| Province | Province de Hainaut | ||||
| Arrondissement | La Louvière | ||||
| Commune | Binche | ||||
| Code postal | 7134 | ||||
| Zone téléphonique | 064 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Péronnais(e)[1] | ||||
| Population | 4 888 hab. (1/1/2020) | ||||
| Densité | 476 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 50° 26′ 11″ nord, 4° 08′ 45″ est | ||||
| Superficie | 1 027 ha = 10,27 km2 | ||||
| Localisation | |||||
| Localisation de Péronnes-lez-Binche au sein de Binche | |||||
| Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
| |||||
Péronnes-lez-Binche (en wallon Pèrone) est une section de la ville belge de Binche située en Région wallonne dans la province de Hainaut. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Toponymie
Géographie
Il existe trois « quartiers », certains diront même qu'il y en a quatre :
- Péronnes-Village (qui inclut la Cité)
- Péronnes-Charbonnage
- Péronnes-Sainte-Marguerite.
Évolution démographique
- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
Une borne milliaire romaine a été trouvée dans la commune, en bordure de la Chaussée Brunehaut, voie romaine menant de Bavay à Tongres. Ce nom est communément utilisé pour désigner les anciennes voies dans le nord de la France.
| [IMP(eratori)]/ CAES(ari) T(ito)/ [AE]LIO HADR/IANO ANT/ONINO AVG(usto)/ PIO P(atri) P(atriae) A BA/G(aco) NER(viorum) M(ilia) P(assuum) XXII |
Cette borne milliaire est aujourd'hui conservée et exposée au Musée royal de Mariemont.
Péronnes a connu un grand essor industriel grâce à son sol charbonneux qui a permis la création de plusieurs exploitations ainsi que l'installation du Triage-Lavoir.
Les habitants de Péronnes, Bray, Épinois et Ressaix ont bénéficié du brassage des populations italienne, polonaise, turque , qui ont jadis peuplé les corons.
Les terrils, aujourd’hui devenus de petites montagnes, véritables réserves de faune et de flore, font le plaisir des naturalistes.
Depuis, un zoning industriel a été créé sur Péronnes-Bray et de nombreuses entreprises y ont déjà élu domicile. Les entreprises sont nombreuses sur les grands axes péronnais.
Le village a fusionné avec Binche en 1977[2], ainsi que Bray, Buvrinnes, Épinois, Leval-Trahegnies, Ressaix et Waudrez.
Héraldique
Les armes sont celles de Nicolas du Rondeau, Seigneur de Péronnes. Jusqu'en 1629, le village utilisait un phoque avec un aigle à deux têtes. En 1629, Nicolas du Rondeau changea le sceau. Même si le village a changé de seigneur par la suite, le sceau est demeuré en usage pendant une longue période.
Blasonnement : D'azur à un globe crucifère d'argent, la croix d'or.
|
Liste des bourgmestres de 1830 à 1977
- Alphonse Gravis, de 1888 à 1914, (Parti Catholique).
- Roger Gailliez, de 19?? à 19??, (PSB).
Patrimoine et culture
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Marie ou Notre-Dame. Edifiée dans le site de l'ancien cimetière, la construction étale du XIe et XVIe siècle, l'église fut restaurée en 1976[3].
- L'ancienne église Sainte-Barbe de Péronnes-Charbonnages. Construite par l'architecte H. Leborgne en 1899 en style néo-gothique[4]. Fermée depuis 1998 à cause de la mérule, en 2015 le clocher à dû être détruit pour un risque d'effondrement, elle sera transformée en immeuble à appartements[5].
- Tour du puits Saint-Albert. Construite dans le cadre de la modernisation de ce charbonnage, elle culmine à 52 m de hauteur et fut inaugurée en 1953[6]. Le puits cesse ses activités en 1969, comme à Anderlues, le siège sera utilisé par la société Distigaz qui transforme les vides souterrains en réservoir de stockage de gaz naturelle[7].
- Le triage-lavoir, inauguré le , ce lavoir permettait de séparer le charbon et les pierres en les faisant baigner dans une liqueur, Il devait traiter 400 t de charbon par jour[8].
- Château de Trigallez (ancienne maison communale).
Enseignement
Économie
Sports et vie associative
Notes et références
- ↑ Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
- ↑ ou 1976 in L'église Sainte-Marie de Péronnes-lez-Binche de Jean Huvelle tiré de Revue de la société d'archéologie et des amis du musée de Binche - Les cahiers binchois, n°7, 1986 (Lire C 833 - Mémoires du Hainaut en PDF)
- ↑ Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 199.
- ↑ Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 201.
- ↑ « L’église Ste-Barbe de Péronnes-Charbonnage transformée en apparts » , sur sudinfo.be, (consulté le )
- ↑ Piret 2009, p. 62.
- ↑ Sirjacobs 2011, p. 57.
- ↑ Piret 2009, p. 63.
Bibliographie
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN 2-8021-0045-9)
- Isabelle Sirjacobs, Le centre, une région façonnée par l'industrie, Institut du Patrimoine wallon, coll. « Carnets du patrimoine » (no 82), , 64 p. (ISBN 978-2-87522-061-5)
- Etienne Piret, Le Grand Binche, t. 3, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-96-3)
- Portail du Hainaut