Octave Dierckx

Octave Dierckx
Fonctions
Ministre de l'Éducation
Gouvernement Spaak I
-
Edgard Blancquaert (d)
Ministre de la mobilité
Gouvernement de Broqueville V (d)
-
Sénateur
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
Uccle
Nationalité
Activités

Octave Dierckx (Anvers, - Uccle, ) est un avocat et un homme politique belge de tendance libérale. Il a été plusieurs fois ministre et était un des ténors du Parti libéral.

Biographie

Octave Victor Anna Dierckx, né à Anvers le , est le fils de Pierre Dierckx, tapissier, et de Marie Thérèse Huysmans. Le , il épouse à Ixelles Maria Jeanne Gandibleux.

Il fait des études secondaires au Petit Collège Saint Stanislas à Anvers et poursuit avec des études universitaires à l'Université libre de Bruxelles où il obtient un diplôme de docteur en droit[1]. Il exerce comme avocat à la Cour d'appel de Bruxelles.

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il commence sa carrière politique à Ixelles en rentrant au Conseil communal. En 1925, il est élu au Conseil provincial du Brabant (qu'il quitte en 1929) et, en , au Sénat y étant nommé chef de la gauche libérale[1]. Il y siège jusqu'à son décès en 1955.

Il est nommé président du Parti libéral de 1933 à 1934. De juin à , il est désigné comme ministre des Transports et des Postes, Téléphones et Télégraphes dans le gouvernement de Broqueville III. Il est également ministre de l'Intérieur de à dans le gouvernement Janson, ministre de l'Instruction publique de à dans le gouvernement Spaak I et ministre sans portefeuille d' à [1]dans le gouvernement Gaston Eyskens I.

À la suite de son décès à Uccle, le , ses funérailles sont célébrées avec les honneurs militaires le à l'église Notre-Dame de la Cambre à Ixelles et il est inhumé au cimetière d'Ixelles[2].

Hommages et distinctions

Octave Dierckx est fait ministre d'État en 1945 par le régent Charles de Belgique.

Les distinctions suivantes lui ont été décernées :

Notes et références

  1. « Mort de M. Octave Dierckx, ministre d'Etat », Le Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne )
  2. « Nécrologie », Le Soir,‎ , p. 10 (lire en ligne )

Liens externes

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