O.K. (film)

O.K.

Réalisation Michael Verhoeven
Scénario Michael Verhoeven
Acteurs principaux

Gustl Bayrhammer (de)
Hartmut Becker

Sociétés de production Houwer-Film
Pays de production Allemagne de l'Ouest
Genre Drame de guerre
Durée 116 minutes
Sortie 1970

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

O.K. est un drame de guerre ouest-allemand réalisé par Michael Verhoeven et sorti en 1970. Il est présenté lors de la Berlinale 1970 où il fait un scandale tel que le festival s'arrête avant terme.

Tout comme Outrages de Brian De Palma (1989), ce film s'inspire l'Incident de la colline 192, un fait réel survenu en novembre 1966 dans la province de Bình Định.

Synopsis

De jeunes acteurs encore inconnus en 1970 font connaissance tout en enfilant des uniformes américains. Ils se trouvent probablement dans une forêt en Bavière, car les acteurs parlent le dialecte bavarois.

Le soldat Rafe rend compte au capitaine Vorst des événements d'une journée d'automne. Il lui raconte une patrouille : ses camarades et lui ont arrêté une jeune femme qui passait à vélo.

Par ennui, les soldats commencent à contrôler avec zèle la jeune femme Phan Ti Mao, puis rapidement à la harceler. Elle doit se déshabiller et subir une fouille corporelle approfondie. L'un des soldats va encore plus loin et viole la jeune femme sous les applaudissements de ses compagnons. Les autres soldats s'en prennent également à la femme. Lorsque vient le tour du soldat qui raconte l'histoire, il refuse de participer, mais n'a pas non plus le courage de venir en aide à la victime. Il s'effondre et devient un témoin oculaire qui se lamente et pleure. Il rampe vers la femme et lui murmure à l'oreille, alors qu'un de ses camarades s'acharne à nouveau sur elle, qu'elle ne doit pas s'inquiéter, car il racontera tout ce qui s'est passé au capitaine.

Lorsque les hommes lâchent la femme, ils lui ordonnent de partir nue et sans son vélo. Mais l'un des soldats retient la femme et la plaque à nouveau au sol. Dans son désespoir et sa peur, la jeune femme menace le dernier agresseur en évoquant son père. Ce dernier saisit alors sa baïonnette et la poignarde en lui disant « Je vais te tuer, salope ».

Le capitaine écoute l'histoire, mais considère le soldat qui lui rapporte les faits comme un traître et, après avoir bu deux verres de gentiane, arrive à la conclusion suivante : « Le meurtre a eu lieu en dehors de la civilisation, à savoir sur le champ de bataille. Une plainte pénale nuirait à la cause de la paix ». Rafe est renvoyé auprès de ses camarades. Le calme et la paix règnent à nouveau dans la jungle. Tout est « O.K. ».

Fiche technique

Distribution

Coup d'éclat provoqué par le film à la Berlinale

En 1970, ce film de Michael Verhoeven est présenté au Festival de Berlin. Le président du jury, ulcéré par le film, décide de quitter le festival. La Berlinale est interrompue[2],[3].

Notes et références

  1. « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  2. « Festival de Berlin : savoir où l'on va. Deux films, un tchèque, un allemand, racontent drôlement l'Histoire pour la prendre au sérieux », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Léo Soesanto, « Berlinale 1970 : le film «OK» et l’édition KO », Libération,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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