Nouhoum Sigué

Nouhoum Sigué
Fonctions
Sénateur[a]

(3 ans, 6 mois et 1 jour)
Élection
Circonscription Territoire de la Haute-Volta
Groupe politique Républicains indépendants
Biographie
Nom de naissance Nouhoum Sigué
Date de naissance
Lieu de naissance Ouahigouya (Afrique-Occidentale française)
Date de décès (à 93 ans)
Lieu de décès Ouagadougou (Burkina Faso)
Nationalité Française (avant 1960)
Voltaïque (1960-1984)
Burkinabè (après 1984)
Profession Vétérinaire

Nouhoum Sigué[b], né le à Ouahigouya et mort le à Ouagadougou, est un vétérinaire et homme politique de nationalités française, voltaïque et burkinabè.

Élu conseiller de la République en dans le territoire de la Haute-Volta, il siège dans la chambre haute du Parlement français entre et .

Biographie

Éléments personnels

Nouhoum Sigué naît le à Ouahigouya, dans la colonie de Haut-Sénégal-et-Niger, en Afrique-Occidentale française[c]. Au moment de la reconstitution de la colonie de la Haute-Volta, il est vétérinaire à Fada-N’Gourma ; il reprend cette profession à l’issue de sa carrière politique française, en 1952. Il meurt le à Ouagadougou, au Burkina Faso[2],[3].

Nouhoum Sigué est un adepte du culte massa, mouvement religieux apparu en 1951 parmi les Bobo et Sénoufo soutenant notamment l’obéissance aux autorités[4],[5].

Carrière politique

En France

Associé au Rassemblement démocratique africain (RDA), Nouhoum Sigué est élu lors des élections du Conseil de la République du alors qu’il conduit la liste de l’Union pour la défense des intérêts de la Haute-Volta (UDIHV), ou Union voltaïque (UV). Admis comme conseiller de la République le , il siège sur les bancs du groupe des républicains indépendants (RI). Il est membre de la commission de la France d’outre-mer jusqu’en 1952, puis, de celle du ravitaillement et des boissons pour quelques mois cette même-année[3],[5],[α].

En Haute-Volta

Alors que la Haute-Volta est recréée en 1947, la carrière politique locale de Nouhoum Sigué se met en place au moment de son élection dans la circonscription de Fada-N’Gourma comme membre du conseil général, érigé l’année suivante. Avec Saïdou Ouédraogo, il est l’un des chefs du Groupement d’action populaire (GAP), parti politique islamique ayant fait sécession de l’Union démocratique voltaïque (UDV) en 1966 et interdit en 1974[3],[6],[7].

Notes et références

Notes

  1. Conseiller de la République jusqu’au .
  2. Également retranscrit en Nouhoun Sigué, Nouhoun Sigue et Nouhoum Sigue.
  3. En 1911, les territoires formant la future colonie de la Haute-Volta (créée le ) appartiennent tous à celle de Haut-Sénégal-et-Niger[1].

Sources

  1. « Séance du Jeudi 2 Décembre 1948 », Journal officiel de la République française, « Conseil de la République », vol. « Débats parlementaires », no 100,‎ , p. 3496 (lire en ligne [PDF], consulté le ).

Références

  1. Bonnemaison, Cambrézy et Quinty-Bourgeois 1997, Alain Maharaux, « La Haute-Volta devient Burkina Faso : un territoire qui se crée, se défait et s’affirme au rythme des enjeux », p. 3-4.
  2. « Sigué (Nouhoum) », dans Anciens sénateurs IVème République, Sénat, (lire en ligne).
  3. « Sigue (Nouhoum) », dans Dictionnaire des parlementaires français : notices biographiques sur les parlementaires français de 1940 à 1958, Sénat, (lire en ligne).
  4. McFarland et Rupley 1998, « Massa », p. 83.
  5. McFarland et Rupley 1998, « Sigue, Nouhoum », p. 128.
  6. Bonnemaison, Cambrézy et Quinty-Bourgeois 1997, Alain Maharaux, « La Haute-Volta devient Burkina Faso : un territoire qui se crée, se défait et s’affirme au rythme des enjeux », p. 6.
  7. McFarland et Rupley 1998, « Groupement d’action populaire (GAP) », p. 53.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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