Note verbale

La note verbale est un document utilisé pour la communication entre ambassades ou ministères dans les milieux diplomatiques[1]. Elle commence par une salutation formelle suivie d'un texte opératif et finit sur une phrase exprimant l'amitié entre les organisations concernées.

Elle peut servir à notifier l’autre partie d'un accord, ou de l'avancée de la mise en place de procédures dans le cadre d'un accord[2]. Ce document est également une pièce fréquemment demandée dans le cadre de demandes de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service ; c’est le cas pour les États-Unis, la France, la Turquie, l’Iran, Madagascar, le Mali… Les notes verbales constituent aussi un moyen de négociation concernant le statut des conjoints de personnels diplomatiques, et notamment leur accès au marché du travail en l’absence d’accords bilatéraux[3].

Formulations

La note verbale est rédigée à la troisième personne, de façon moins formelle qu’une note à la première personne, mais plus formelle qu’un aide-mémoire[4]. Elle n'est pas signée, mais paraphée par son émetteur[4].

En français, les notes verbales sont construites autour des formulations suivantes : elles débutent par « [L'entité émettrice] présente ses compliments à [l'entité destinataire] [...], a l'honneur de se référer à [texte de loi ou décret correspondant]. » et se terminent par « [L'entité émettrice] saisit cette occasion pour renouveler à [l'entité destinataire], les assurances de sa très haute considération. »[5],[6].

Notes et références

  1. « Foire aux questions | Département de l'Assemblée générale et de la gestion des conférences », sur www.un.org (consulté le )
  2. « Décret n° 2016-377 du 29 mars 2016 », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  3. « Les accords bilatéraux et les notes verbales - AFCA-MAE », sur www.afcamae.com (consulté le )
  4. « 5 FAH-1 H-610 USING DIPLOMATIC NOTES », sur fam.state.gov (consulté le )
  5. « Décret n° 2015-1122 du 7 septembre 2015 », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  6. « Décret n° 2016-487 du 20 avril 2016 », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
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