Nina Freeman

Nina Freeman
Freeman parlant en 2016 à la Game Developers Conference
Naissance [1]

Nina Freeman (née le ) est une conceptrice de jeux vidéo américaine.

Biographie

Nina Freeman nait le 15 mars 1990[2],[3] ; elle grandit à Ipswich dans le Massachusetts[4].

En 2015 Freeman est diplômée de l'Université de New York Poly[5].

Elle est connue pour des jeux vidéo ayant pour thème la sexualité et sa propre vie. Elle est actuellement[Quand ?] conceptrice de jeu à Fullbright. Elle était dans la liste de Forbes en 2015 des personnes les plus influentes de l'industrie du jeu vidéo[6].

Freeman a développé son premier jeu en 2012, jeu basé sur un poème de science-fiction qu'elle a écrit, mais il n'est pas sorti[7].

Freeman est une cofondatrice de The Code Liberation Foundation, un programme offrant gratuitement des ateliers de développement afin de faciliter la création de jeux vidéo par des femmes[8],[9].

Son jeu autobiographique How Do You Do It? traite de la découverte de la sexualité à travers des poupées Barbie après le visionnage du film Titanic[10]. How Do You Do It? a été développé au cours de la Global Game Jam de 2014 et a été finaliste au Festival des Jeux Indépendants et de l'Indiecade.

Son projet de thèse à New York Poly est devenu son premier jeu commercialisé, Cibele. Cibele est basé sur une histoire vraie, sur le fait de tomber amoureuse dans un jeu en ligne[11].

En 2017, Nina Freeman anime la cérémonie annuelle de l'Independent Games Festival. Elle en garde par la suite un agréable souvenir, déclarant : « En tant que personne qui assistait à cette cérémonie depuis mes débuts dans le développement de jeux, c’était irréel de me retrouver sur scène pour rendre hommage à d’autres créateurs dont j’admirais profondément le travail. Cela m’a vraiment donné un sentiment d’appartenance et de fierté envers la communauté vidéoludique. »[12]

Références

  1. (en) Laura Hudson, « Cibele Is a Crazy-Real Game About Falling in Love Online » [archive du ], Wired, (consulté le )
  2. Nina Freeman, ✿ nina freeman ✿ on X: "it's my birthday on sunday ahhhhh~" / X (page web), X Corp., , [lire en ligne].
  3. (en) Laura Hudson, « Cibele Is a Crazy-Real Game About Falling in Love Online : The first time game designer Nina Freeman fell in love and had sex was with a man she met in an online role-playing game. », Wired, San Francisco, Condé Nast,‎ (ISSN 1059-1028 et 1078-3148, OCLC 24479723 et 31042626, lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Steven Kurutz, « No Guns, No Dragons: Her Video Games Capture Private Moments : Nina Freeman, a leading indie game designer, infuses her work with a poetic sensibility far from the tone of mainstream shoot-’em-ups. », The New York Times, Manhattan, The New York Times Company et Arthur Gregg Sulzberger,‎ (ISSN 0362-4331, 1553-8095 et 1542-667X, OCLC 1645522, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en-US) « A Great Year for Grads », sur NYU Tandon School of Engineering
  6. « 30 Under 30 2016: Games », sur Forbes
  7. Kimberley Wallace, Making Games Personal, Gameinformer Issue 274, , 22–23 p.
  8. « Interview: Code Liberation On Game Workshops For Women », sur Rock Paper Shotgun
  9. « About us », sur The Code Liberation Foundation
  10. (en-US) « If Sex Videogames Make You Feel Weird, That’s the Point », sur WIRED
  11. (en-GB) Keith Stuart, « Meet Nina Freeman, the punk poet of gaming », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  12. (en) Meagan Marie, Women in Gaming: 100 Professionals of Play, , 346 p. (lire en ligne).
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