Nick Hækkerup

Nick Hækkerup

Nick Hækkerup en 2011.
Fonctions
Ministre danois de la Justice

(2 ans, 10 mois et 5 jours)
Premier ministre Mette Frederiksen
Gouvernement Frederiksen I
Prédécesseur Søren Pape Poulsen
Successeur Mattias Tesfaye
Ministre de la Santé

(1 an, 4 mois et 25 jours)
Premier ministre Helle Thorning-Schmidt
Gouvernement Thorning-Schmidt II
Prédécesseur Astrid Krag
Successeur Sophie Løhde
Ministre du Commerce extérieur
et des Affaires européennes

(5 mois et 25 jours)
Premier ministre Helle Thorning-Schmidt
Gouvernement Thorning-Schmidt I
Prédécesseur Pia Olsen Dyhr (Commerce)
Nicolai Wammen (Europe)
Successeur Mogens Jensen
Ministre de la Défense

(1 an, 10 mois et 6 jours)
Premier ministre Helle Thorning-Schmidt
Gouvernement Thorning-Schmidt I
Prédécesseur Gitte Lillelund Bech
Successeur Nicolai Wammen
Membre du Folketing

(14 ans, 5 mois et 26 jours)
Élection 13 novembre 2007
Réélection 15 septembre 2011
18 juin 2015
5 juin 2019
Circonscription Seeland du Nord
Groupe politique Social-démocratie
Successeur Maria Gudme
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Fredensborg (Danemark)
Nationalité Danoise
Parti politique SD
Enfants Fie Hækkerup
Diplômé de Université de Copenhague

Nick Hækkerup, né le à Fredensborg (Danemark), est un homme politique danois, membre des Sociaux-démocrates (SD). Il est ministre de la Justice de 2019 à 2022.

Biographie

Jeunesse et débuts en politique

Nick Hækkerup obtient en 1994 une maîtrise en droit à l'université de Copenhague, et devient alors brièvement juge au tribunal fiscal avant de commencer une thèse. Il obtient son doctorat en 1998, et devient alors professeur dans l'établissement[1].

Engagé au sein de la Social-démocratie, il devient conseiller municipal de Hillerød en 1994, puis est élu maire de la ville en 2000. Il devient le vice-président des sociaux-démocrates en 2005[1].

Il brigue un siège de député pour la première fois lors des élections législatives de 2007, lors desquelles il est élu au Folketing[2]. Il abandonne alors son mandat municipal.

Ministre sous Helle Thorning-Schmidt

Il est réélu pour un second mandat lors des élections législatives du [3]. Le , il est nommé ministre de la Défense dans le gouvernement formé par Helle Thorning-Schmidt après le scrutin[4].

En , il présente avec le ministre des Affaires étrangères, Villy Søvndal, un plan soutenu par une large majorité des partis au Folketing pour le retrait des troupes danoises d'Afghanistan en 2015[5]. Le mois suivant, il précise que le Danemark n'accueillera pas sur son territoire les ressortissants afghans ayant servi d'interprètes pour les soldats danois, estimant que leur sécurité ne sera pas menacée dans leur pays[6].

À l'occasion d'un remaniement ministériel le , il est nommé ministre du Commerce extérieur et des Affaires européennes[7]. Son départ du ministère de la Défense est alors salué par les partis d'opposition, qui critiquaient sa gestion du ministère comme trop autoritaire, manquant de transparence et incapable d'instaurer un dialogue constructif avec les militaires et les partis politiques au Folketing[8].

Le , il devient ministre de la Santé dans le nouveau gouvernement de Helle Thorning-Schmidt, constitué après le départ du Parti populaire socialiste de la coalition[9].

Il quitte le gouvernement après la défaite du bloc de gauche lors des élections législatives de , à l'occasion desquelles il est réélu pour un troisième mandat au Folketing[10]. Il devient après le scrutin le porte-parole du groupe social-démocrate pour les questions de politique étrangère[11].

Ministre sous Mette Frederiksen

Il remporte un quatrième mandat au Folketing lors des élections législatives du , dont le bloc de gauche sort victorieux[12]. Le , il est nommé ministre de la Justice dans le gouvernement de Mette Frederiksen[13].

En , après qu'il ait été découvert que des données de localisation de téléphones portables erronées aient été utilisées dans des enquêtes criminelles, il qualifie les révélations de "scandale" et critique les services de police, mais refuse de procéder à des renvois[14].

Le , la Première ministre Mette Frederiksen donne l'ordre d'abattre 15 millions de visons, porteurs d'une mutation de la COVID-19. L'ordre se révèle ne pas avoir de base légale, mais est tout de même exécuté à partir du lendemain par la police, qui dépend du ministère de la Justice. Nick Hækkerup dément avoir donné l'ordre à la police d'agir[15].

En , pour répondre à l'enjeu de la surpopulation, il affirme vouloir louer 300 places de prison au gouvernement du Kosovo pour y incarcérer des étrangers condamnés au Danemark et devant être expulsés à l'issue de leur peine[16]. L'accord est formellement signé avec le Kosovo en [17].

En , cinq personnes sont inculpées pour divulgation de secrets d’État, dont l'ancien ministre libéral Claus Hjort Frederiksen, alors député d'opposition. Devant légalement autoriser les poursuites pour ce type d'infractions, Hækkerup déclare ne pas avoir voulu interférer dans le dossier et s'être contenté de suivre l'avis des procureurs[18].

Le , il annonce sa démission du gouvernement et son retrait de la vie politique pour devenir directeur de l'Association des brasseries danoises, à compter du suivant[19].

Ouvrages

  • Udvikling i EU siden 1992 på de områder, der er omfattet af de danske forbehold, Dansk Udenrigspolitisk Institut (DUPI), 2001.
  • Controls and Sanctions in the EU law, avec Djøf Forlag, 2001 (ISBN 8757401969).
  • Sandheden Kort - Christiansborg fra A til Å, co-auteur, People's Press, 2018.

Notes et références

  1. (da) « Nick Hækkerup (S) », sur ft.dk (consulté le )
  2. (da) « Folketingsvalget den 13. november 2007 », sur valg.im.dk (consulté le )
  3. (da) « Folketingsvalg torsdag 15. september 2011 - Valgte kandidater og stedfortrædere », sur Danmarks Statistik (consulté le )
  4. (da) « Her er regeringen Helle Thorning-Schmidt », sur dr.dk, (consulté le )
  5. (da) « Her er planen, der skal få danske soldater hjem », sur dr.dk, (consulté le )
  6. « Le Danemark ne veut pas accueillir ses interprètes afghans », sur lemonde.fr, (consulté le )
  7. (da) « Thorning præsenterer ny regering: Alle glæder sig », sur dr.dk, (consulté le )
  8. (da) « Farvel til en upopulær minister », sur information.dk, (consulté le )
  9. (da) « Her er regeringen Helle Thorning-Schmidt II », sur berlingske.dk, (consulté le )
  10. (da) « Folketingsvalg torsdag 18. juni 2015 - Valgte kandidater og stedfortrædere », sur Danmarks Statistik (consulté le )
  11. (da) « Fra sundhedsminister til udenrigsordfører », sur altinget.dk, (consulté le )
  12. (da) « Folketingsvalg onsdag 5. juni 2019 - Valgte kandidater og stedfortrædere », sur Danmarks Statistik (consulté le )
  13. (da) « Danmarks nye regering er nu på plads: Se hele Mette Frederiksens ministerhold her », sur dr.dk, (consulté le )
  14. (da) « Nick Hækkerup afviser at fyre nogen efter teleskandale », sur berlingske.dk, (consulté le )
  15. (da) « Hækkerup under pres: - Jeg ved, det ikke er mig, der har givet ordren », sur dr.dk, (consulté le )
  16. « Prison : le Danemark veut expédier 300 prisonniers au Kosovo », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  17. « Le Danemark d'accord avec le Kosovo pour l'envoi de 300 prisonniers », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  18. (da) « Hækkerup afviser regeringsindblanding i FE-sags sigtelser », sur tv2.dk, (consulté le )
  19. (da) « Nick Hækkerup stopper i politik », TV 2, (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

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