Nicholas Clive-Worms

Nicholas Clive-Worms
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Parentèle

Nicholas Clive-Worms est un milliardaire, financier[1] et ancien grand dirigeant français[2].

Il est le descendant d'Hippolyte Worms fondateur de Worms & Cie et d'Hippolyte Worms ancien dirigeant de la Maison Worms.

Famille

Nicholas Clive-Worms est le fils de Robert Clive et de Viviane Worms. Il est descendant de la famille Worms, dynastie de bâtisseurs d'un empire industriel et financier la Maison Worms & Cie. Il est un neveu de Jacqueline de Romilly.

Il épouse au palais de Blenheim[3] le 25 octobre 1997 l'héritière grecque Eugénie Livanos fils de l'armateur George Livanos et nièce de Stávros Niárchos, John Spencer-Churchill (1926-2014) Duc de Marlborough et de Aristote Onassis dernier épouse de Jacqueline Kennedy-Onassis[3].

Carrière professionnelle

Après des études à l'Institut d'études politiques de Paris et à Harvard Business School il préside les destinés de la Maison Worms & Cie[4].

Il est membre du conseil d'administration de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton[5],[6].

Il est président de la Banque Worms et est entre 1993 et 1998 président de Christie's [7]

Nicholas Clive-Worms est également actionnaire du joaillier Joël Arthur Rosenthal (JAR)[7].

En septembre 1997 François Pinault lance une OPA hostile sur le groupe familial face à Nicholas Clive-Worms[8].

Selon Mediapart, il est l'un des financeurs de l'Union pour un mouvement populaire en 2007 au début de la campagne de Nicolas Sarkozy[9].

En mai 2004 il cède son groupe à la famille Agnelli[10],[11].

En 2020 son patrimoine est établi dans les Bermudes[12].

Affaires judiciaires

En 1995 il est mis en examen avec Claude Pierre-Brossolette pour délit d'initié[13],[14].

Notes et références

  1. « Nicholas Clive Worms, banquier d'affaires : L'héritier apprend à partager », sur L'Express, (consulté le )
  2. « Four takeovers and a wedding », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
  3. « High life » 25 Oct 1997 » The Spectator Archive », sur The Spectator Archive (consulté le )
  4. « 100 fortunes », Le Nouvel Obs,‎ année 1970, p. 80 (lire en ligne).
  5. « LVMH : Gouvernance, Administrateurs, Dirigeants et Comités - Zonebourse », sur zonebourse.com (consulté le )
  6. « Nicholas CLIVE WORMS - Dirigeant de - |Verif.com », sur www.verif.com (consulté le )
  7. « Histoire », sur Vanity Fair, (consulté le )
  8. Nathalie Raulin et Renaud Lecadre, « Le patron d'Artémis lance une OPA hostile sur Worms & Cie. «Allo Worms? c'est Pinault!» », Libération (consulté le ).
  9. Fabrice Arfi, Mathilde Mathieu et Karl Laske, « Argent de l'UMP : la liste secrète », sur Mediapart, .
  10. « Worms & Cie : Nicholas Clive Worms laisse la main à la famille Agnelli », sur Les Échos, (consulté le ).
  11. « Nicholas Clive Worms », Les Échos, (consulté le ).
  12. Coline Emmel, « Le fisc bute sur les trusts bermudiens de Nicholas Clive-Worms », sur Gotham City, (consulté le ).
  13. Renaud de LA BAUME, « Deux pontes de la finance tombent de hautNicholas Clive Worms et Claude Pierre-Brossolette mis en examen pour délit d'initié. », sur Libération (consulté le )
  14. « Nicholas Clive Worms mis en examen pour délit d'initié », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
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