Néa Filadélfia

Néa Filadélfia
Rue Lavríou.
Nom local
(el) Νέα Φιλαδέλφεια
Géographie
Pays
Périphérie
Unité municipale
unité démotique de Néa Filadélfia (d)
District régional
Communauté démotique/locale
Commune of Nea Philadelfia, Attiki (d)
Municipalité
Altitude
110 m
Coordonnées
38° 02′ 06″ N, 23° 44′ 17″ E
Démographie
Population
25 198 hab. ()
Fonctionnement
Statut
Identifiants
Code postal
143 xx
Indicatif téléphonique
210
Site web

Néa Filadélfia (grec moderne : Νέα Φιλαδέλφεια), ou Nouvelle-Philadelphie, auparavant connue sous le nom de Podoníftis (grec moderne : Ποδονίφτης)[1], est une ancienne municipalité de Grèce ayant en 2011, 25 734 habitants.

Géographie

Initialement connue sous le nom de Podoníftis, elle doit son nom au ruisseau homonyme la délimitant[1].

Histoire

Délimitée par les cours d'eau de Podoníftis, Céphise et Giabourlá, la région est au départ connue sous le nom de Donorádes et constituée de terrains agricoles et de hameaux se trouvant sous la propriété du Saint-Sépulcre[1]. En 1927, à la suite de la catastrophe d'Asie mineure en 1922 et l'incendie de leur précédent camp situé dans le quartier athénien d'Ambelókipi en 1923, nombre de réfugiés Micrasiates s'installe à l'emplacement du lieu alors connu sous le nom de Podoníftis[1]. En 1932, ce nouveau camp de réfugiés adopte son nom actuel, Néa Filadélfia, en hommage à l'importante ville de l'hellénisme micrasiate, Filadélfia[1]. Malgré l'urbanisation grandissante de la région du bassin de l'Attique, Néa Filadélfia conserve de nombreux vestiges de son passé historique et de ses origines réfugiées[2].

Éducation

Néa Filadélfia accueille, au total, neuf écoles maternelles, huit écoles primaires, quatre colleges, trois lycées, ainsi que cinq lycées professionnels[3].

Sport

Néa Filadélfia est connue pour être le siège historique du club omnisports de l'AEK Athènes, après sa relocalisation en 1927, quelques années après sa fondation, en 1924, au centre-ville d'Athènes[1].

Aujourd'hui, elle accueille le nouveau stade de la section football du club, l'AEK Athènes FC, connu sous le nom de Stade Agia Sophia, inauguré le 30 septembre 2022 et construit sur les vestiges de l'ancien stade du club, le Stade Níkos Goúmas, sévèrement touché puis, par la suite, détruit, après le séisme de 1999 à Parnès[4],[5],[6].

Le club de handball du Ionikós de Néa Filadélfia est le plus titré du Championnat de Grèce masculin de handball avec 10 victoires entre 1980 et 1999[7].

Démographie

Année Population
1981 25 320
1991 25 261
2001 24 112
2011 25 734

Climat

Galerie

Notes et références

Références

  1. (el) Pávlos Methenítis, « Νέα Φιλαδέλφεια και ΑΕΚ: Μια ιστορία προσφυγιάς » [« Néa Filadélfia et AEK : une histoire de réfugiés »], sur news247.gr, News 24/7,‎ (consulté le ).
  2. Toússi 2014, p. 498.
  3. (el) « Σχολεία » [« Écoles »], sur dimosfx.gr, Dème de Néa Filadélfia-Néa Chalkidóna (consulté le ).
  4. (el) Giórgos Vassilíou, « AEK: Η κατεδάφιση του “Νίκος Γκούμας” (video, pics) » [« AEK : La démolition du « Níkos Goúmas » (vidéo, photos) »], sur novasports.gr, Novasports,‎ (consulté le ).
  5. (el) Dimítris Vérgos, « Ιστορίες από της Φιλαδέλφειας τα μέρη » [« Histoires en provenance de Filadélfia »], sur gazzetta.gr, gazzetta.gr,‎ (consulté le ).
  6. (el) Pantelís Tsobánis, « Νέα Φιλαδέλφεια, νέο γήπεδο, νέα ζωή » [« Néa Filadélfia, nouveau stade, nouvelle vie »], sur kathimerini.gr, I Kathimeriní,‎ (consulté le ).
  7. (el) A. Vazogiánnis, « Ιωνικός, το «πείραμα» της... Νέας Φιλαδέλφειας » [« Ionikós, l'« expérience » de... Néa Filadélfia »], sur amna.gr, Agence de presse athénienne et macédonienne,‎ (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (el) Evgenía Toússi, Ο αστικός χώρος ως πεδίο μετασχηματισμών υπό το πρίσμα του προσφυγικού ζητήματος: η περίπτωση της ευρύτερης περιοχής Αθήνας - Πειραιά [« L'espace urbain en tant que champ de mutation dans le contexte de la question des réfugiés : le cas de la région élargie d'Athènes et du Pirée »], Athènes, Université polytechnique nationale d'Athènes,‎ , 551 p. (DOI 10.12681/eadd/42796)

Liens

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