Moselle (AOC)

Moselle
Désignation(s) Moselle
Type d'appellation(s) AOC / AOP
Reconnue depuis 2010 (1951 pour l’AOVDQS)
Pays France
Région parente vignoble de Lorraine
Sous-région(s) Pays messin, val de Seille et val de Sierck
Localisation Moselle (dix-huit communes), Meurthe-et-Moselle (une commune)
Climat océanique à influence continentale
Sol argilo-calcaire plus ou moins caillouteux
Superficie plantée 66 hectares (en 2024)[1]
Cépages dominants auxerrois B[2]
pinot noir N
pinot gris G
Vins produits 68 % blancs, 26 % rouges et 5 % rosés
Production 2 039 hl (en 2024)[1]
Rendement moyen à l'hectare 36 hl/ha en blanc et 24 hl/ha en rouge (en 2024)[1]

Le moselle[3], ou vin de Moselle, est un vin français d'appellation d'origine contrôlée, dans le vignoble de Lorraine, qui comprend également l'AOC côte-de-toul, l'IGP côtes-de-meuse et l'IGP lorraine. C'est le vignoble d'AOC le plus septentrional de France.

Auparavant une appellation d'origine VDQS par l’INAO était en vigueur sous le nom « moselle ». La dénomination antérieure « vins de Moselle », qui avait vu le jour après la Seconde Guerre mondiale avec l'arrêté du , avait été remplacée par « moselle » le . Un classement en AOC à la suite de l'ouverture d’une procédure[4] a abouti favorablement le [5]. L’appellation d’origine contrôlée moselle entre en vigueur avec le décret du abrogeant l'arrêté de 1951[6].

Il s’agit de vins tranquilles blancs, rouges ou rosés, qualifiés couramment de « secs ». Les cépages majoritairement utilisés sont l’auxerrois (cépage originaire de cette région[7]) et le pinot noir. Six autres cépages sont autorisés par le cahier des charges.

Dans les années récentes, le vin blanc représente approximativement 60 % de la production, le vin rouge 32 % et le vin rosé 8 %[1].

À noter que sur la même aire sont aussi produits du vin de table et du vin mousseux, pour un volume équivalent [8].

Histoire

Période antique

C'est la cité de Trèves, située cent treize kilomètres plus au nord sur la rivière de la Moselle, choisie au IIIe siècle comme capitale de l’Empire romain d'Occident, qui joua un rôle moteur dans l’expansion de la vigne dans le pays messin (Divodurum)[9].

Au IVe siècle, le poète latin Ausone chante la beauté des coteaux mosellans couverts de vignes[10] :

« Quand l’azur du fleuve répète les ombrages de la colline, l’eau paraît avoir des feuilles, la rivière semble plantée de vignes[11]. »

Période médiévale et moderne

La culture de la vigne nécessitant une importante main d’œuvre, elle s'est implantée à la périphérie de zones urbaines. Ce fut le cas à Metz, où la toponymie en conserve la trace[12]. Le vin utile au culte est symbole de cohésion sociale et de pouvoir ; aussi les évêques de Metz, Toul et Verdun étaient les premiers viticulteurs.

Les communautés religieuses comme l'abbaye que fonda à Gorze l'évêque de Metz Chrodegang, en 749 ou l'abbaye Saint-Vincent fondée à Metz au Xe siècle propagèrent la culture et le savoir-faire de la vigne dans la région. Les familles nobles, telles les comtes de Vaudémont et les ducs de Lorraine furent également de grands propriétaires viticoles qui participèrent à étendre la réputation des vins de Lorraine par-delà les frontières.

Aux environs de Metz, parmi les vignobles en grand nombre, ceux de Lorry, de Longeville, de Lessy, d’Ancy et d’Augny étaient les plus réputés. Il y avait à Ars un canton appelé de Varennes, qui fournissait un vin excellent qui avait été jugé « digne de la table du roi »[réf. nécessaire][13].

Période contemporaine

XIXe siècle

En 1833, la vigne occupait en Lorraine 34 000 hectares. Avec l’annexion de l’Alsace-Lorraine en 1871, le vignoble mosellan devient la « Champagne allemande[10] ». En 1894, à Metz et ses alentours[14], 57 600 hectolitres sortent des « champagneraies » (domaines spécialisés dans les vins effervescents) 6 000 hectares sont exploités pour une production d'environ 400 000 hectolitres.

Depuis la fin du XIXe siècle, un échange commercial et technique avait lieu entre le vignoble champenois et le vignoble de Moselle. Les Champenois venaient en Lorraine acheter du vin sous pressoir qu'ils transformaient en Champagne, jusqu'à la création de l'appellation « champagne » en 1910. Un échange technique a néanmoins pu se poursuivre grâce à la présence, en Lorraine, de grands domaines produisant un vin mousseux dont l'Allemagne était friand.

Le phylloxéra fait son apparition en 1866 dans la région de Metz, puis atteint progressivement les autres régions lorraines qui subissent à leur tour ce fléau. En 1902, les autorités allemandes créent la station d’expérimentation viticole de Laquenexy afin de tenter de résoudre les problèmes de phylloxera.

XXe siècle

L’essor de l’industrie et la Première Guerre mondiale provoquent une pénurie de main-d’œuvre. Jusqu'à la fin de la guerre, la Moselle fait partie de l’Empire allemand qui ne protégeait guère les vins tranquilles, au profit des vins mousseux. Le vignoble de Rombas périclite en 1916. À la fin de la guerre en 1919, les vins locaux se retrouvent bien incapables de rivaliser avec les autres vins français, notamment les vignobles méridionaux pour lesquels le chemin de fer ouvre de nouveaux débouchés. En 1924, les Allemands concluent un traité préférentiel avec l’Espagne pour l’achat des vins, privant la région de son principal client. La perte du marché allemand ne sera jamais compensée par le marché français.

Les vignerons introduisent alors[Quand ?] de nouveaux cépages, en provenance des régions voisines : müller-thurgau du Jura suisse, gamay et pinot noir de Bourgogne. L’auxerrois, issu d’une recherche locale au centre de Laquenexy, est une création du docteur Werner, contrairement à ce que laisse croire son nom[7],[15]. Un lent travail d’acclimatation, de nouvelles techniques de vinification, permirent, au fil du temps, de reconstituer le vignoble, puis de retrouver progressivement un niveau de qualité reconnu par l’obtention d’une appellation d’origine délimitée vin de qualité supérieure au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

L’arrêté du classe les vins de Moselle en VDQS dans le cadre de la réglementation des prix. Le statut d’appellation d'origine vin de qualité supérieure (AOVDQS) est créé le . Mais le nombre de vignerons continue de décroître, malgré l'action continue du centre viticole de Laquenexy qui a créé des cépages depuis 1904[16], et continuera de fournir des pieds de vignes aux producteurs locaux jusqu'en 1992.

Les experts lui redonnant une partie de son aura d’antan, les meilleures sélections des producteurs luxembourgeois apparaissent dans les guides. Une partie de cette production provient en fait de la région de Sierck, en Moselle.

En 1986, bien que le département compte une surface de 900 hectares délimités en zone VDQS « Vin de Moselle », seuls une dizaine d'hectares sont alors en mesure de produire du vin de Moselle VDQS. La mobilisation des viticulteurs mosellans organisés en un Syndicat des viticulteurs de la Moselle va se conjuguer à l’action d'une commission départementale d’encouragement à la production viticole qui est créée dans un objectif de diversification agricole et de valorisation de l’image touristique du département. Des essais sur les cépages, les porte-greffes et les modes de conduite de la vigne sont ainsi menés par le centre viticole de Laquenexy en collaboration avec les viticulteurs, l'INRA de Colmar, le Centre technique interprofessionnel de la vigne et du vin (ITV) et l'INAO, sur une parcelle acquise à Scy-Chazelles par le Conseil général[16].

Depuis cette renaissance des vins de Moselle, le vignoble est en extension, malgré l'imbroglio cadastral que soulève la remise en exploitation des anciennes parcelles en lanière souvent à l’état de friche.

XXIe siècle

Le , l’Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) a validé la demande en cours et ainsi accordé la nouvelle appellation d’origine contrôlée « moselle »[5].

Étymologie

L'appellation s'appuie sur la rivière de la Moselle qui donne son nom au département homonyme français.

Vignoble

Présentation

Depuis le classement en AOC, le vignoble s’étend sur dix-neuf communes, soit les dix-huit communes du département de la Moselle suivantes[17]: Ancy-sur-Moselle, Ars-sur-Moselle, Contz-les-Bains, Dornot, Féy, Haute-Kontz, Jussy, Lessy, Lorry-Mardigny, Marange-Silvange, Marieulles, Novéant-sur-Moselle, Plappeville, Rozérieulles, Scy-Chazelles, Sierck-les-Bains, Vaux, Vic-sur-Seille, auxquelles s’est adjointe Arnaville, commune limitrophe en Meurthe-et-Moselle.

Les communes de l'appellation sont regroupées autour de trois ilots principaux[18] :

Orographie

La vigne mosellane occupe les pentes les mieux exposées (sud et sud-est) profitant des conditions optimales d’ensoleillement. L’altitude dépasse rarement 250 mètres.

La structure géologique des terrains mosellans fait se succéder des affleurements orientés nord-sud, produisant un paysage rythmé de côtes. On voit se répéter plusieurs fois trois éléments topographiques d’ouest en est : la plaine, la côte, le plateau, (relief de cuesta). Ces séquences sont très favorables aux vignes qui jouissent d’un ensoleillement matinal optimal. La pente amplifie l’insolation du fait d'une incidence des rayons du soleil plus propice à une maturation optimale.

Géologie

Le vignoble de Moselle est principalement installé sur le plateau liasique et triasique, à la bordure orientale du bassin parisien. Les sols du vignoble sont généralement argilo-calcaires, plus ou moins caillouteux.

Dans le détail, la géologie est différente dans les trois îlots :

Val de Seille

Le coteau principal repose sur un substrat du Keuper supérieur de Marsal composé de marnolites et de marnes irisées supérieures. Une petite partie du haut de la côte repose sur le Rhétien (Lias inférieur) composé de marnes roses et de grès interstratifié. Le bas de la côte se rattache au Keuper moyen de Marsal avec dolomies, marnes et grès. La présence d’éboulis calcaires du Sinémurien et Hettangien (Lias inférieur) présente des marnes et calcaires à gryphées. Aussi les terrains sont-ils lourds, argileux et calcaires, mais leur forte pente supprime tout risque d'hydromorphie.

Pays messin

Le versant à l'est de la Moselle où domine le Bajocien inférieur abrite les communes de Lorry-Mardigny, Marieulles, Vezon et Féy. Les coteaux plantés de vigne sont orientés à l'est, au sud-est et au sud. Le substrat est essentiellement constitué de Lias.

Les coteaux à l'ouest de la Moselle sont surmontés d'un substrat du Dogger datant du Bajocien supérieur et inférieur et, en allant vers l’ouest, du Bathonien.

Les vignes sont situées sur la pente est des coteaux. Elles reposent essentiellement sur le replat du Toarcien au bas de la falaise de l’Aalénien. La structure du sol se manifeste par des terrasses pierreuses et des sols plus argileux vers le bas. Ces sols sont en fait constitués d’un mélange d’argiles et d’éboulis calcaires qui en font un milieu très favorable pour la vigne. La proportion d’argiles augmente vers le bas de la pente.

Sur la commune de Lessy, le vignoble est plutôt assis sur un substrat de l’Aalenien, ce qui donne des sols argilo-calcaires. Du fait de l’existence du vallon, l’aire tourne son exposition davantage vers le sud-ouest[19],[20].

Val de Sierck

Au nord de la Moselle, à la frontière franco-luxembourgeoise, le vignoble est situé sur la rive gauche de la Moselle, sur les communes de Haute-Kontz, Contz-les-Bains et Sierck-les-Bains. Dans ce secteur, les couches sont plus anciennes du fait de l’inflexion de la Moselle vers l’est. Les substrats du Trias et du Lias composent le sous-sol. Les sols appartiennent généralement à la catégorie des sols hydromorphes alluviaux. Leur texture est fine sur les alluvions récentes et plus grossière sur les alluvions anciennes. Le substrat est toujours constitué par des grèves.

Climatologie

Le climat se caractérise par la combinaison d’influences continentales et océaniques, occasionnant des contrastes thermiques accusés entre été et hiver, la vallée de la Moselle bénéficiant de températures légèrement plus douces. La station météorologique de Metz-Frescaty (l'ancienne BA 128, à 192 mètres d'altitude : 49° 04′ 10″ N, 6° 07′ 31″ E) est représentative, mais les hivers sont un peu plus froids vers l'aval.

Relevés à Metz-Frescaty de 1961 à 1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,1 −0,5 1,7 4,3 8 11,2 12,9 12,7 9,9 6,5 2,4 −0,1 5,7
Température moyenne (°C) 1,5 2,8 5,8 9,1 13,2 16,4 18,4 18 15 10,6 5,3 2,4 9,9
Température maximale moyenne (°C) 4 6,2 9,9 13,9 18,3 21,6 23,8 23,4 20,2 14,7 8,3 4,9 14,1
Nombre de jours avec gel 16,5 14,4 10,6 3,6 0,3 0 0 0 0 1,8 9 15,2 71,4
Ensoleillement (h) 43,2 81,1 122,4 163,1 202,4 213,1 238,5 209,1 162,6 104 55,6 43 1 638,1
Précipitations (mm) 63,5 57,7 63,1 53,5 68,9 72 61,5 62,5 59,7 63,5 66,6 73 765,5
Source : infoclimat.fr[21].


Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Metz 1 638 h/an 765 mm/an 31 j/an 26 j/an 54 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an
Relevés à Metz-Frescaty de 1991 à 2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0,1 2,4 4,9 9 12,3 14,4 14 10,4 7,2 3,6 1 6,6
Température moyenne (°C) 2,7 3,6 7 10,5 14,5 17,9 20,1 19,7 15,7 11,3 6,5 3,5 11,1
Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,1 11,6 16 20 23,6 25,8 25,5 20,9 15,4 9,4 6 15,6
Nombre de jours avec gel 15,4 14 9,3 2,9 0,1 0 0 0 0 1,5 5,6 12,1 60,9
Ensoleillement (h) 51,9 76,5 130,7 178,2 206,2 213,7 221,1 213,4 160,7 99,5 47,3 40,4 1 639,6
Précipitations (mm) 61,9 56 51,1 45,1 56,9 56,1 59,8 59,3 61,5 64,8 64,5 76,5 713,5
Source : Météo-France[22].


Encépagement

Conformément au cahier des charges des vins d’appellation moselle du 26 septembre 2019[23] :

  • les vins blancs sont issus des cépages auxerrois B, müller-thurgau B, et pinot gris G comme cépages principaux et du gewurztraminer Rs, du pinot blanc B et du riesling B comme cépages accessoires. Les cépages principaux doivent représenter au moins 70 % de l’encépagement et la proportion du gewurztraminer Rs doit être inférieure ou égale à 10 % ;
  • les vins rosés sont issus du pinot noir N comme cépage principal (qui doit représenter au moins 70 % de l'encépagement) et du gamay N comme cépage accessoire ;
  • les vins rouges sont issus du seul cépage pinot noir N.

Méthodes culturales et réglementaires

Les vignes sont taillées, soit en taille courte (cordon de Royat double ou unilatéral), soit en taille Guyot simple ou Guyot double[23].

Rendements

Le cahier des charges fixe le rendement maximal à 68 hectolitres par hectare pour les vins blancs, 60 hl/ha pour les vins rosés et 55 hl/ha pour les vins rouges. Les rendements butoirs respectifs sont de 73 hl/ha, 66 hl/ha et 60 hl/ha.

Les données des années récentes sont les suivantes[1] :

  • pour les vins blancs :
Année Superficie (ha) Production (hl) Rendement (hl/ha)
2019 26 1 013 39
2020 27 1 088 41
2021 26 988 38
2022 29 1 462 50
2023 29 1 114 39
2024 38 1 391 36
  • Pour les vins rosés :
Année Superficie (ha) Production (hl) Rendement (hl/ha)
2019 21 769 36
2020 19 571 30
2021 16 442 28
2022 20 887 45
2023 19 552 29
2024 6,4 111 17
  • Pour les vins rouges :
Année Superficie (ha) Production (hl) Rendement (hl/ha)
2019 4 144 37
2020 4 140 35
2021 6 174 28
2022 4 201 48
2023 4 121 27
2024 22 537 24

Vins

Les vins de l’appellation moselle, vins tranquilles, peuvent être des vins blancs ou rosés qui sont des vins secs présentés usuellement en cépage pur avec mention du cépage ou issus d’assemblages de cépages sous l’appellation moselle, ou des vins rouges qui sont généralement assez souples et peu tanniques, présentés également en cépage pur ou en assemblage.

Les rosés sont habituellement qualifiés de vin gris du fait de leur robe d’un rose pâle souvent saumoné. Elle est due à la méthode de fabrication.

Économie

Structure des exploitations

Les parcelles sont des surfaces peu étendues. Il y a 19 vignerons répartis sur les trois territoires (pays messin, pays des Trois Frontières et secteur de Vic-sur-Seille)[8] qui commercialise leur production (liste non-exhaustive)[24] :

  • Domaine Buzea, à Ancy-Dornot ;
  • Domaine de la Croix de Mission, à Marange-Silvange ;
  • Domaine de la Joyeuse, à Ancy-Dornot ;
  • Domaine des Coteaux de Dornot, à Ancy-Dornot ;
  • Domaine des Hattes, à Marange-Silvange ;
  • Domaine du Stromberg, à Malling ;
  • Domaine Gauthier, à Vic-sur-Seille ;
  • Domaine les Béliers, à Ancy-Dornot ;
  • Domaine Maujard-Weinsberg, à Marange-Silvange ;
  • Domaine Mur du Cloître, à Haute-Kontz ;
  • Domaine Oury Schreiber, à Marieulles ;
  • Domaine Sommy, à Féy ;
  • Domaine Sontag, à Contz-les-Bains ;
  • Domaine Château de Vaux, à Scy-Chazelles ;
  • Domaine Vicus, à Vic-sur-Seille.

Culture

  • Jacques Brel évoque le vin de Moselle dans Jef en 1966[25] et Pierre Perret, en 1979 dans la chanson Mon p’tit loup.
  • Dans sa correspondance Wolfgang Amadeus Mozart écrit qu’il appréciait particulièrement le vin de Moselle[26],[27].
  • Dans Ondine, de Jean Giraudoux, acte I scène 7, Auguste indique que le vin qu'il a servi au chevalier est "un petit moselle bien loyal"[28].
  • Dans la version originale de l'épisode de Columbo intitulé « Quand le vin est tiré », l'assassin reconnaît la grande connaissance de l'inspecteur en matière de vins, signalant l'excellent choix d'un « Mosel » pour accompagner les huîtres. La version française parle de Sylvaner, lequel est produit en Alsace.

Notes et références

  1. « Portail de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects : superficies et volumes en production par produit », sur douane.gouv.fr (consulté le ).
  2. Le code international d'écriture des cépages mentionne la couleur du raisin de la manière suivante : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  3. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  4. Avis d'ouverture d'une procédure nationale en demande d’opposition d’une appellation d’origine contrôlée JORF no 0253 du 29 octobre 2008 p. 16455 texte no 79.
  5. INAO, « Principales conclusions du Comité national AOC viticoles »,
  6. Légifrance.fr, « Décret n° 2011-1532 du 14 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Moselle » », consulté le 20 décembre 2011
  7. Jardins fruitiers de Laquenexy, « 1902-1918 Les premières activités de la station viticole » (consulté le )
  8. « AOC Vins de Moselle | Label Qualité MOSL », sur www.mosl.fr (consulté le )
  9. Bernard Glanois, Les Vosges, Club Vosgien : Numéro spécial Eurorando 2016, Sensibiliser aux énergies alternatives, Fédération du Club Vosgien, (lire en ligne), Les vignobles des coteaux messins de Moselle, pages 22 et 23
  10. Jean-Marie Diligent, « Histoire de vignes, le vignoble mosellan », Vieilles maisons françaises, no 195,‎ , p. 54, 55
  11. Ausone, La Moselle (Wikisource), traduction Étienne-François Corpet.
  12. Notamment la rue de la Vignotte sur l'île Chambière, à proximité de l'abbaye Saint-Vincent à Metz.
  13. Voir l'article Le Pays messin au Moyen Âge.
  14. Château de Vaux, vins de Moselle
  15. www.vin-de-moselle.com, « Un vignoble plus que millénaire » (consulté le )
  16. Jardins fruitiers de Laquenexy, « Histoire du centre » (consulté le )
  17. Le vignoble en appellation s’étendait auparavant sur dix-neuf communes du département mosellan (arrêté du ) : Ancy-sur-Moselle, Châtel-Saint-Germain, Contz-les-Bains, Dornot, Féy, Haute-Kontz, Jussy, Laquenexy, Lessy, Lorry-Mardigny, Marange-Silvange, Marieulles, Novéant-sur-Moselle, Plappeville, Sainte-Ruffine, Scy-Chazelles, Sierck-les-Bains, Vaux, Vic-sur-Seille.
    La demande de classement en AOC prévoyait initialement d'étendre le conditionnement et la vinification à neuf communes de proximité immédiate : Rozérieulles, Ars-sur-Moselle, Petite-Hettange, Malling, Marsal, Berg-sur-Moselle, Ay-sur-Moselle, Lorry-lès-Metz et Moulins-lès-Metz.
  18. « Les appellations en Moselle », sur www.vinsvignesvignerons.com (consulté le )
  19. Rapport d’expertise délimitation parcellaire, Inao, 1984
  20. Projet de cahier des charges présenté à la commission permanente du Comité national des vins, eaux-de-vie et autres boissons alcoolisées à la séance du 11 juin 2008
  21. « Normales et records climatologiques à Metz-Frescaty 1961-1990 », sur infoclimat.fr.
  22. « Fiche 57039001 Metz-Frescaty » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr.
  23. « CAHIER DES CHARGES DE L'APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLÉE « MOSELLE » »
  24. « Les viticulteurs - AOC Vins de Moselle », sur www.vins-aocmoselle.fr (consulté le ).
  25. Youtube.com, « Jacques Brel - Jef (live) » (consulté le )
  26. Regensburg Tourismus GmbH, « Art, fêtes, congrès à Ratisbonne » (consulté le ) Wolfgang Amadeus Mozart à sa femme Constance le 28 septembre 1790 : « À Ratisbonne, nous avons somptueusement déjeuné, nous avions une musique de table divine, un service à l’anglaise et un vin de Moselle excellent ».
  27. « L’alcool coule à flots dans son œuvre ainsi que dans sa correspondance : que ce soit le vin (il aimait particulièrement le tokay et les vins de Moselle), la bière, le punch ou le champagne. » in Nathalie Krafft, « Mozart à table, un gros gourmand plutôt qu’un fin gourmet », Rue89, nouvelobs.com,
  28. « Ondine » (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • J. Barthel, Vignerons, Vignes et Vins en Pays messin, Metz, éd. Serpenoise, , 323 p..
  • R. Dion, Histoire de la vigne et du vin en France des origines au XIXe siècle, Paris, , 768 p..
  • Laure Gasparotto, « Le bel envol du vignoble de Moselle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne ).

Liens externes

Articles connexes

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