Mont-Notre-Dame

Mont-Notre-Dame

Panorama de Mont-Notre-Dame.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Soissons
Intercommunalité CC du Val de l'Aisne
Maire
Mandat
Dominique Lafleur
2020-2026
Code postal 02220
Code commune 02520
Démographie
Gentilé Mont-Nostradamien(ne)s
Population
municipale
742 hab. (2022 )
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 40″ nord, 3° 35′ 04″ est
Altitude 70 m
Min. 53 m
Max. 165 m
Superficie 9,63 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fère-en-Tardenois
Législatives 5e circonscription de l'Aisne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-Notre-Dame
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-Notre-Dame
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Mont-Notre-Dame
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Mont-Notre-Dame

Mont-Notre-Dame est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Situé sur l'axe Soissons - Reims, le village se situe approximativement à égale distance de ces deux villes (30 à 35 km).

Il se trouve dans l'aire d'attraction de Reims, dans la zone d'emploi de Soissons et dans le bassin de vie de Fismes[I 1].

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bruys, Chéry-Chartreuve, Lhuys, Paars, Quincy-sous-le-Mont, Tannières et Bazoches-et-Saint-Thibaut.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 9,96 km2 ; son altitude varie de 53 à 165 mètres[1].

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle est drainée par la Vesle, la Muze, le Murton[2] et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].

La Vesle, d'une longueur de 139 km, prend sa source dans la commune de Somme-Vesle et se jette dans l'Aisne à Ciry-Salsogne, après avoir traversé 52 communes[4].

La Muze, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune de Arcy-Sainte-Restitue et se jette dans la Vesle en limite de Mont-Notre-Dame et de Quincy-sous-le-Mont, face à Paars, après avoir traversé sept communes[5].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau du Bois de la Haute Bruyère (2 ha)[Carte 1],[6].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d'aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[7].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 739 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Braine à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme

Typologie

Au , Mont-Notre-Dame est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14].

Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,4 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (33 %), zones urbanisées (9 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[17].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Habitat et logement

En 2022, le nombre total de logements dans la commune était de 328, alors qu'il était de 329 en 2016 et de 312 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 88,6 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,8 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mont-Notre-Dame en 2022 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5 %) supérieure à celle du département (3,3 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Mont-Notre-Dame en 2022.
Typologie Mont-Notre-Dame[I 3] Aisne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,6 86,7 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5 3,3 9,7
Logements vacants (en %) 6,4 10 8

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Mons-Sanctæ-Mariæ (961) ; Mons-beate-Marie (1239) ; Mons-Beate-Marie-Magdalene (1267) ; Beata-Maria-de-Monte (1296)[18].

De l'oïl mont et du nom de Sainte Marie, remplacé par Notre Dame[19]. La Dame du nom de Mont-Notre-Dame n'est pas la Vierge Marie, mais sainte Marie-Madeleine[20].

Histoire

Préhistoire

Des outils de l’ère préhistorique (dits pièces chelleennes) ont été retrouvés au Mont Banni[21].

Moyen Âge

Dans « Histoire de la maison d'Aumale », Jacques d'Aumale nous renseigne sur les origines de la localité. Le village se serait dénommé au VIIe siècle Saurèle (en latin Saurelius), attesté sous la forme Sauriacum en 589[22] ; il prit sous Gérard de Roussillon le nom de Sainte-Marie du Pont.

Comme beaucoup de vicomtés et de vidamies, la vicomté du Mont Notre-Dame était à l'origine une tenure ecclésiastique, une « avouerie » concédée par l'abbaye du Mont Notre-Dame, bâtie au IXe siècle en l'honneur de Marie-Madeleine, par Gérard de Roussillon, comte de Provence et de Bourgogne, et sa femme Berthe, fille du comte de Soissons et petite-fille de Charlemagne. Leurs deux enfants, Théodore et Ave étant morts en bas âge, Gérard abandonna une partie de son domaine du Mont Notre-Dame à l'évêque de Soissons et aux clercs chargés de desservir la collégiale ; l'évêque en était le prévôt né, et le doyen du chapitre exerçait les fonctions curiales sur tout le territoire. Or, rapporte l'abbé Boileau, curé du Mont Notre-Dame dans une notice publiée par lui en 1931-32 sur sa paroisse[source insuffisante] : « Les archevêques de Reims et les évêques de Soissons, excédés des déprédations continuelles que les troupes de factieux et des gens sans aveux y exerçaient, prirent le parti de donner en fief une partie des terres de Bazoches à des gentilshommes - cadets de la maison de Châtillon (1040), qui se chargèrent du soin de revêtir le château de fortifications. Ces gentilshommes prirent la qualité de seigneurs de Bazoches, quoique vassaux des évêques de Soissons ». Quand un nouvel évêque de Soissons venait prendre son siège, on le faisait asseoir dans une chaire que portaient le comte de Soissons, les seigneurs de Pierrefonds, de Montmirail et de Bazoches.

En 1102, on trouve le nom de Gervais de Bazoches au bas d'une charte ; il y est qualifié de baron et devait être de plus « avoué » ou vicomte du Mont Notre-Dame. Il participa à la Première Croisade, et, après la mort d'Hugues de Fauquemberg, reçut le gouvernement des principautés de Galilée et de Tabarie, ou Tibériade. Fait prisonnier par les Seljoukides, il fut mis à mort à Damas. Le roi de Syrie se serait fait faire une coupe avec son crâne enrichi de pierreries.

Après ce Gervais, on sait peu de choses des vicomtes du Mont Notre-Dame jusqu'en 1226, date à laquelle l'évêque Jacques de Bazoches occupa le siège de Soissons, sacra Saint-Louis à Reims et obtint du Roi la dispense du service personnel aux armées, moyennant quoi il versa 120 livres au Trésor royal. En 1232, Nicolas III de Bazoches mourut à la Quatrième croisade.

En 1263, Milon de Bazoches, évêque de Soissons, sacra à Reims Philippe le Hardi. En effet, le sacre du roi revenait de droit à l'évêque de Soissons, au cas où le siège de Reims était vacant[réf. nécessaire]. En 1288, Simon de Bazoches, mentionné en plusieurs titres, eut procès avec l'évêque de Soissons, coseigneur du Mont Notre-Dame. Un Gérard de Bazoches fut évêque de Soissons. Le dernier seigneur de Bazoches, vicomte du Mont Notre Dame, aurait été Jean III de Bazoches et du Mont-Sainte-Marie, comte de Valois vers 1344 ; il se fit par la suite ordonner prêtre et mourut après 1348, sans laisser de postérité.

Le successeur de Jean III de Bazoches à la vicomté du Mont Notre-Dame fut Bernard de Moreuil-Soissons (branche cadette de Nesle-Soissons) dont les ascendances en la maison de Nesle et de Soissons ont été exposées par ailleurs en suite du mariage de Yolande de Soissons, sa mère, arrière-arrière-petite fille de Guillaume d'Eu, comte de Soissons avec Bernard, sire de Moreuil en Picardie (début du XIIIe siècle). La maison de Moreuil est connue depuis 1119. Bernard III de Moreuil se distingua aux Croisades. Jean de Moreuil fut tué à Azincourt en 1415.
« Le roi Philippe de Valois l'avait mis Bernard de Moreuil au nombre des seigneurs de sa Cour, en qui il avait le plus de confiance. Ce prince l'éleva d'abord au rang de chevalier, puis de conseiller ; il le fit ensuite Maréchal de France et le donna pour conseiller, c'est-à-dire pour gouverneur, à Jean, son fils aîné, duc de Normandie ».

« Le , année de la défaite de Crécy, Bernard fut nommé par le roi, général de l'armée de Picardie. Il vivait encore le . Il épousa Marguerite de Thorête, Dame d'Offémont, de laquelle il eut Roques, seigneur de Moreuil du Mont Notre-Dame et de Cœuvres. Roques fut frère de Thibault de Moreuil-Soissons qui devint vicomte du Mont Notre-Dame en 1391 ».

« Thibault se qualifiait seigneur de Moreuil, de Cœuvres et du Mont Notre-Dame, chambellan du Roi, capitaine et gouverneur de Soissons. Il portait les armes de France au lion naissant d'argent, armé et lampassé de gueules… Il mourut le laissant deux fils, Valeran et Bernard… « Bernard de Moreuil-Soissons », troisième du nom, succéda à son père dans la vicomté du Mont Notre-Dame. Il fut marié à N... d'Autrèches et n'eut qu'une fille, Jeanne, qui épousa un gentilhomme nommé Jean d'Aumale et lui porta en mariage la vicomté du Mont Notre-Dame »[23].

Temps modernes

Lors des Guerres de Religion, le village est saccagé par les Huguenots en 1568[21].

La collégiale est incendiée par les espagnols en 1650 pendant la guerre franco-espagnole[21].

Époque contemporaine

La gare de Mont-Notre-Dame, siituée sur la ligne de Trilport à Bazoches est mise en service le lors de la mise en service par la Compagnie des chemins de fer de l'Est de la section d'Oulchy - Breny à Bazoches[24], facilitant les déplacements des personnes et le transport des marchandises.

Durant la Première Guerre mondiale, l'hôpital d'orientation et d'évacuation (HOE) no 32, de 3 300 lits est implanté dans le village, le long de la route reliant Mont-Notre-Dame à Quincy-sous-le-Mont. Plus de 500 soldats y ont été enterrés dans un cimetière provisoire, avant que leurs corps soient transférés dans le cimetière de Braine[25]. L'hôpital est capturé le par les Allemands avec 700 blessés couchés et une grande partie de son personnel (425 sanitaires)[26].

Le village est occupé par les Allemands en 1918, durant la seconde bataille de la Marne[21].

À la fin de la guerre, le village est très largement détruit[27] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [28].

Lors de la fermeture de la section La Ferté-Milon et Fismes le en raison de sa vétusté et du coût élevé qu'aurait nécessité sa remise en état, la gare de Mont-Notre-Dame ferme[29].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Soissons du département de l'Aisne[I 1]

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Braine[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fère-en-Tardenois[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Aisne.

Intercommunalité

Mont-Saint-Martin est membre depuis 1998, comme la plupart de celles du canton de Braine, de la communauté de communes du Val de l'Aisne[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
avant 1813 juin 1821 Louis Anne Antoine d'Aumale   Mort en fonction
         
avant 1874 1875 M. Huvenoit[30]    
         
février 1945 ou avant[31]   André Poniatowski[32]   Prince, chef d'escadron, ingénieur, industriel
Officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945 , Médaille des Évadés
Maire pendant plus de 40 ans[33]
         
         
avant 1988   Lucien Bove    
         
mars 2001 février 2011[34] Martine Blanc[35]   Démissionnaire
avril 2011[36] janvier 2019[37] René-Claude Rondeaux DVD Professeur des écoles
Mort en fonction
mars 2019[38] En cours
(au 28 janvier 2025[39])
M. Dominique Lafleur   Retraité de la gendarmerie
Réélu pour le mandat 2020-2026[40]

Équipements et services publics

Population et société

Les habitants sont les Mont-Nostradamiens et les Mont-Nostradamiennes[21].

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2022, la commune comptait 742 habitants[Note 4], en évolution de +0,54 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
453451511562600619646665621
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
630608577567554541542531573
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
547569565717770749550610599
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
700715653580617633645649736
2018 2022 - - - - - - -
735742-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Sainte-Marie-Madeleine  Classée MH (1886, 1998)[44], reconstruite en 1929-1933 par les architectes Georges Grange et Louis Bourquin à l’emplacement de l’ancienne collégiale médiévale, dynamitée par les Allemands en août 1918. L'édifice actuel, de style art déco, conserve de l'ouvrage antérieur sa crypte et le mur ouest du bras nord du transept, et se caractérise par une silhouette imposante et des références stylistiques mêlant influences romane et gothique.
    A l'intérieur, le chemin de croix et la chaire ont été réalisés par le sculpteur rémois Ernest Sediey, les fresques sont d'Eugène Chapleau et les vitraux ont été conçus par René Bour et réalisés par le maître-verrier parisien Jacques Damon.
    Ce chantier constitue la reconstruction d'église après la Première Guerre mondiale la plus vaste et la plus coûteuse du département de l'Aisne. L'église est inaugurée le par l'évêque de Soissons Ernest Mennechet[45].

On peut également signaler :

  • Monument commémoratif du cimetière militaire de l'HOE 32[25].
  • Ferme du Mont Banni[21].
  • La source de la Fontaine aux Loups[21].

Personnalités liées à la commune

  • Guillaume II, empereur d'Allemagne, visite la collégiale Sainte-Marie-Madeleine le [46]. L'édifice, miné par les Allemands, est détruit le après la reprise du village par les Français.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • Carte spéciale des régions dévastées : 33 SE, Soissons [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

Notes et références

Notes

  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Mont-Notre-Dame » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

Autres sources

  1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Sandre, « le Murton »
  3. « Fiche communale de Mont-Notre-Dame », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  4. Sandre, « la Vesle »
  5. Sandre, « la Muze »
  6. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Mont-Notre-Dame et Braine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Reims », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 184.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1591.
  20. Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiastique » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 323.
  21. « MONT-NOTRE-DAME (circuit Mont Notre Dame) », Les randonneurs de Betheny, Centre social de Betheny, (consulté le ).
  22. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 256.
  23. Jacques d' Aumale et Christian d' Aumale (relecteur et correcteur.), Histoire de la maison d'Aumale, Édition à compte d'auteur, , 421 p. (BNF 36687739).
  24. Journal officiel de la République française du 29 mai 1894 - Avis du ministère des Travaux publics, p. 2855, sur gallica.bnf.fr.
  25. Émile Grare, « Cérémonie au cimetière de l'H.O.E.32 de Mont-Notre-Dame pendant la guerre de 1914-1918 », sur https://www.chemindesdames.fr/ (consulté le ).
  26. François Olier, « L’hôpital d’évacuation de Mont-Notre-Dame (HOE 32) sous la botte allemande (27 mai-27 juillet 1918) », sur https://hopitauxmilitairesguerre1418.overblog.com, (consulté le ).
  27. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  28. Journal officiel du 28 octobre 1920, p. 16685.
  29. « La ligne SNCF entre Fismes (51) et La Ferté Milon (02) bientôt fermée pour les voyageurs », sur France 3 Champagne-Ardenne, (consulté le ).
  30. Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1875, Reims p185.
  31. Lettre du maire André Poniatowski adressée au préfet de l'Aisne le 26 février 1945, reproduite dans {{Lien web url=https://storymaps.arcgis.com/stories/f8112402613946c690bf47b26feda636 |titre=Seconde Guerre mondiale, résistance, déportation |date=3 décembre 2024 |éditeur=Archives départementales de l'Aisne |consulté le=5 août 2025}}.
  32. Mathieu Nival, « John Willard Marie André PONIATOWSKI », sur https://gw.geneanet.org/ (consulté le ).
  33. Laurence Picano, « Les Poniatowski dans un livre sur le Soissonnais », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux André Poniatowski ont marqué l’Aisne. L’un a été châtelain de Limé et son fils maire de Mont-Notre-Dame. L’ouvrage « Des princes dans l’Aisne » le raconte ».
  34. « Démission du maire de Mont-Notre-Dame : Avant de nouvelles élections, la réaction des conseillers », L'union l'Ardennais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  36. « Mont-Notre-Dame : La création d'un syndicat scolaire est à l'étude », L'union l'Ardennais,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu le 1er avril 2011, à la suite de la démission de Martine Blanc, René-Claude Rondeaux, maire, a présenté ses premiers vœux au nom du conseil municipal. ».
  37. « Décès du maire en pleine cérémonie des vœux », Courrier picard,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Un nouveau maire à Mont-Notre-Dame après le décès de René-Claude Rondeaux », sur lunion.fr, (consulté le ) « Ce vendredi soir, le conseil municipal de Mont-Notre-Dame s'est réuni afin de procéder à l'élection du maire, à la suite de l'élection municipale récente, organisée après le décès de René-Claude Rondeaux. Après une minute de silence à la mémoire de ce dernier, Dominique Lafleur a été élu maire à l'unanimité. ».
  39. « Une école et une cantine toutes neuves prévues à Mont-Notre-Dame », L'Union ,‎ (lire en ligne , consulté le ) « La commune de Mont-Notre-Dame envisage d’importants travaux à l’école primaire. Le dossier doit être déposé le 20 février 2025. Tandis que les travaux du terrain multisports vont débuter en mars 2025 ».
  40. « Municipales à Mont-Notre-Dame: Dominique Lafleur réélu maire », L'Union ,‎ (lire en ligne , consulté le ).
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  44. « Église paroissiale Sainte Marie-Madeleine », notice no PA00115818, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine », notice no IA02002156, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Le Kaiser au Mont-Notre-Dame. 17 juin 1918. le Mont-Notre-Dame en 1914. L’église du Mont-Notre-Dame en 1914. le portail.eglise du… », 19F16, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
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