Moniteur vinicole

Moniteur vinicole

Pays France
Zone de diffusion France
Langue français
Périodicité bi-hebdomadaire
Genre organe de la production et du commerce des vins et des spiritueux
Date de fondation 1856

Directeur de publication Paul Le Sourd (1867-1907)
Terrel Des Chênes, E.(1875-1881)
ISSN 1148-4330
Supplément

Le vigneron du midi

Le Moniteur vinicole est un journal de presse écrite, publié depuis 1856, spécialisé dans le monde économique de la vigne et du vin.

Histoire

Le Moniteur vinicole, journal de Bercy et de l'entrepôt est fondé en 1856[1], par les négociants en vin de l'entrepôt de Bercy. C'est alors un hebdomadaire[2]. Selon le journaliste viticole Hervé Lalau, c'est « le plus ancien journal de la filière en France »[3].

Il est d'abord publié par Henri Plon[4].

Le journal annonce sur sa couverture qu'il offre des articles portant sur les « méthodes de culture, la distillerie, les procédés de conservation, le traitement et l'amélioration des vins », et contient des conseils destinés « au grand producteur comme au modeste vigneron, au marchand de vin, au distillateur ou au liquoriste ».

Selon, Graham Harding de l'École de commerce de Bourgogne, lorsqu'en 1860, le ministre britannique William Gladstone décide d'abaisser les tarifs imposés sur les vins de France afin de protéger sa population de la consommation de liqueurs sucrées au contenu d'alcool élevé venant des pays du Sud de l'Europe, il ouvre le marché aux vins français plus légers, ce que le Moniteur ne manque pas de faire savoir à ses lecteurs, martelant sans répit l'intérêt de cette décision pour les producteurs et négociants exportateurs français[5].

Le chercheur Stéphane Le Bras dans une thèse de 2013, centrée sur le métier de négociant en vin dans l'Hérault au XXe siècle, note qu'en 1952 alors que ce métier y est en déclin, le Moniteur vient à son secours et publie dans un numéro spécial, un dessin en quatrième de couverture, montrant l'ensemble des activités du négociant local, avec pour légende « Pour prospecter efficacement les distributeurs des places de consommation, rien [ne] peut remplacer un commerce expéditeur, nombreux et prospère »[6].

Notes et références

  1. « Le Moniteur vinicole (Paris) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. Éric Glatre, Histoire(s) de vin, vol. 2, Éditions du Félin, , 452 p. (DOI 10.14375/np.9782384911738), p. 284.
  3. Les5duvin, « Le classement de 1856, ou la géographie mouvante de la vigne en France », sur Les 5 du Vin, (consulté le ).
  4. Patricia Sorel, Plon: Le sens de l'histoire (1833-1962), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-4368-3 et 978-2-7535-5588-4, DOI 10.4000/books.pur.47172, lire en ligne).
  5. (en) Graham Harding, « The Economy of Wine in Age of Mistrust: The Butler and the Cellar in Victorian England », sur academyofwinebusiness.com.
  6. Stéphane Le Bras, « Au cœur du marché. Les négociants en vins dans l’Hérault au XXe siècle », AFHé,‎ (DOI 10.58079/aqht, lire en ligne).

Liens externes

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