Monique Andreas Esoavelomandroso
| Monique Andreas Esoavelomandroso | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Secrétaire général de la Commission de l'océan Indien | |
| – (4 ans et 10 jours) |
|
| Prédécesseur | Wilfrid Bertile |
| Successeur | Callixte d'Offay |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Fort-Dauphin (Colonie de Madagascar) |
| Date de décès | (à 79 ans) |
| Nationalité | Malgache |
| Diplômée de | Université de Pittsburgh |
| Profession | Fonctionnaire |
Monique Andreas Esoavelomandroso, née le et morte le 17 mars 2025[1],[2], est une femme politique malgache, plusieurs fois ministre.
Biographie
Elle est née à Fort-Dauphin (aujourd'hui Tolanaro), situé sur la pointe sud-est de l'île, à l'époque coloniale, et a grandi dans la ville de la côte ouest de Tuléar (maintenant Toliara), recevant une éducation religieuse au sein de l’Église luthérienne[3]. Elle effectue des études sur l'audit financier, à Paris et à l'université de Pittsburgh[4].
Elle travaille ensuite dans l'administration. À partir de 1971, elle exerce des responsabilités ministérielles dans différents ministères : de l'Animation rurale, de la Finance et de l'Économie, de la Population (y compris la Gestion des femmes et des Affaires familiales entre 1977-1993) et du Budget[3],[4]. En 2003-2004, elle est nommée ministre chargé de la décentralisation, du développement des provinces autonomes et des communes[4]. Elle est l'épouse de Manassé Esoavelomandroso[4], qui prend la tête en 2008 du parti LEADER-Fanilo (Libéralisme économique et action démocratique pour la reconstruction nationale), fondé initialement par Herizo Razafimahaleo[5].
De 2004 à 2008, elle assure les fonctions de secrétaire général de la Commission de l'océan Indien, désignée à ce poste lors du 20e Conseil de ministres des pays membres les 26 et à Moroni, aux Comores[4]. Elle est remplacée à ce poste, qui tourne entre les États membres, par Callixte d'Offay, jusqu'alors ambassadeur des Seychelles en France[6].
Elle est ensuite nommée médiatrice de la République de Madagascar, pour un mandat de 6 ans, avec la responsabilité de veiller au respect des droits des citoyens face à l'État[7].
Monique Esoavelomandroso est décoré de la Grand Croix, 2e classe de la Légion d'honneur malgache le [8].
Monique Esoavelomandroso est décédé le , à l'âge de 79 ans[9].
Références
- ↑ « Nécrologie: Monique Andréas Esoavelomandroso n’est plus », sur newsmada.com, (consulté le )
- ↑ « Conseil de l’ordre national : Monique Andreas Esoavelomandroso s’est éteinte, hier - Midi Madagasikara », sur midi-madagasikara.mg, (consulté le )
- « Flash Madagascar. Numéro Spécial », Organisation des Nations unies, , p. 4 (lire en ligne)
- (en) Philip Allen et Maureen Covell, Historical Dictionary of Madagascar, Scarecrow Press, , 420 p. (ISBN 978-0-8108-4636-4), p. 220–221
- ↑ Dominique R., « Madagascar : Leader-Fanilo - Manassé Esoavelomandroso succède à Herizo Razafimahaleo », Midi Madagasikara, (lire en ligne)
- ↑ Juliette Rengeval, « Callixte d'Offay, Secrétaire général de la Commission de l'Océan Indien », Radio France internationale, (lire en ligne)
- ↑ Maholy, « La Médiature de la République présentée à Antsiranana », La Tribune de Diego, (lire en ligne)
- ↑ midi Madagasikara, « Andréas Monique Esoavelomandroso : Elevée au grade de Grand Croix de deuxième classe de l’ordre National », midi-madagasikara.mg, (lire en ligne)
- ↑ « NECROLOGIE – Monique Andréas Esoavelomandroso s’éteint à 80 ans », 2424.mg, (lire en ligne)
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