Monastère de Loge à Caudebec-en-Caux
| Monastère de Loge à Caudebec | |
| Présentation | |
|---|---|
| Culte | Catholique romain | 
| Rattachement | abbaye Saint-Wandrille | 
| Début de la construction | 650 | 
| Fin des travaux | VIIe siècle | 
| Date de démolition | IXe siècle | 
| Géographie | |
| Pays | France | 
| Région | Normandie | 
| Département | Seine-Maritime | 
| Ville | Caudebec-en-Caux | 
Le monastère de Loge[1] ou Abbaye de Logium était un monastère bénédictin pour femmes fondé vers la fin du sur le site de Caudebec ou à proximité; qui n'existe plus depuis le IXe siècle[2]. Il se situait sur le territoire de la commune de Rives-en-Seine.
Historique
Sa toponymie a pour racine la « loge » au sens de « cabane », c'est-à-dire petite habitation, peut-être en référence à un hameau celte qui s'était dressé à cet endroit.
Le monastère aurait été créé pour les femmes vers 650 par Saint Wandrille, peu de temps après la création de l'abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle située non loin[1]. La seule abbesse dont le nom ait été retenue est Wilsa, mère de l'ermite Milon. celle-ci serait entrée au monastère de Logium au même moment que son mari et son fils entrait à l'Abbaye de Fontenelle[1].
Des chartes mentionnent des donations faites au monastère de Loge par la reine Bathilde à la fin du VIIe siècle, un passage de la geste des abbés de Fontenelle et au IXe siècle une donation par l'abbé de Fontenelle saint Anségise[3],.
Saint Milon, moine de l'abbaye Saint-Wandrille, construisit près de la rivière de Fontenelle un ermitage, dit « La grotte de Milon », pouvant abriter une vingtaine d'anachorètes, et une petite église.
L'Abbaye de Logium ravagé par les Normands[3] a disparu vers le IXe siècle[4].
Topographie
Il ne reste rien des bâtiments de cette abbaye et son emplacement exact n'a pas pu être établi par l'archéologie.
Un emplacement à l'endroit où le ruisseau de Fontenelle se déverse dans la Seine a été évoqué, mais le site marécageux ne se prête guère à la construction d'un monastère et l'embouchure de la rivière Rançon correspond au quai de Saint-Vulfran, port de l'Abbaye de Fontenelle. Le site de l'actuelle ville de Caudebec-en-Caux semble plus adapté pour un monastère disposant d'un port . Ce monastère aurait disposé de deux églises: l'abbatiale, à l'emplacement de l'actuelle église Notre-Dame de Caudebec-en-Caux et l'église funéraire Saint-Pierre-des-Planques, à l'endroit de l'actuelle place d'armes[4][1] Les moines de l'abbaye Saint-Wandrille expliquent la démolition de cette dernière en 1727 en raison de son état de délabrement.
.Notes et références
- Jacques Le Maho, « L'abbaye mérovingienne de Logium à Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime) », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 82, no 208, , p. 5 - 39 (lire en ligne, consulté le )
 - ↑ « Caudebec-en-Caux », sur www.patrimoine-normand.com, (consulté le )
 - Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la haute Normandie, volume 1, p. 88-89.
 - Caudebec-en-Caux Saint-Wandrille-Rançon (Rives-en-Seine), Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande, coll. « Au fil des patrimoines », (ISBN 978-2-95589450-7), p. 6.
 
Pour approfondir
Articles connexes
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