Monastère Saint-Michel-au-Dôme-d'Or de Kiev

Monastère Saint-Michel-au-Dôme-d'Or

Vue d'ensemble du monastère
Existence et aspect du monastère
Existence Monastère toujours actif
État de conservation Monastère reconstruit après l'Indépendance de l'Ukraine
Nom local En ukrainien : Михайлівський золотоверхий монастир ; en russe : Михайловский златоверхий монастырь
Identité ecclésiale
Culte Culte orthodoxe, rattaché à l'Église orthodoxe d'Ukraine
Type Monastère d'hommes
Présentation monastique
Patronage Saint Michel, patron de Kiev
Historique
Fermeture Détruit au XXe siècle durant la période soviétique
Architecture
Dates de la construction (1108-1113), et plus spécifiquement, le réfectoire (1713), la porte (1760) et la tour du monastère (1716–1719)
Éléments reconstruits Entièrement reconstruit dans les années 1990, cathédrale inaugurée en 1999
Styles rencontrés Style baroque ukrainien
Protection Registre national des monuments immeubles d'Ukraine[1]
Localisation
Pays Ukraine
Oblast Oblast de Kiev
Ville Kiev
Coordonnées 50° 27′ 20″ nord, 30° 31′ 22″ est
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Géolocalisation sur la carte : oblast de Kiev

Le monastère Saint-Michel-au-Dôme-d'Or (en ukrainien : Михайлівський золотоверхий монастир ) est un monastère ukrainien situé place saint-Michel dans la ville de Kiev . Le monastère est construit sur la rive ouest du Dnipro, sur le bord d'une paroi rocheuse escarpée, au nord-est de la cathédrale Sainte-Sophie. Le bâtiment se trouve dans la « Ville Haute », noyau historique et quartier administratif de Kiev, et domine la partie commerçante de la ville, le quartier du Podil. C'est un modèle d'architecture de style baroque ukrainien.

Le monastère est dans la juridiction de l'Église orthodoxe d'Ukraine. Il est dédié à saint Michel, patron de Kyïv.

Histoire

Construction

C'était un des plus anciens monastères de Kiev. Il date du début du XIIe siècle, et a été édifié entre 1108 et 1113. Il a été détruit dans les années 1930, pendant la période soviétique et reconstruit dans les années 1990 en style baroque ukrainien.

Certaines parties de l'édifice étaient plus récentes : le réfectoire a été construit en 1713, la porte en 1760 et la tour du monastère de 1716–1719.

Époque soviétique

Dans le cadre du transfert du pouvoir soviétique en Ukraine de Kharkiv à Kiev, le gouvernement décide de raser des bâtiments historiques. L'Académie nationale des sciences d'Ukraine, ayant alors subi une purge, statue sur la possibilité de raser ce site, dont elle conteste l'ancienneté ; le seul scientifique qui refuse de signer cet acte de destruction, Mykola Makarenko, est exilé à Tomsk où il meurt exécuté en 1938. Le 26 juin 1934, les mosaïques byzantines sont démontées et sont exposées à l'Académie russe des Beaux-Arts de Leningrad. La destruction du monastère commence au printemps 1935 par la démolition des dômes dorés, et se poursuit jusqu'au avec le dynamitage de la structure de la cathédrale.

Reconstruction

À partir des années 1970, des projets de reconstruction voient le jour mais c'est avec la décision du conseil municipal de Kiev en 1973 que commencèrent les actions de protection par la préservation du site. Il faut attendre 1991 et la chute de l'URSS pour que le projet de reconstruction soit repris. En 1997, des plans sont approuvés par les autorités et des fouilles archéologiques entreprises. La cathédrale reconstruite est inaugurée le .

Dans la ligne des réalisations monumentales des rives du Dniepr

Le monastère s'inscrit dans une série de monuments ponctuant la ligne des collines escarpées des rives du Dnipro (de l'amont vers l'aval) : monument à saint Volodymyr , monument aux droits de Magdebourg, arche de la Liberté du Peuple ukrainien, monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale, et statue de la Mère-Patrie. Si le sommet des collines était surtout occupé par de multiples églises et monastères, nombreux sont ceux qui ont été dynamités par les autorités soviétiques dans les années 1920 et 30. On compte aujourd'hui (de l'amont vers l'aval) le monastère de Saint-Cyrille, l'église Saint-André, l'église de la Dîme (détruite), le monastère Saint-Michel-au-Dôme-d'Or (détruit pour laisser place à un ensemble monumental à Lénine et reconstruit), la tombe d'Askold, la Laure des Grottes de Kiev et le monastère Saint-Michel-de-Vydoubytch.

Mosaïque

Notes et références

  1. numéro : 80-391-9007

Voir aussi

Articles connexes

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