Mohamed Agha-mir
| Mohamed Agha-mir | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (3 ans, 6 mois et 24 jours) |
|
| Élection | 30 novembre 1958 |
| Circonscription | Orléansville |
| Législature | Ire (Cinquième République) |
| Groupe politique | RNUR |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Mohammed Ould Mir Agha-Mir |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Méchaia (Algérie) |
| Date de décès | (à 68 ans) |
| Lieu de décès | Sidi Bel Abbès (Algérie) |
| Nationalité | Française |
Mohamed Agha-mir, né le à Rezaïna Gheraba, commune de Méchaia (aujourd'hui El Biod), en Algérie[1], et décédé le à Sidi Bel Abbès, est un militaire et homme politique français.
Biographie
Carrière militaire
Il s'engage au 5e régiment de spahis algériens (RSA) en 1922. Passant ensuite par le 2e RSA, le 7e RSA et le 9e RSA, il monte peu à peu en grade, ses supérieurs remarquant ses compétences et son dévouement. Il combat en particulier comme maréchal des logis au 7e RSA pendant la guerre du Rif et est cité à l'ordre du régiment en . Il est promu officier au titre indigène le , sous-lieutenant au 9e RSA. Il sert ensuite à nouveau au 2e RSA en Algérie puis 7e RSA à Montauban. Revenu au 2e RSA en 1938, il est chef de peloton au sein de ce régiment à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. Lors de l'attaque allemande dans les Ardennes, il participe aux opérations de retardement menées par son unité. Il est fait prisonnier lors de la bataille de La Horgne le . En 1947, il est cité à l'ordre de l'armée pour son comportement en mai 1940[2].
Libéré pour raisons de santé en , il rejoint le 2e RSA en Algérie en . Il est ensuite détaché au cabinet du gouverneur d'Algérie. Il est nommé chef d'escadrons en 1951 puis prend sa retraite de l'armée en 1952[2].
Carrière politique
À la suite de sa carrière militaire, Mohamed Agha-mir entame une carrière politique et, lors des élections législatives de 1958 en Algérie française, se fait élire député de la cinquième circonscription d'Orléansville (1958-1962).
Décorations
Il a reçu les décorations suivantes[2] :
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs ()
- Chevalier de la Légion d’honneur ()
- Croix de guerre 1939-1945 ()
- Officier de l'Ordre du Ouissam alaouite ()
- Officier de la Légion d'honneur ()
Notes et références
- ↑ Base Léonore
- Thierry Moné, 15 mai 1940, le mercredi de La Horgne : de la mémoire à l’histoire. : La campagne de mai-juin 1940 de la 3e Brigade de Spahis (thèse de doctorat en Histoire), Université Paris 4 Paris-Sorbonne, (lire en ligne), « Notice n° 01. AGHA MIR (1904-1970) », p. 478-482
Liens externes
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