Mirabelle Kajenjeri

Mirabelle Kajenjeri
Mirabelle Kajenjeri le 13 octobre 2024 après un concert avec l'Orchestre Arcangelo au Théâtre Charcot de Marcq-en-Baroeul
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Conservatoire royal de Bruxelles (d)
Hochschule für Musik, Theater und Medien Hannover
Activités
Pianiste, conférencière, violoniste
Autres informations
Site web

Mirabelle Kajenjeri est une pianiste, violoniste et conférencière française de parents burundais et ukrainien.

Biographie

Enfance, formation et débuts

Mirabelle Kajenjeri est née en 1998 en Ukraine, de parents Burundais et Ukrainien[1],[2]. Elle commence le piano à trois ans et le violon à l'âge de six ans en Ukraine[3]. Sa mère fait de la danse classique et son père joue d'un instrument traditionnel burundais. Elle poursuit sa formation à Roubaix dans le nord de la France et au Conservatoire royal de Bruxelles en Belgique[3].

Parcours

Mirabelle Kajenjeri est boursière du programme Yehudi Menuhin Live Music Now (2019) et de la Fondation Yamaha Music Europe Allemagne (2020). Elle étudie en France au Conservatoire de musique de Roubaix, puis en Belgique au Conservatoire royal de Bruxelles. En 2024, elle intègre la Chapelle musicale Reine Élisabeth dans la classe de Frank Braley et Avedis Kouyoumdjian[4].

Selon La Libre Belgique, Mirabelle Kajenjeri captive son public avec :

« Un toucher unique, maîtrisant les plus grandes acrobaties dans un (discret) sourire, désarmante de naturel et de générosité. »

La pianiste française est récompensée de nombreux prix, notamment le premier prix du Concours international de piano de Santa Cecilia (2021) et le deuxième prix du Kissinger KlavierOlymp (2023). Elle est également lauréate du Concours Reine Élisabeth (2025)[5],[6].


Son récital, qui s'inspire de la nature, la spiritualité et les émotions, mêle des œuvres classiques à un répertoire moins connu. Elle fait dialoguer le Feuillet d'album de la compositrice française Marie Jaëll avec le cycle Miroirs de Ravel. La sonate Le Sermon du feu de Rautavaara se trouve en contraste avec les joyaux lyriques de Liebesleid et de Liebesfreud, initialement composés pour violon par Fritz Kreisler et transcrits pour piano par Serge Rachmaninoff[7].

Notes et références

  1. https://www.spectable.ch/artiste/mirabelle-kajenjeri
  2. « Mirabelle Kajenjeri • biographie pianiste • C. Bechstein », sur www.bechstein.com (consulté le )
  3. « Mirabelle Kajenjeri, piano | Les Festivals de Wallonie 2023 », sur www.lesfestivalsdewallonie.be (consulté le )
  4. « Mirabelle Kajenjeri », sur Musicchapel, (consulté le )
  5. « Mirabelle Kajenjeri », sur Concours Reine Elisabeth, (consulté le )
  6. « Mirabelle Kajenjeri », sur Concours Reine Elisabeth, (consulté le )
  7. « Mirabelle Kajenjeri », sur Flagey, (consulté le )

Liens externes

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