Mihai Caraman

Mihai Caraman
Biographie
Naissance

Oancea (d)
Décès
(à 95 ans)
Bucarest
Nationalité
Activité

Mihai Caraman, né le et mort le 25 juillet 2024 à Bucarest[1], est un général communiste roumain de la Securitate qui, durant la période 1958-1968, aurait organisé et dirigé un réseau d'espionnage contre l'OTAN, dit « réseau Caraman », à Paris, sous couverture de conseiller commercial de l'ambassade de Roumanie[2], réseau dont le travail aurait aussi profité au KGB[3].

Après l'ouverture du rideau de fer, la DST, qui affirme avoir démantelé le « réseau Caraman », aurait pris attache avec Mihai Caraman[4], entre-temps devenu directeur du Serviciul de Informații Externe (SIE, service de renseignement extérieur) de la Roumanie post-communiste, de 1990 à 1992. Invité en France pour révéler des secrets concernant ses anciennes taupes en France, il aurait affirmé à Raymond Nart et à son service que le ministre Charles Hernu aurait été un agent coopté des services roumains3.

Pendant ce temps, Manfred Wörner, secrétaire général de l'OTAN, annonce qu'il refuse tout dialogue avec la Roumanie, alors en démarche de pré-adhésion à l'organisation atlantiste, tant que Mihai Caraman, qui avait espionné l'OTAN, serait à la tête du SIE

Références

  1. (es) Raúl Sánchez Costa, « Muere a los 95 años Mihai Caraman, el espía rumano que se infiltró en la OTAN para robar documentos », sur El País, (consulté le )
  2. Pierre Accoce et Daniel Pouget, Le Réseau Caraman, Fayard, Paris 1972, ASIN: B0000DT98Q et Gérald Arboit, Des services secrets pour la France
  3. Roland Cătălin Pena, Evenimentul zilei du 5 septembre 2016 [1] consulté le 8 septembre 2016
  4. Marc Semo, La Roumanie cherche la trace d'Hernu. Côté services secrets, ni confirmation ni démenti de l'accusation d'espionnage, dans Libération du 1er novembre 1996

Liens externes

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