Mignonne, allons voir si la rose

Mignonne, allons voir si la rose
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Langue
Publication
Les Amours
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Sujet
La jeunesse, la vieillesse, la mort, le temps et l'amour

Mignonne, allons voir si la rose est l'un des poèmes les plus célèbres de Pierre de Ronsard, écrit en . Il est recueilli dans le Livre I du recueil Les Odes, publié en 1550.

Ce poème évoque la jeunesse qui passe comme le temps d'une fleur. Cette méditation sur la vieillesse et la mort est un thème récurrent dans la littérature tant religieuse que profane (voir le Recueil des plus illustres poèmes de Jacques Lagniet), aussi bien que dans les arts, à cette époque. Il renouvelle ainsi le topos littéraire du tempus fugit, le passage du temps.

Genèse et publication

Cette ode, inspirée du poète latin Ausone[1] (Idylle 14), est publiée pour la première fois sous le titre « Ode à Cassandre » (généralement identifiée à Cassandre Salviati, fille d'un banquier italien) avec quelques autres odes à la fin de l'édition augmentée des Amours de 1553, avant d'être intégrée aux quatre livre d'Odes publiés en 1555.

Postérité

Fichier audio
Interprétation en quatuor de la polyphonie de Guillaume Costeley.
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Ce poème a inspiré une chanson polyphonique à Guillaume Costeley (1530-1606) et une autre à Jean de Castro (1540-1600)[2], pendant cette même période de la Renaissance.

Mignonne, allons voir si la rose a aussi été mis en musique, toujours au XVIe siècle, par Jehan Chardavoine, qui en a fait une chanson populaire à une voix, publiée dans son Recueil des plus belles et excellentes chansons en forme de voix de ville tirées de divers auteurs et poètes françois tant anciens que modernes ausquelles a été nouvellement adaptée la musique de leur chant commun[3]. C'est le premier recueil de chansons populaires françaises à avoir été imprimé (1576).

Ce poème a été mis en musique au XIXe siècle par Richard Wagner (1813-1883), lors de son séjour à Paris en 1839-1841 (sous la forme d'un lied pour une voix et piano WWV 57).

Il l'a encore été par Cécile Chaminade (1857-1944) en 1894.

Le groupe français de musique médiévale Les Ménestriers propose sa propre interprétation de la version de Jehan Chardavoine dans son album, intitulé Les Ménestriers paru en 1971[4].

La chanteuse et animatrice de télévision pour enfants française Dorothée enregistre sa propre interprétation du poème qu'elle chante sur la mélodie de Jehan Chardavoine, dans le cadre de la rubrique Discopuce de l'émission Récré A2. Son interprétation, orchestrée et arrangée par son habituel compositeur, le musicien Gérard Salesses, paraît sur son album intitulé Le jardin des chansons album 3 et sur son 45 tours Longue durée 5 titres livre-disque Le jardin des chansons volume 1, tous deux sortis chez AB Productions en 1982.

Notes et références

  1. Voir le poème d'Ausone, Les Roses.
  2. Ronsard et les Néerlandais, sur le site allmusic.com, consulté le 25 octobre 2014
  3. Partition de l'Ode à Cassandre, sur le site Gallica de la BNF.
  4. Album "Les Ménestriers", sur le site discogs.com

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Pierre de Ronsard, Œuvres de P. de Ronsard, gentilhomme vandomois. Tome 2 / avec une notice biographique et des notes, par Ch. Marty-Laveaux, (lire en ligne)
  • Pierre de Ronsard, Œuvres complètes, tome I, éd. par J. Céard, D. Ménager et M. Simonin, Paris, Bibliothèque de la Pléiade, 1993

Liens externes

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