Michel Abadie

Michel Abadie
Michel Abadie vers 1919.
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Michel Abadie, né le à Ayzac-Ost (Hautes-Pyrénées) et mort le le à Savigny-en-Sancerre (Cher)[1], est un instituteur, écrivain et poète naturiste français

Il écrivit notamment L’Angélus des sentes en 1901[2]. Il est publié par la Bibliothèque de l'Association fondée par Fernand Clerget en 1895.

Biographie

Né dans les Hautes-Pyrénées en 1866, Michel Abadie naît en pleine campagne où il vivra une enfance heureuse qu'il contera dans certains de ses poèmes. Ses études le conduisent à Tarbes où, vers 15 ans, il rencontre Jules Laforgue qui lit ses premières vers et qui restera son ami jusqu'à sa mort. Après avoir publié son premier recueil de poèmes bigourdans, Pécats de yoénesso, en 1887, Abadie commence à diriger une revue littéraire intitulée La Fraternité Littéraire[3].

Peu de temps après, il est nommé instituteur dans le Cher à Savigny-en-Sancerre le contraignant à quitter sa province natale. Une fois arrivé sur place, il se dédie à la vie culturelle de la ville en fondant plusieurs groupements artistiques ou d'éducation populaire, tels que les Veillées berrichonnes et en réalisant des conférences à Bourges et à Saint-Amand[4]. En 1888, il fait paraître Le mendieur d'Azur puis Sanglot d'extase en 1891. Dans le même temps, il collabore à la revue La Plume, organe du mouvement symboliste, et à d'autres publications littéraires et pédagogiques. Multipliant les écrits et les publications de recueils, il continue à diriger certaines revues comme La Vie libre et Le Centaure[3].

Juste avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il perd sa fille et publie quelques poèmes avant d'être enrôlé dans l'armée. Il meurt d'épuisement en 1922[3].

Œuvres

  • 1887 : Pécats de yoénesso
  • 1888 : Le Mendieur d'azur
  • 1891 : Sanglots d'extase
  • 1895 : Le Pain qu'on pleure
  • 1896 : Le Dimanche au village[5]
  • 1897 : Les voix de la montagne
  • 1897 : Anthologie des instituteurs-poètes, en collaboration avec Martial Besson (1856-1945)
  • 1901 : L’Angélus des sentes[6]
  • 1907 : Hugo, poète social (conférence faite à Bourges, dont le texte sera publié en 1911)
  • 1910 : Le Cœur de la forêt

Notes et références

  1. Jacques Denizet, Berry : cadre naturel, histoire, art, littérature, langue, économie, traditions populaires, Paris, C. Bonneton, , chap. 8, p. 228
  2. Michel Crouzet, Stendhal : Mémoire de la critique, Paris, Presses Paris Sorbonne, (ISBN 2-84050-070-1 et 9782840500704), p. 455
  3. « Michel Abadie : poète Pyrénéen », En cournè det houéc : journal des cours d'adultes du département des Hautes-Pyrénées,‎ , page 12 (lire en ligne)
  4. « Michel Abadie », La Revue de la Nièvre et du Centre,‎ , page 185 (lire en ligne)
  5. Catulle Mendès, Le mouvement poétique français de 1867 à 1900, Paris, Slatkine, , 340 p. (ISBN 2-05-101274-1 et 9782051012744), p. 3
  6. Michel Abadie, L’Angelus des Sentes, Bibliothèque de l’Association, (lire en ligne)

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