Menhirs de Kerangosquer
| Menhirs de Kerangosquer | ||||
|   Le Grand menhir.  | ||||
| Présentation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Autre(s) nom(s) | Pierre du coq (grand menhir) | |||
| Type | menhir | |||
| Période | Néolithique | |||
| Protection | Classé MH (1971, Grand menhir) | |||
| Caractéristiques | ||||
| Matériaux | granite | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 47° 50′ 47″ nord, 3° 45′ 46″ ouest | |||
| Pays | France | |||
| Région | Bretagne | |||
| Département | Finistère | |||
| Commune | Pont-Aven | |||
|   Géolocalisation sur la carte : Finistère 
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) 
Géolocalisation sur la carte : France 
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Les menhirs de Keransgosquer sont deux menhirs situés sur la commune de Pont-Aven, dans le département du Finistère en France.
Historique
En 1835, le Chevalier de Fréminville mentionne deux menhirs « l'un près de la ferme de Kerangosquer, a quinze pieds et demi de hauteur ; l'autre, dans la lande de Kerveguelen, est une belle aiguille brute de dix-sept pieds d'élévation ». Cette description est reprise ultérieurement par plusieurs auteurs à la fin du XIXe siècle (Ogée, R-F. Le Men, Flagelle). Le plus grand menhir est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1971[1].
Description
Le grand menhir est un bloc de granite de 5,50 m de hauteur pour une largeur à la base variant de 1,15 à 2,50 m selon les côtés. La face nord est quasiment verticale. La face orientale comporte à 1,30 m de hauteur une gravure en forme de croix pattée[2] de 0,40 m de hauteur.
Le second menhir est situé à moins de 150 m au nord-ouest du grand menhir. C'est une dalle de granite de 3,30 m de hauteur mesurant 2,60 m de largeur à la base pour une épaisseur maximale de 1,15 m. Sa face nord est assez plane tandis que sa face sud est bombée et comporte plusieurs rigoles d'érosion[2].
Légendes et traditions
Le grand menhir est appelé la pierre du Coq. Selon une légende, le coq qui garde le menhir en sort deux fois par an, à Pâques et à Noël, au premier coup de minuit et chante pour inciter les passants à chercher le trésor enfoui sous le menhir qui se soulève à cette occasion[2].
Notes et références
- ↑ « Menhir », notice no PA00090292, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
 - Sparfel et Pailler 2011.
 
Annexes
Bibliographie
- René-François Le Men, « Statistique monumentale du Finistère (époque celtique) », Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, vol. 4, , p. 126 (lire en ligne)
 - Louis Flagelle, « Notes archéologiques sur le département du Finistère », Bulletin de la Société académique de Brest, , p. 38 (lire en ligne)
 - Paul du Châtellier, Les Époques préhistoriques et gauloises dans le Finistère. Inventaire des monuments de ce département, des temps préhistoriques à la fin de l'occupation romaine, Rennes, Plihon et Hommay, , p. 352
 - Yohann Sparfel et Yvan Pailler, Inventaire des monuments du Néolithique et de l'Age du bronze dans le Finistère, vol. II : Arrondissement de Quimper, SRA Bretagne, (lire en ligne), p. 315.
 
Articles connexes
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