Melrand

Melrand
De haut en bas, de gauche à droite : le manoir de Kerhoh et son vieux puits, le calvaire de Melrand, la chapelle Notre-Dame de Locmaria.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Baud Communauté
Maire
Mandat
Charles Boulouard
2020-2026
Code postal 56310
Code commune 56128
Démographie
Gentilé Melrandais
Population
municipale
1 559 hab. (2022 )
Densité 39 hab./km2
Population
agglomération
13 500 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 58′ 52″ nord, 3° 06′ 37″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 161 m
Superficie 40,39 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontivy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Melrand
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Géolocalisation sur la carte : Morbihan
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Melrand
Liens
Site web http://www.melrand.fr/

Melrand [mɛlʁɑ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. La présence d'un tumulus à Saint-Fiacre datant de l'âge du bronze atteste d'un peuplement ancien du territoire.

Toponymie

La mention la plus ancienne du nom de Melrand est attestée en 1125 dans le cartulaire de Redon, sous la forme de Melran parrochia. En 1273, le nom s'écrit Melrant, en 1387 on trouve la forme actuelle de Melrand. Les archives de Rohan notent Melrerant, Melrant en 1514, Melran en 1536 avant de prendre la forme définitive de Melrand. L'orthographe du mot Melrand a peu varié au fil des siècles et sa forme actuelle est utilisée depuis le XVIe siècle[1].

L'étymologie du toponyme Melrand est discutée (grammatici certant). Les hypothèses s'appuient sur la langue bretonne usitée dans la commune depuis l'arrivée des Bretons en Armorique[2]. :

  • Mel pourrait correspondre à la forme bretonne de saint Méloir, fils de saint Méliau, un des premiers princes de Cornouaille qui vivait vers le VIe siècle. En 1596, l'église paroissiale est désignée « Ecclesia Sancti Melorici » en latin, c'est-à-dire « l'église Saint-Méloir ». Méloir et Méliau furent tous deux assassinés par Rivoad frère du second. Et comme le breton Ran signifie « fraction, partie » d'un territoire en français, Mel-Ran voudrait donc dire « territoire dédié à saint Méloir ».
  • Selon une nomenclature de Melrand de 1836, la commune de Melrand tire son nom de mel ou mellat, jeu de la soule en usage dans les campagnes bretonnes du Moyen Âge à la Révolution. Pour gagner la partie, les deux équipes de joueurs en lice ne devaient pas sortir d'un espace limité matérialisée par des éléments naturels (comme un ruisseau par exemple), section de territoire nommée ran en breton. D'où Mell et Ran.
  • Une autre interprétation citée dans le dictionnaire celtique de Johann Kaspar Zeuss, donnerait à mel la signification de guerrier, soldat (Cf. Mael en vieux-breton) et ran signifiant partie, lot. Melrand signifierait le « fief de Mael », territoire donné en partage à ce guerrier.
  • Autre hypothèse : en breton mell veut dire grand et rann une partie ou fraction. Or la paroisse de Melrand serait issue d'une séparation d'avec la paroisse de Bieuzy, d'où peut-être Mell et Rann.

Mêlrant en breton.

Géographie

Localisation

Melrand est une commune rurale appartenant à la communauté de communes du pays de Baud. Le bourg de Melrand, situé presque au centre de la commune, est situé à vol d'oiseau à 14 km au sud-est de Pontivy, 15 km au nord-ouest de Baud, à 32 km au nord-est de Lorient et à 45 km au nord-ouest de Vannes.

Paysage et relief

La superficie de la commune est de 4 039 hectares dont 432 hectares de bois. La commune présente un relief très vallonné. L'altitude la plus élevée (161 mètres) est sur la butte située au nord du village de Saint-Fiacre, mais de nombreuses autres buttes, restées boisées, parsèment le territoire communal, par exemple autour de Kercloarec (elle atteint 149 mètres, presque à la limite nord de la commune), celle de Manéguen (134 mètres, dans l'angle nord-est du finage communal), etc.. De manière générale, les altitudes les plus élevées sont dans les parties ouest et nord-ouest de la commune, elles s'abaissent dans la partie orientale du territoire communal lorsqu'on s'approche de la vallée du Blavet, ce fleuve côtier coulant à 37 mètres d'altitude à son entrée dans le territoire communal (confluence avec le Houé) et à 30 mètres à sa sortie (confluence avec le Brandifrout). Le bourg, en position relativement centrale dans la commune, est vers 70 mètres d'altitude.

Les terrains en forte pente sont délaissés par l'agriculture. Le sous-sol est de constitution granitique (batholite de Pontivy-Rostrenen situé à l'ouest du Blavet).

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Blavet, la Sarre, le Brûlé ou Brandifro et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].

Le Blavet, d'une longueur de 149 km, prend sa source dans la commune de Bourbriac et se jette dans le canal de Nantes à Brest en limite de Plélauff et de Gouarec, après avoir traversé 31 communes[4]. Le Blavet, dont le cours est canalisé, matérialise à l'est la limite communale. Plusieurs écluses jalonnent le cours du Blavet : d'amont en aval l'écluse du Moulin Neuf, l'écluse de Boterneau et l'écluse de Tréblavet.

La Sarre, d'une longueur de 35 km, prend sa source dans la commune de Lescouët-Gouarec et se jette dans le Blavet à Pluméliau-Bieuzy, après avoir traversé neuf communes[5]. Les caractéristiques hydrologiques de la Sarre sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 2,09 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 33,6 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 45,9 m3/s, atteint le [6]. L'étang de Kerstraquel, situé sur la Sarre juste au sud-ouest du bourg de Melrand, d'une superficie de 2 hectares, est entouré d'un sentier piétonnier, offre un espace de loisirs et est fréquenté par les pêcheurs[7].

Le Brandifrout, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Bubry et se jette dans le Blavet à Quistinic[8].

La commune est également arrosée par l'Houé et le Brandifrout, deux affluents du Blavet. Le Brandifrout matérialise la limite communale au sud avec Quistinic tandis que le Houé matérialise la limite communale avec Pluméliau-Bieuzy a l'est.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[10]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 984 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Plouay à 18 km à vol d'oiseau[12], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 149,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Paysages et habitat

La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage (transformé par le remembrement effectué dans la décennie 1970) avec un habitat dispersé en de nombreux écarts constitués de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées. La commune a conservé son caractère rural, même si des lotissements se sont créés principalement à l'est du bourg depuis les Trente Glorieuses, principalement de part et d'autre de la chapelle Saint-Laurent[16].

Transports

Melrand est à l'écart des grands axes de circulation : le bourg est desservie par la D 2 qui vient côté sud-ouest de Bubry et va vers le nord-est en direction de Le Sourn et par la D 142 qui vient côté sud-est de Saint-Barthélemy et se dirige côte nord-ouest vers Guémené-sur-Scorff. La partie orientale de la commune est traversée par la D 156 qui vient côté sud-ouest de Quistinic et se dirige côte nord vers Bieuzy.

Trois écluses (Moulin Neuf, Boterneau, Tréblavet) se trouvent sur le Blavet canalisé à la limite orientale de la commune, les maisons éclusières et le chemin de halage se trouvent sur la rive gauche, qui n'appartient pas à la commune de Melrand.

La ligne ferroviaire d'Auray à Pontivy longe la vallée du Blavet, mais sur la rive gauche et ne passe donc pas sur le territoire communal, même si elle en est proche ; la commune fut desservie toutefois par la gare de Saint-Rivalain, situé en Saint-Barthélemy.

Urbanisme

Typologie

Au , Melrand est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[18]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,5 % 100
Terres arables hors périmètres d'irrigation 40,9 % 1666
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,5 % 22
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 29,3 % 1196
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,6 % 146
Forêts de feuillus 12,5 % 508
Forêts de conifères 2,3 % 92
Forêts mélangées 7,9 % 321
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,6 % 25
Source : Corine Land Cover[21]

Morphologie urbaine

La population de Melrand se disperse dans environ 150 écarts ou lieux-dits, appelés communément villages. Les villages sont constitués le plus souvent de deux ou trois habitations voire d'une seule habitation (moulin, ferme isolée). Le bourg de Melrand constitue la principale agglomération et concentre l'ensemble des commerces et des services. La plupart des villages sont attestés depuis le XVIe siècle. Quelques-uns sont attestés dès le XIIIe siècle, leur graphie ayant quelque peu évolué depuis cette époque : Dissez er Lann, Loch-Paul, Logmaria, Roezfaux, Coz Iahan, Qoet Bocen, Sanct Rivallen, Villa Tanguy, Villa Robert correspondent respectivement aux villages actuels de Divelan, Lapaul, Locmaria, Le Rufau, Goëjan, Cabossen, Saint-Rivalain, Guertanguy, Keroperh[22].

Logement

En 2016 on recensait 1 159 logements à Melrand. 777 logements étaient des résidences principales (67,0 %), 215 des résidences secondaires (18,5 %) et 167 des logements vacants (14,4 %). Sur ces 1 159 logements, 1093 étaient des maisons (94,2 %) contre 42 seulement des appartements (3,6 %). Sur les 777 résidences principales, 160 avaient été construites avant 1919, soit un taux de 20,6 %. Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Melrand en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.

Le logement à Melrand (56) en 2016.
Melrand[23] Morbihan[24] France entière[25]
Résidences principales (en %) 67,0 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 18,5 18,0 14,4
Logements vacants (en %) 14,4 7,5 8,1

Habitat

Le bâti de type traditionnel, construit avec des matériaux locaux, reste néanmoins important, particulièrement dans les hameaux.

Histoire

Antiquité

La voie romaine allant de Vorgium (Carhaix) à Darioritum (Vannes]) en passant par le site de Castennec traversait le territoire actuel de la commune de Melrand. Relativement bien conservé jusque-là, cette voie fut détruite au milieu des années 1950 par les travaux de construction de la route de Toulmelin à Bieuzy, les travaux de remembrement achevèrent sa destruction. Elle traversait le ruisseau l'Houée à proximité du moulin de Keralain, pénétrait la commune de Melrand et suivait l'ancien chemin passant près de Kerhenry, Divelann, Le Lain, Kerprat, Saint-Fiacre, Kerroh, Kercaradec pour rentrer dans Guern entre Keraudic et Montguern.

Une autre voie romaine moins connue reliant Civitas Aquilonia (Quimper) à Condate Riedonum (Rennes) en passant par le site de Castennec traversait aussi le territoire actuel de la commune. Son tracé est moins certain. Selon A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, cette « voie romaine dite Chaussée Ahès traverse cette commune en direction de Pluméliau »[26].

Les vestiges de thermes ou d'une briqueterie consistant en des tuiles et des murs en brique furent mis au jour par un paysan près du village de Kerven-Lapaule en 1899. Malheureusement le site fut saccagé dans l'espoir d'y trouver un quelconque trésor. Paul Aveneau de la Garancière en fait la description suivante :

« Le bâtiment, bien qu'ayant été partiellement détruit se présente sous forme d'un rectangle de 3,50 m de long sur 2,55 m de large, divisé en 6 réduits de chaque côté, séparés chacun par des murs en brique, au centre un couloir voûté de 0,63 mètre de large. Le toit, entièrement couvert de tuiles, est à 1,50 mètre du sol. L'accès côté Nord-Ouest mesure 0,90 mètres. »

La voie romaine passait à 800 mètres de l'édifice[27].

Moyen-Âge

Origines

Il est traditionnel de faire de Melrand une commune bretonne issue de l'émigration de Bretons chassés de Grande-Bretagne par les Anglo-Saxons (Ve siècle) et qui s'installent le long des cotes et des rivières en défrichant des terres peu habitées. Située aux confins de Cornouaille et du Vannetais, Melrand et les villages qui la composent doivent en effet leur toponymie au breton que parlaient les nouveaux arrivants. Mais le toponyme qui dérive probablement de « Rann » (partie) suggère un démembrement tardif et ne peut en aucune façon être celui d'une paroisse primitive[28]. La paroisse de Melrand, en raison de sa grande étendue, était divisée en six frairies : Guélédic, Henuenne, Coët-Sulan, Coulegot, Kergaro et le Bourg[29]

Selon A. Marteville et P. Varin, « près du confluent de la Sarre et du Blavet est une grotte taillée dans le roc, et ayant environ dix pieds de profondeur. Selon la tradition, cette grotte fut la demeure de saint Rivalin, que l'on venait implorer en temps de sécheresse pour obtenir de la pluie »[26].

XIIe siècle

La paroisse de Melrand est mentionnée pour la première fois dans un acte écrit en 1124. Dans cet acte, Alain de Rohan, vicomte de Castennec et frère de Geoffroy, vicomte de Josselin, fait une donation pour l'établissement d'un monastère à Castennec. Dans la paroisse de Melrand, il donne la moitié des villages nommés villa Guileric et villa Botbenalec (aujourd'hui Bonalo) ainsi que deux parties de la dîme de la moitié de ces deux villages[27].

XIIIe siècle

À partir de 1273, la quasi-totalité de la paroisse de Melrand relève de la Vicomté de Rohan à la suite de la mise en vente par le duc de Bretagne des importantes possessions qu'a la baronnie de Lanvaux dans les paroisses de Melrand, Remungol et Moréac et leur achat par les Rohan[27].

XVe siècle

Selon un aveu de 1471, Melrand était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[30].

Selon Jean-Baptiste Ogée, en 1440 le manoir de Keruhant appartenait à Bertrand de Saint-Nouan ; en 1530, Menesguen à Guillaume Cor ; Quen, au sieur de Kerveno et la Salle au Sieur de Callac.

Douze terres nobles (Boterbley, le Boterff, Cabocen, Coetsulan, le Fos, Kergaro, Kerjoli, Le Lain, Manéguen, Le Nénec, Quenetevec, La Salle) étaient attestées dans la paroisse de Melrand au Moyen-Âge, mais une seule salle seigneuriale subsiste de nos jours, celle de Boterff[31].

La majorité des tenures étaient à domaine congéable soumis à l'usement de Rohan[Note 3], les autres étant des métairies relevant du domaine de la seigneurie de Rohan. Le domanier, en vertu de l'usement de Rohan, n’avait pas le droit de vendre ni de modifier ses édifices sans l’autorisation du propriétaire foncier, c'est-à-dire du seigneur, d'où un immobilisme de l'habitat[31].

Temps modernes

XVIe siècle

Au mois de , les auxiliaires espagnols au service du duc de Mercœur pillèrent toutes les paroisses voisines de Guémené, et Melrand dut verser la valeur de 14 fouages d'un coup (registre paroissial)[32], ce qui représentait une somme d'argent considérable et causait la ruine et le malheur des habitants.

À la suite de la visite au mois de septembre 1599 par le sieur Le Goff de l'église, des ornements et des objets mobiliers, la fabrique de la paroisse a ordre de réparer l'église et le presbytère et de faire quelques acquisitions dans un délai de deux mois, sous peine d'amende et de prison. Le recteur paiera la quarte partie (registre paroissial)[33].

XVIIe siècle et XVIIIe siècle

Selon un procès-verbal datant de 1690, les seigneurs de Kermeno étaient prééminenciers et fondateurs de l'église paroissiale[34].

Selon un rapport de l'intendant de Jean-Baptiste des Gallois de La Tour datant de 1733 l'élevage et les cultures céréalières prédominent à Melrand, même si d'autres productions sont citées : cidre, miel, lin et chanvre (y compris la fabrication de toiles).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Melrand en 1778 :

« Melréand ; dans un fond à 10 lieues au Nord-Ouest de Vannes, son évêché ; à 22 lieues trois quarts de Rennes ; et à 3 lieues un quart de Pontivi, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploermel, et compte 3 000 communiants[Note 4] : la cure est à l'Ordinaire. Le territoire est arrosé des eaux de la petite rivière de Sare, et renferme des terres bien cultivées, beaucoup de landes : on y fait du cidre[35]. »

Révolution française

Melrand est érigé en commune en 1790 et devint même chef-lieu de canton, inclus dans le district de Pontivy. Mais en 1801 Melrand est incorporé dans le canton de Baud.

Jean-Toussaint Duparc, pourvu par le Pape, devint recteur de Melrand le , succédant à Augustin Barday, décédé ; il ne prêta point le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre réfractaire ; on ignore ce qu'il devint pendant la Révolution, mais fut à nouveau recteur de Melrand après le Concordat[36].

XIXe siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Melrand en 1853 :

« Melrand : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale ; brigade de gendarmerie à pied. (..) Principaux villages : Quillivro, Kerroux, Kertanguy, Loesanzun, le Roux, Kerduic, Tréblavet, Kermarquer, Kerlay, Kerlibihan, Kergarff, Kervran, Kermandio-Kervern, la Paul, Kermer-Manévan, Kerloirec, Kerperh, Kerstable, Manihel, Kervallan, Grand-Kerguelen, Kercaire, Gueriche. Superficie totale : 4 045 hectares, dont (..) terres labourables 2 165 ha, prés et pâturages 541 ha, bois 80 ha, châtaigneraies 5 ha, vergers et jardins 52 ha, et landes et incultes 1 092 ha (..). Moulins de Kerevin, Coëtpossen, de la Madelaine, Talroch, du Poul, Manéguen. Le bourg de Melrand, situé sur un plateau peu élevé, et presque au centre de la commune, est à peu de distance de la rivière de Sarre. Le sol est généralement peu productif; les meilleures parties sont celles qui avoisinent le Blavet et celles qui entourent le bourg. Le froment est à peine cultivé ; mais le seigle, l'avoine, le mil, le blé noir et même le chanvre y viennent bien. L'assolement en cette commune est de cinq ans, y compris une année de repos que l'on donne aux terres, suivant l'ancienne et déplorable coutume. Le pays est en général boisé, mais en bois de haie plus qu'en bois isolés. L'agriculture a fait en Melrand des efforts extraordinaires, et l'on peut dire en thèse général que les terres qui n'y sont pas cultivées ne méritent pas de l'être. (..) Il y a en Melrand une assez jolie chapelle dite de Locmaria, au village de ce nom. (..) L'église de Melrand a été récemment rebâtie. Une année ayant suffi à construire toute la maçonnerie. (..) Il y a foire à Saint-Fiacre le premier samedi de mars et le deuxième de juin. Géologie : constitution granitique. On parle le breton[26]. »

Une épidémie de variole fit 55 malades (dont 18 moururent) à Melrand entre 1865 et 1870[37].

Le quai sur le Blavet canalisé de Saint-Rivalain était utilisé par les agriculteurs de Melrand, Saint-Barthélemy et Quistinic qui exportaient leurs productions de pommes de terre, céréales, etc.. via les gabares naviguant sur la voie d'eau. En 1865, l’ouverture de la voie ferrée Auray-Pontivy, qui suit d’ailleurs le cours de ce fleuve côtier offrit une nouvelle infrastructure pour la circulation des marchandises et entraîna un déclin du trafic commercial sur la voie navigable[31].

En 1874 Charles Lemoine[Note 5] fonde l'usine de papeterie de Saint-Rivalain, à la confluence entre le Blavet et la Sarre, face à l'écluse de Boterneau ; l'usine est spécialisée dans la fabrication de papiers d'emballage[38]. Ernest Lemoine succède à son père en 1888 à la tête de l'usine et fait construire une cité ouvrière et une école publique, ainsi que le château de Claire-Lande, son domicile personnel (ce château a été démonté en 1971 pour être reconstruit dans les Côtes-d'Armor et la cité ouvrière rasée, remplacée par un parking). Cette usine a fermé en 1959, mais a rouvert, reprise par la société Texon en 1961 (devenue Axhom en 1987) et reprise en 2001 par la société Lydall qui y fabrique des filtres à air pour divers usages[39].

« Installée sur les bords du Blavet, l'usine de papeterie de Saint-Rivalain était au centre d'une intense activité au 19e et au début du 20e siècle. Outre l'activité générée par le fonctionnement de l'usine, Saint-Rivalain était au centre du trafic commercial par voie d'eau. Les marchandises étaient livrées sur son quai et chargées dans les cales des chalands. L'usine à papier était ravitaillée en charbon par la rivière. Celle-ci fournissait également l'énergie nécessaire aux turbines de la papeterie[41]. »

En 1881 l'abbé Jean-Marie Tutor, curé de Melrand, fut condamné par la Cour d'assises du Morbihan aux travaux forcés à perpétuité pour « attentats à la pudeur »[42].

Selon le recensement de l’agriculture de 1882 on comptait à Melrand 130 chevaux, 1 050 vaches (2 560 en 1901), 170 bœufs de travail (640 en 1901), 540 moutons et 330 cochons. On y cultivait environ 1 000 hectares de seigle, 500 ha de sarrasin, 220 ha d'avoine, 120 ha de pommes de terre (430 ha en 1929), 80 ha de chanvre et les vergers couvraient 320 ha[31].

XXe siècle

La Belle Époque

En 1901 une épidémie de dysenterie survint dans la commune de Melrand[43].

Les chaumières étaient encore nombreuses dans le bourg au début du XXe siècle comme l'attestent les anciennes cartes postales ; elles étaient fréquemment victimes d'incendies, par exemple le dans le village de Saint-Fiacre[44].

Cartes postales du bourg au début du XXe siècle

L'école privée tenue par les Frères des écoles chrétiennes fut fermée sur décision du gouvernement en raison de la loi sur les congrégations à la rentrée 1905[45].

Début mars 1906, Dalegand, percepteur ä Melrand, démissionna, refusant de procéder à l'inventaire des biens d'église[46] Le Madame de Beaumont[Note 6] et ses deux enfants, condamnés à 15 jours de prison pour avoir manifesté contre l'inventaire de l'église de Melrand, arrivèrent à Hennebont. Une foule de plus de 500 personnes se pressait pour les acclamer. Des bouquets leur ont été offerts, et la foule les a reconduits à leur maison aux cris de « Vive la liberté ! »[47].

Melrand était alors connu pour sa fabrication de meubles bretons[48]. La famille Le Peutrec, a été pendant plusieurs générations une véritable dynastie de menuisiers-ébénistes, le premier étant Louis-Marie Le Peutrec[Note 7]; peu à peu la fabrication devint semi-industrielle et entraîna une diversification des productions grâce à des ateliers de sculpture sur bois ; d'anciens ouvriers ouvrirent des ateliers concurrents (établissements Le Calvé, L’Hinguerat, Troudet, Carel, Quilleré, Hemonet) ; le déclin de ces activités commença pendant la décennie 1930[31].

Une école primaire ouvre en 1912 à Saint-Rivalain; Elie compta jusqu'à 3 classes, avant de fermer en 1991[49].

La Première Guerre mondiale

Le journal La Dépêche de Brest écrit le que la commune de Melrand compte parmi celles qui ont fait les plus importants versements d'or pour financer l'effort de guerre ; « Honneur à la patriotique population melrandaise ! »[50].

Le monument aux morts de Melrand porte les noms de 212 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, 13 sont morts en Belgique ; 1 (Joseph Marie Le Gourrierec) est mort en Serbie et 2 (Henri Marie Le Gal et Pierre Marie Poulain) sont morts dans l'actuelle Macédoine du Nord (dans le cadre de l'expédition de Salonique) ; 3 (Louis Huidot, Joseph Marie Laigo et Joseph Tanguy) sont morts alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Les premiers à être tombés sur le champ d'honneur sont Célesphore Cargouët, Pierre Marie Le Marec, Julien Marie Le Pennec, Mathurin Marie Le Saux et Louis Marie Le Strat le 22 août 1914 à Maissin[51].

L'Entre-deux-guerres

Le monument aux morts de Melrand est un pilier commémoratif en granite en forme d'obélisque placé sur un socle, avec à son pied la statue en kersantite d'un poilu couché (statue de Jules Déchin) ; le monument est surmonté d'une croix et porte sur sa face avant l'inscription "Melrand. À ses enfants morts pour la France" ; deux autres statues sont situées de part et d'autre du monument ; celui-ci est érigé par René Guillaume, architecte à Lorient, dans le cimetière ; il fut inauguré le [52]. Dans l'église paroissiale un vitrail représente un poilu mourant béni par un prêtre ; une croix latine est en haut du vitrail et une croix de guerre à sa base, avec une inscription en langue bretonne[53].

Les incendies étaient fréquents, notamment en raison des toits en chaume. Par exemple dans la nuit du 16 au un incendie éclata dans le village de Kerduic, situé sur un promontoire dominant la vallée de la Sarre, où presque toutes les maisons étaient encore couverte de chaume ; malgré l'intervention de la pompe à incendie des papeteries de Saint-Rivalain, toutes proches, puis des pompiers de Melrand, une maison d'habitation fut totalement détruite[54]. Un incendie était déjà survenu en 1903 dans le même village, détruisant deux maisons[55] ; en janvier 1929 l'incendie d'une autre chaumière dan le village de Kerprat fit un mort[56].

La Seconde Guerre mondiale

Fin 1943, le détachement "Surcouf", commandé par René Jehanno, était formé dans la région de Melrand, Bubry, Quistinic et Saint-Barthélemy ; il intégrait début 1944 la 1re compagnie FTP du Morbihan, alors commandée par Jean-Marie Kerangouarec[Note 8], alias "commandant Étienne" ; cette compagnie prit par la suite le nom de "compagnie Lanquetil"[Note 9] ; le une patrouille de Géorgiens (des Volontaires et conscrits étrangers de la Waffen-SS qui collaboraient avec les Allemands) fit prisonnier 4 résistants, dont Jean-Marie Kerangouarec, à Saint-Nicolas-des-Eaux ; celui-ci fut fusillé le à Saint-Jacques-de-la-Lande après avoir été atrocement torturé[57].

Le monument aux morts de Melrand porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Pierre Le Doujet, marin disparu en rade de Brest le  ; Joachim Ezequel, François Guéhennec, Jean Le Foulgocq, François Le Marrec, Emmanuel Mahé, soldats tués au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Louis Le Peutrec, résistant mort le à Melrand[58] ; le résistant FTP François Hémon[59], abattu ou mort au combat le à Pluméliau ; Yves Cojean, mort le en Allemagne[51]

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Melrand (Louis Fouillen) est mort pour la France lors de la Guerre de Corée, un (Désiré Malardé) lors de la Guerre d'Indochine et un (Marcel Le Gourriérec) lors de la Guerre d'Algérie[51].

Le cercle celtique des "Bugale" a été créé à l’automne 1973 et a fêté son demi-siècle d’existence en 2024 ; il se consacre aux danses des terroirs de Baud, de Pontivy et du pays Pourlet puisque Melrand est à la rencontre de ces trois aires culturelles ; il évolue en deuxième catégorie de la fédération Kenleur[60].

Politique et administration

Liste des maires successifs

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2014
Réélu en 2020[61]
En cours Charles Boulouard SE Pisciculteur retraité, ancien premier adjoint
2e vice-président de Baud Communauté (2021 → )
2008 2014 Jean-Paul Pasco SE Aide-soignant
1983 2008 Louis André   Artisan électricien en retraite
1965 1983 Léon Pennober Modéré Commerçant
1959 1965 Roger Bellec   Magistrat
1935 1959 Louis Robic[Note 10]   Cultivateur. Fils de François Robic, maire précédent.
1900 1935 François Robic[Note 11]   Propriétaire .
1886 1900 Joseph Postic[Note 12]   Cultivateur.
1876 1886 René Le Gallo[Notel 1]   Cultivateur.
1871 1875 René Postic[Note 13]   Cultivateur.
1840 1871 Jacques Hellec[Note 14]   Cultivateur.
1836 1840 Joseph Louis Bellec[Note 15]   Cultivateur.
1834 1835 Mathurin Postic[Note 16]   Cultivateur.
1815 1834 Julien Le Govic[Note 17]   Cultivateur.
avant 1810 après 1815 Louis Bellec[Note 18]   Menuisier-charpentier.
Les données manquantes sont à compléter.

Économie

La commune de Melrand compte, en 2015, 143 établissements en activité dont 35 dans le secteur de l'agriculture, 7 de l'industrie et 19 de la construction. Le principal employeur de la commune est la fabrique de fibres de verre, appartenant depuis 1991 au groupe américain Lydall (95 salariés), installé à Saint-Rivalain dans la vallée du Blavet au confluent du Blavet et de la Sarre[62]. L'usine est spécialisée dans la fabrication de textiles non tissés destinés à la filtration de l'air et des liquides. Le site industriel occupe une surface de 15 000 mètres carrés. Il était occupé à l'origine par un moulin à papier construit en 1874, remplacé à partir de 1961 par une usine du groupe américain Texon[Note 19].

Secteur primaire

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Melrand, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[63].

1988 2000 2010
Nombre d’exploitations agricoles 142 66 34
Équivalent Unité de travail annuel (UTA) 179 84 58
Surface agricole utile (SAU) (ha) 2 276 2 354 2 141
Superficie en terres labourables (ha) 2 123 2 126 2 056
Superficie toujours en herbe (ha) 141 228 83
Nombre d’exploitations ayant des vaches laitières 74 24 14
Vaches laitières (nombre de têtes) 1 314 838 637
Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs 33 4 4
Poulets de chair et coqs (nombre de têtes) 223 220 183 250

Jumelages

 Ballineen-Enniskean (en) (Irlande)

Héraldique

  • Description :

Partie supérieure : illustration de la ferme archéologique de la commune sur fond vert, rappelant la forêt.

Partie gauche : Dessin d'un champ d'hermine symbolisant l'emblème de la Bretagne.

Partie droite : Représentation du calvaire, sur fond jaune, significatif de l'intérêt du talent, de la passion des artistes bretons pour la sculpture.

  • Devise :

« Disket Melrandiz petra en dès groelt ho tadeu »

« Apprenez Melrandais ce qu'ont fait vos Pères »

Enseignement

  • École publique Gabriel-Louis-Guilloux
  • École Notre-Dame du Guelhouit

Sports

  • Melrand-Sports Football
  • Cyclo Club melrandais
  • Palet sur route ou palet pontivyen.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[65].

En 2022, la commune comptait 1 559 habitants[Note 20], en évolution de +3,25 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6352 7142 2422 7612 8872 9072 7053 1093 128
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0533 0403 2123 0323 1813 2413 2953 4213 535
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6003 5703 6663 7123 6583 6373 5263 0052 575
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 1492 0311 8831 7711 5841 5251 5111 5071 502
2018 2022 - - - - - - -
1 5231 559-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Langue bretonne

À la rentrée 2017, 33 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 26 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[68].

Lieux et monuments

La commune possède un patrimoine architectural riche et diversifié, composé de l’église, de nombreux calvaires, des fontaines, et chapelles dominent les terres de Melrand.

Vestiges préhistoriques et antiques

  • Tumulus Motténic : fouillé à la fin du XIXe siècle, il est situé dans une lande dépendant du village de Locmaria. Il a 27 mètres de diamètre sur 2 mètres de hauteur.
  • Tumulus Kob-Castel : il est situé près de l'ancien village de Télion.
  • Tumulus de Saint Fiacre.
Le village de l'an Mil de Melrand

Église et chapelles

Église Saint-Pierre

Elle date des XVe , XVIe siècle, et XVIIe siècle (une partie de la nef remonte à la première moitié du XVe siècle, le reste est de dates variables car l'église a été remaniée à plusieurs reprises au fil des siècles). Le clocher de granite date de 1733 ; les chapelles adventices de la fin du XVIIIe siècle[34].

Elle date du XVIe siècle (construite vers 1530) et est de style gothique flamboyant et a connu quelques remaniements à la fin du XVIIe siècle ; elle possède un clocher-porche, des vitraux du XVIe siècle, un retable du XVIIe siècle, des statues, un bénitier du XVIe siècle. Cette chapelle de pèlerinage frappe par la richesse de son décor (fleurs de lys stylisées, fleurons représentant des animaux fantastiques, etc.[69].

Elle date d'après 1460 comme en témoigne le blason associant hermines et macles sculpté sous le retable qui évoque le mariage de Marie de Bretagne et Jean II de Rohan ; elle est de style gothique flamboyant ; son jubé est du XVIe siècle l'un des quatre derniers toujours en place dans le Morbihan ; des panneaux peints illustrent la vie de saint Fiacre et des éléments de retable de bois datent du XVIIe siècle ; la chapelle possède deux statues et un bénitier[70].

Remplaçant un lieu de culte dédié à Notre-Dame du Guelhouit, mais qui était le siége d'un confrérie de saint Isidore ; la chapelle actuelle date de 1683 : elle est située au creux de la vallée où coule la Sarre et au pied d'une colline aux pentes boisées. Le culte de Notre-Dame a supplanté celui de saint Isidore. En raison de la forte fréquentation de son pardon, l'abbé Constant Daniel fit construire en 1885 un oratoire (scala), entouré de deux fontaines de dévotion[71].

Chapelle Saint-Laurent

Elle est réduite à son pignon oriental percé d'une belle fenêtre rayonnante XVe siècle ; le reste de la chapelle, faute d'entretien, dut être détruit en 1962 ; seule une partie du chœur a été conservé, transformé en un simple oratoire[72].

Chapelle Saint-Rivalain

Elle date du XVIIIe siècle (reconstruite en 1776) ; de plan rectangulaire, elle possède un retable et des statues ; une fontaine de dévotion associée à un l'avoir se trouve à proximité[73].

Chapelle Sainte-Prisce

Elle date du XVe siècle, mais a été rallongée au XVIIIe siècle ; son clocher daterait de ce remaniement. La fontaine de dévotion date de 1642[74].

Chapelle de la Madeleine

La chapelle de la Madeleine, dédiée à sainte Madeleine, date de ia fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle[75].

Fontaines

Calvaires et Croix

  • Calvaire sur socle et autel route de Guémené-sur-Scorff XIXe siècle. Il est situé sur la route de Guémené à la sortie du village.
  • Croix de Mauricette (1894). Elle est située sur la route Melrand - Pontivy à droite après la route de Manevan, Elle a été édifiée à la mémoire de Mauricette Jaffrézo. On peut y lire l'inscription « Ici fut tuée Mauricette Jaffrezo pour la défense de sa virginité le , Cette croix fut relevée en 1894 par les paroissiens ». Mauricette Jaffrézo avait 20 ans, elle habitait au village de Locmaria. Son voisin Pierre Guéganic la poursuivait de ses avances, mais il fut éconduit par Mauricette et résolut de se venger. Le , Mauricette conduit son troupeau au pâturage. Pierre Guéganic la suit et devant son refus : « Je préfère mourir mille fois que d'offenser mon Dieu une fois », il lui fend le crâne avec une balance à crochet. Il sera condamné à être pendu en place de Vannes.
  • Croix de Locmaria. Elle est située au carrefour de la route de Pontivy et de Locmaria.
  • Calvaire de Kerdrain (1821). Il est situé sur la route qui mène au village de Kerdrain.
  • Calvaire de Saint-Fiacre (1891). Il est situé au carrefour de la route de Guern et de Saint-Fiacre.
  • Calvaire de Kerlay. Ce calvaire marque le lieu de la mort de Jean Jan. En forme d'autel, il date de la fin du XXe siècle, mais réemploie deux croix, l'une datant du Moyen-Âge, l'autre du XVIIe siècle et une statue moderne de Jean Jan[76]..
  • Calvaire de Saint-Rivalain (1809). Il est situé dans l’enceinte de l’usine Lydall Axohm au bord du Blavet[77].
  • Calvaire et croix de Kerentrec'h. Ils sont situés sur la route de Saint-Barthélemy à la sortie du village.
  • Croix de Kervihan (1671). Elle est située au carrefour de la route de Saint-Barthélemy et de Saint-Price.
  • Calvaire de Kerguelen (1667). Il est situé entre le village du Petit-Kerguelen et du Grand-Kerguelen.
  • Calvaire de Talroc'h (1821). Calvaire sur socle et autel édifié à l'initiative de J. et O. Ezouannic, par les frères Cabedoche, sculpteurs originaires de Talroc'h[Note 21]. Dédié à saint Isidore, comme la chapelle du Guelhouit[Note 22].
  • Les croix de Noguello. Elles sont situées près du village de l'An Mil.
  • Croix Rouge XVIIe siècle. Elle est située sur la route Melrand - Pontivy au croisement de la route de Guern.
  • Croix de Toulmelin XVIIe siècle. Elle est située sur la route Melrand - Pontivy au lieu-dit Toulmelin.
  • Croix de Kergroix. Elle est située sur la route de Guémené.
  • Croix Ty Neué. Elle est située sur la route de Guémené au village de Ty Neué.
  • Croix Pennec. Elle est située sur la route de Guémené avant le village de Kercloirec.
  • Calvaire de la Salle du Patronage (1866).
  • Croix de Bleun-Brug.
  • Croix de mission. Adossée au mur sud de l'église paroissiale, elle date de 1911.
  • Calvaire de Rongoëd. Il est situé dans un sous-bois entre le village Rongoëd et de Peudinas.
  • Calvaire de Kervalo. Il est situé sur la route entre le village de Spernen et La Villa Thomas.
  • Croix de Kerguillerme. Elle est située sur le talus de Kerguillerme derrière l'éco-station.

Manoirs et maisons anciennes

  • Vieille maison du bourg ;
  • De nombreuses fermes (411 en tout) présentent un intérêt patrimonial[79], par exemple la ferme de Kervran[80], celle de Rouezo[81] et beaucoup d'autres.

Moulins

  • Moulin de Boterff.
  • Moulin de Cabossen.
  • Moulin de la Madeleine.
  • Moulin de Talroc'h[82] qui date de 1756. À l'abandon, il est racheté en 2009 par Dominique Dago, ingénieur météorologue et restauré depuis 2010[83].
  • Moulin de Poul.
  • Moulin de Maneguen.

Fours

  • Four de Kercloirec (1896).
  • Four de Kerven Lapaul.
  • Four de Kerguillerme.

Curiosités

  • La grotte de Saint-Rivalain qui est située sur les bords de la Sarre. La légende dit que les poussières de la grotte avaient pour effet, introduites dans les oreilles, de guérir les malentendants.
  • Le village de Kurun qui, en français, veut dire « Tonnerre ». Il est situé sur la route de Goëjan, 100 m avant la départementale Bieuzy Saint-Barthélemy. Du nord-ouest à est, l'on aperçoit cinq clochers : Locmaria, Saint-Fiacre, Quelven, Bieuzy, Nicodème.
  • La fontaine aux oiseaux est appelée en breton Fétan er coach Klan (Fetan ar Konnar klañv, soit : la fontaine de la rage, c'est-à-dire, dont l'eau permet la guérison de la rage). Les chiens enragés venaient prétendument boire en ce trou creusé dans la pierre. D'autres légendes circulent aussi autour de cette pierre. Selon certains ce trou aurait été creusé dans la pierre pour y faire reposer le socle d'une croix.
  • Le pont Mérian, qui enjambe le Brandifrout (un affluent de la Sarre), reliant les villages de Kerviaut en Quistinic et de Coet Sulan en Melrand, est réalisé à l'aide de simples dalles de granite posées sur des pierres, il ne permet pas le passage des charrettes mais devait servir pour les piétons et le bétail[84].

Costume

Le costume porté à Melrand était celui porté dans le pays de Baud.

Personnalités liées à la commune

  • Jean Jan, lieutenant de Cadoudal, tué dans son refuge à Kerlay par des soldats républicains venus de Pontivy le .

Notes et références

Notes n°1

Notes et cartes

Notes

  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 29/07/2024 à 02:06 TU à partir des 154 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/05/2011 au 01/06/2024.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. L'usement de Rohan était considéré comme particulièrement dur â l'encontre des paysans.
  4. Personnes en âge de communier.
  5. Charles Lemoine, né en 1844, décédé en 1888.
  6. Probablement Marie Chrestien de Tréveneuc, née le à Landévant, décédée en 1941, épouse de René Bonnin de la Bonninière de Beaumont, comte de Beaumont.
  7. Louis-Marie Le Peutrec, né le à Melrand, décédé le à Melrand
  8. Jean Kerangouarec, né le à Guilligomarc'h, réfugié au village du Pradigo en Guern.
  9. Du nom de François Lanquetil, résistant fusillé le à Vannes.
  10. Louis Robic, né le à Melrand, décédé.
  11. François Robic, né le à Colléhan Saint-Fiacre en Melrand, décédé le à Guénin.
  12. Joseph Postic, né le à Ruffeaux en Melrand, décédé .
  13. René Postic, né le ä Ruraux en Melrand, décédé le à Rufaux en Melrand.
  14. Jacques Hellec, né le à Locsamzun en Melrand, décédé le à Colléhan en Melrand.
  15. Joseph Louis Bellec, né le à Melrand, décédé le à Melrand.
  16. Mathurin Postic, né le à Melrand, décédé le à Rufaux en Melrand.
  17. Julien Le Govic, né le à Salles Gallo en Melrand, décédé le à Kerprat en Melrand.
  18. Probablement Louis Bellec, né le au Grand Quello en Melrand, décédé le au bourg de Melrand.
  19. Cette usine fabriquait « une sorte de carton composée d'alpha-cellulose et de latex naturels ou synthétiques importés. Ce produit était utilisé dans la maroquinerie, dans la reliure et dans la fabrication des séparateurs de batteries ». Cf « Papeterie de Saint-Rivalain (Melrand) », sur patrimoine.bzh (consulté le )
  20. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  21. Littéralement « en face du rocher »
  22. Le calvaire est implanté sur le chemin de procession conduisant à la chapelle. Cf « Calvaire, Talroc'h (Melrand) », sur patrimoine.bzh (consulté le )

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Melrand » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2025).

Références

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  2. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, (lire en ligne), p. 84.
  3. « Fiche communale de Melrand », sur sigesbre.brgm.fr (consulté le ).
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  5. Sandre, « La Sarre ».
  6. « Station hydrométrique « La Sarre à Melrand» », sur L'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  7. « Espace de loisirs et plan d'eau de Kerstraquel », sur melrand.fr (consulté le ).
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  9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Pierre Lecuyer, Jean Jan Lieutenant de Cadoudal, Yves Salmon éditeur.
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  • Célestine Postic et Josiane Laurent, Melrand au fil du temps, Édition Melrand autrefois, 2de édition, 2006.
  • Célestine Postic et Josiane Laurent, Nos villages autrefois, Édition Melrand autrefois, 1998.
  • Célestine Postic et Josiane Laurent, Nos métiers autrefois, Édition Melrand autrefois, 2006.
  • Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, N'ankoéhet Ket, « les melrandais dans la tourmente 1914-18 », Édition Melrand autrefois, 2007.
  • Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, N'ankoéhet Ket, « 1914-18 liste des melrandais mobilisée », Édition Melrand autrefois, 2007.
  • Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, Isidore Le Dévéhat, « Les réfractaires des années 1830 à travers le pays de Pontivy », Édition Melrand autrefois, 2010.
  • Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, Révolution et chouannerie en Morbihan intérieur, Édition Melrand Autrefois, 2012.
  • Josiane LAURENT, Histoire de la papeterie de Saint-Rivalain, Editions Melrand Autrefois 2021

Article connexe

Liens externes

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