Maxime d'Évreux

Maxime d'Évreux
Saint Mauxe représenté en évêque à la collégiale Notre-Dame de Vernon
Fonction
Évêque d'Évreux
-
Biographie
Époque
Activité
Autres informations
Étape de canonisation
Fête

Maxime d’Évreux (IVe siècle), surnommé localement saint Mauxe, est appelé en latin Sanctus Maximus. Il est mort martyr à Acquigny avec son diacre Vénérand. Il est fêté le .

Hagiographie

En 1035, Roger Ier de Tosny donne à l'abbaye de Conches-en-Ouche la chapelle et divers biens pour fonder un prieuré.

Dans le parc du château d'Acquigny figurent les vestiges d'un portail du XIVe siècle : le prieuré a été détruit pendant la guerre de Cent Ans et reconstruit à partir de 1450. Il est à nouveau ruiné mais cette fois seule la chapelle sera réédifiée à partir de 1752. Elle est visible au milieu du cimetière d'Acquigny mais elle ne comporte plus aucun vestige.

Dans la forêt de Bizy, à Vernon, on peut voir le tombeau supposé de saint Mauxe[1]. Il porte, sauf erreur, la mention : « Ce monument de piété a été restauré par la duchesse d'Orléans. 1816 ». On distingue, sur sa face sud, une incrustation figurant le saint homme gisant avec sa crosse d'évêque.

Une statue en bois doré du XVIIIe siècle représentant l'évêque[2] se trouve dans la collégiale Notre-Dame de Vernon. Les reliques de saint Mauxe y ont été en effet longtemps vénérées.

Vénération

Au début du XXe siècle, une procession des bustes de saint Mauxe et de saint Vénérand, accompagnés des reliques, se déroulait à Acquigny.

La procession se déroulait au lieu-dit « le champ des martyrs » où un autel, fabriqué avec trois pierres surmontées d'une croix, y avait été dressé. Les pèlerins parcouraient environ deux kilomètres au départ l'église d'Acquigny. Arrivés devant le sanctuaire en plein air, les porteurs élevaient les châsses au niveau de leurs épaules, et les fidèles passaient dessous. Ensuite, les châsses étaient déposées sur l'autel.

La tradition voulait que les enfants qui avaient des difficultés pour marcher passent sous les châsses, mais aussi les rhumatisants ainsi que les fiancés pour avoir une heureuse vie de couple[3].

Source

  • Fêtes et célébrations religieuses d'antan - Lebrette et Guénet - Presses de la Renaissance - 2007 - (ISBN 978-2-7509-0352-7)

Notes et références

  1. Il s'agit en fait d'un cénotaphe, le monument ne renfermant ni ossements ni reliques
  2. Notice no IM27016065.
  3. Jacques Gelis, L'Arbre et le fruit, Fayard, 1984, page 469 (ISBN 2-213-01379-9)
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