Maxime III Mazloum

Maxime III Mazloum
Fonctions
Évêque diocésain
Archiéparchie de Damas des Melkites
-
Ignatius V Qattan (en)
Mélèce Fendé (d)
Archevêque titulaire
Diocèse de Myre (en)
-
Domenico Giovanni Coppola (d)
Nicolaus Ferrarelli (d)
Évêque titulaire
Abydos (en)
-
Guilelmus Zerbi (d)
Archevêque catholique
Archéparchie d’Alep des Melchites
-
Germanos Adam (en)
Basilios Haractengi (d)
Patriarche grec-catholique melchite
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du )
Autres informations
Consécrateurs

Maxime III Mazloum, né en à Alep et mort le 11 ou le à Alexandrie, fut patriarche de l’Église grecque-catholique melkite de 1833 à 1855.

Biographie

Maxime Mazloum est né à Alep en 1779. Il fut en 1806, secrétaire du synode de Karafé dont les conclusions furent critiquées par Rome[1].

En 1811, il fut élu et sacré évêque d’Alep. Son élection étant contesté par Rome, il partit en Europe et y séjourna 18 ans. Le 17 décembre 1816, Maxime est nommé évêque titulaire d'Abydos (de) puis le 29 avril 1817, archevêque titulaire de Myre (de)

En 1821, il fit édifier, à Marseille, l'église Saint-Nicolas de Myre, à la demande de réfugiés orientaux, repliés là en 1801 après avoir combattu en Égypte dans l'armée napoléonienne, et de Syriens fuyant les persécutions ottomanes en 1817.

En 1831, le pape Grégoire XVI le renvoya en Syrie pour réorganiser le collège de l’Annonciation à Aïn Traz près de Deir el Qamar.

En 1832, les Égyptiens s'emparèrent de Damas et de toute la Syrie, qu'ils conservèrent jusqu'en 1841. Profitant de cela, le patriarche Maximos III Mazloum, élu en 1833, revint à Damas en 1834.

En 1835, au synode réuni à Aïn Traz, il fixe la discipline et les structures de l’Église melkite, dans le respect du particularisme oriental et avec l’agrément de Rome[2].

En 1838, il obtint du pape le privilège personnel de porter, outre celui de patriarche d'Antioche, les titres de patriarche d'Alexandrie et Jérusalem.

En 1841, après les massacres du Liban, il transféra officiellement le patriarcat à Damas.

En 1848, il obtint de la Sublime Porte l'émancipation civile pour son Église, émancipation civile qu'il mit en œuvre jusqu'au terme de son mandat.

En 1849, il organisa le synode de Jérusalem.

Références

Bibliographie

  • Baron d'Avril, « Les grecs melkites », Revue de l’Orient chrétien,‎ .
  • Jean-Pierre Valognes, Vie et mort des Chrétiens d'Orient, Paris, Fayard, (ISBN 2213030642).
  • Charles de Clercq, « Conciles des Orientaux catholiques », dans Histoires des Conciles d’après les documents originaux, Paris, Librairie Letouzey et Ané, 1949 et 1952.

Liens externes

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