Maxime Amblard
| Maxime Amblard | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| En fonction depuis le (1 an, 1 mois et 9 jours) | |
| Élection | 7 juillet 2024 | 
| Circonscription | 1re de la Meuse | 
| Législature | XVIIe (Cinquième République) | 
| Groupe politique | RN | 
| Prédécesseur | Bertrand Pancher | 
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | L'Isle-d'Espagnac (France) | 
| Nationalité | Française | 
| Parti politique | RN | 
| Diplômé de | Grenoble INP - Phelma | 
| Profession | Ingénieur d'études neutroniques | 
Maxime Amblard, né le à L'Isle-d'Espagnac (Charente), est un ingénieur en physique nucléaire et homme politique français.
Membre du Rassemblement national, il est élu député dans la 1re circonscription de la Meuse lors des élections législatives de 2024.
Origines et formation
Originaire de Charente, Maxime Amblard grandit dans le département voisin de la Dordogne[1]. Il effectue ses études secondaires à la cité scolaire Arnaut-Daniel de Ribérac.
Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en génie énergétique nucléaire de l'École nationale supérieure de physique, électronique, matériaux (Grenoble).
De à , il est stagiaire au centre atomique de Bariloche (en), en Argentine. De à , il effectue un autre stage au sein du service Sûreté Qualité de la centrale nucléaire de Saint-Alban. C'est à l'issue de ce stage qu'il reçoit son diplôme[2],[3].
Carrière syndicale et politique
En 2019, à l'occasion des élections européennes, il vote pour la première fois pour le Rassemblement national (RN).
En 2022, il publie un livre intitulé Abondance et pénurie, dans lequel il aborde notre dépendance aux énergies fossiles et le besoin de décarboner notre industrie et prend la défense du nucléaire[3].
Dans une tribune publiée le 26 juin 2024 au Journal du dimanche, il critique le rôle d'Emmanuel Macron dans l'affaiblissement de la filière nucléaire française[4],[5].
Il milite par ailleurs à la CFDT, au nom de laquelle il représente le personnel au sein de Framatome. Il en est exclu en pour avoir exprimé publiquement son soutien au RN[6].
Investi par le parti pour les élections législatives de 2024, il assume son parachutage : « Il y en a eu beaucoup d’autres en France ! »[1],[3]. Il est élu député de la première circonscription de la Meuse le , battant le député sortant Bertrand Pancher, ancien président du groupe LIOT à l'Assemblée nationale[7].
Il se spécialise au Parlement sur les questions énergétiques et plaide pour une relance de l'industrie nucléaire française, tout en défendant une vision souverainiste. Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe à l'Assemblée nationale, relève à son propos : « Le RN a une tradition de juristes et de fonctionnaires, un peu d’entrepreneurs, mais pas d’ingénieurs. Des scientifiques, cela manquait cruellement. Il est volontariste, il voit les solutions, et porte un discours écologique réaliste, qui n’est pas la décroissance mais impose de contraindre le marché, de faire des efforts, de planifier. » À la mi-, il se distingue lors des débats sur la « proposition de loi portant programmation nationale pour l'énergie et le climat pour les années 2025 à 2035 » (dite PPL Gremillet) en jouant un rôle central aux côtés de Jean-Philippe Tanguy pour déstabiliser le texte du socle commun, en contribuant notamment à faire adopter un amendement proposant la réouverture irréaliste de la centrale nucléaire de Fessenheim et un autre imposant un moratoire sur tout nouveau projet éolien ou photovoltaïque. Le texte ainsi modifié est rejeté en première lecture par 377 voix (issues du Nouveau Front populaire, d'Ensemble et de LIOT) contre 142[8].
Ouvrage
- Abondance & pénurie : Les armes pour mener le combat de la souveraineté énergétique (préf. Philippe Murer), Paris, Perspectives libres, , 325 p. (ISBN 979-1-09074274-1)
Références
- Lionel Madella, « Législatives 2024. Meuse : Maxime Amblard, un expert du nucléaire, candidat dans la 1re circonscription », L'Est républicain, (consulté le )
- ↑ « Extrait de la fiche de M. Maxime AMBLARD », sur LesBiographies.com, (consulté le )
- Laure Noualhat, « À Bure, le RN parachute un ingénieur nucléaire », sur Reporterre, (consulté le ).
- ↑ « Etudiant, gilet jaune, indépendantiste... Les nouveaux visages de l'Assemblée nationale », France inter, (consulté le )
- ↑ « Maxime Amblard : « Seul le RN parvient à véritablement comprendre les enjeux énergétiques » », JDD, (consulté le )
- ↑ Davide Basso et Octave Bonnaud, « Le député RN Maxime Amblard discrètement exclu de la CFDT », La Lettre, (consulté le )
- ↑ Eric Molodtzoff, « Résultats législatives 2024 : la Meuse, territoire rural, bascule à l'extrême droite », sur France 3 Régions, (consulté le )
- ↑ Stéphanie Lerouge, « Energie: l'Assemblée nationale rejette le texte Gremillet », AFP, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Clément Guillou, « Maxime Amblard, porte-parole du lobby du nucléaire à l’Assemblée », Le Monde, no 25025, , p. 10 (lire en ligne).
- Baptiste Langlois, « Maxime Amblard, le Monsieur Energie du RN », L'Express, no 3862, , p. 56-57
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Portail de la politique française
- Portail de la Meuse