Max Milo éditions

Repères historiques
Création
Fondée par Jean-Charles Gérard, Christophe Guinel, Daniel Gérard
Fiche d’identité
Forme juridique Société à responsabilité limitée
Statut Editeur indépendant
Slogan « Provoquer à juste titre »
Siège social Paris (France)
Dirigée par Jean-Charles Gérard
Spécialités Essais, Documents, Témoignages
Collections L’Inconnu, Mad Max, Essais graphique, Condition humaine, Voix d’alerte, Voix libres
Titres phares
  • "Force ennemie" (2001)
  • "Traité des trois imposteurs : Moïse, Jésus, Mahomet" (2002)
  • "Je suis noir et je n’aime pas le manioc" (2004)
  • "Les Euphorismes de Grégoire" (2006)
  • "Paris, ville catin" (2007)
  • "Mes chères études - Étudiantes, 19 ans, job alimentaire : prostituée" (2008)
  • "Le Loup de Wall Street" (2009)
  • "Laissées pour mortes : Le lynchage des femmes de Hassi Messaoud" (2010)
  • "La revanche d'un solitaire - La véritable histoire du fondateur de Facebook" (2011)
  • "TV lobotomie" (2012)
  • "La Démesure" (2013)
  • "L’art d’un nouveau genre" (2014)
  • "Pilleurs d’État" (2015)
  • "L’histoire politique de l’alimentation" (2016)
  • "Carbone connexion" (2017)
  • "Libre, Laurent Gbagbo" (2018)
  • "Les confessions d’un faussaire" (2019)
  • "Gouverner par les fake news" (2020)
  • "Histoire des blancs" (2021)
  • "Poutine, maître du jeu ?" (2022)
  • "Rwanda, assassins sans frontières" (2023)
Langues de publication Français
Diffuseurs Dilisco
Site web maxmilo.com
Préfixe ISBN 978-2-315
978-2-35341
978-2-914388

Max Milo est une maison d'édition française créée en mars 2000 par Jean-Charles Gérard, Christophe Guinel et Daniel Gérard.

Elle a pour devise « provoquer à juste titre »[1]. Basée à Paris, la maison a environ cinq cents titres à son catalogue.

Histoire

Max Milo est fondée en mars 2000 avec un capital initial de mille euros[2].

Max Milo éditions édite Mes chères études, livre qui dénonce la prostitution étudiante. Le livre sera adapté au cinéma par Emmanuelle Bercot en 2010[3].

Après deux années moroses en 2011 et 2012[4], Max Milo éditions dépose le bilan.

En , elle est placée en redressement judiciaire[2]. Elle en sort en 2014[2] en particulier grâce au succès de La Démesure de Céline Raphaël[5].

En 2016 sort la suite « Du goudron et des plumes. Délits d'élus tome 2 » . Sur France Inter, l'auteur Philippe Pascot est présenté comme lanceur d'alerte[6].

Philippe Pascot se bat toujours aujourd’hui pour que les Politiques aient un casier judiciaire vierge pour pouvoir se présenter à une élection. Ce qui n’est toujours pas le cas[7].

En 2018, Max Milo éditions lance Voix d’alerte, une collection dirigée par Philippe Pascot et Jean-Charles Gérard, relatant le parcours de lanceurs d’alerte. Le premier de la collection est le livre Je veux vivre en démocratie, écrit par Hervé Lebreton, « le petit prof qui fait peur aux députés[8] ».

Dans La traque des lanceurs d’alerte[9], livre préfacé par Julian Assange, Stéphanie Gibaud détaille la vie d’une cinquantaine de lanceurs d’alerte et les raisons pour lesquelles ils sont devenus les parias de la société[10]

Dans Puy du Fou, la grande trahison[11] (2019), Christine Chamard raconte la véritable histoire du Puy du Fou. Dans Les Invisibles[12] (2020), Philippe Toulouse raconte son terrible combat pour venir en aide aux sans-abris et son combat contre les élus locaux à Dunkerque[13].

En 2019, Max Milo éditions édite Les confessions d’un faussaire[14], d’Éric Piedoie Le Tiec, considéré comme l’un des plus grands faussaires contemporains[15].

Genres et publications

Max Milo éditions se distingue par son engagement intellectuel à travers une diversité d’ouvrages qui explorent des questions contemporaines et historiques, avec un accent sur la clarté et la pédagogie. Les collections d’essais illustrés proposent une compréhension accessible des idées de grandes figures intellectuelles comme Machiavel, Karl Marx, Michel Foucault, Gilles Deleuze et Albert Camus. Ces publications abordent aussi des thèmes comme le féminisme et l’anarchisme, analysés par des auteurs tels que Marie-Hélène Bourcier et Christophe Miqueu[16].

Les documents de société publiés par l’éditeur mettent en lumière des enjeux politiques et économiques actuels, tout en offrant une critique des institutions. Parmi les œuvres marquantes figurent Le loup de Wall Street de Jordan Belfort et Pilleurs d’État de Philippe Pascot, ce dernier ayant connu un grand succès en devenant l’un des essais politiques les plus vendus de 2016[17],[18].

Notes et références

  1. « Provoquer à juste titre », sur maxmilo.com (consulté le ).
  2. « Max Milo éditions (Paris 17) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur Societe.com - 429828585 », sur societe.com (consulté le )
  3. Laura D., ancienne étudiante prostituée : « La banalité de mon histoire fait peur », letudiant.fr, 15 janvier 2010
  4. Catherine Andreucci, « Max Milo mise sur la démesure », www.livreshebdo.fr le 15 février 2013, Lire en ligne.
  5. Manon Quinti, « Max Milo souffle », www.livreshebdo.fr le 21 février 2014, Lire en ligne.
  6. https://www.franceinter.fr/emissions/a-rebrousse-poil/a-rebrousse-poil-18-juillet-2016
  7. why boOk, « Casier judiciaire vierge pour les élus: Philippe Pascot relance Gérard Collomb », sur Mediapart (consulté le )
  8. Mathieu Lehot, « Le "petit prof" qui fait peur aux députés », sur Le Point, (consulté le )
  9. Stéphanie Gibaud, La traque des lanceurs d’alerte: Essais - documents, Max Milo éditions,
  10. « Stéphanie Gibaud, lanceuse d'alerte: 'L'ennemi c'est l'État français qui ne protège pas ceux qui font éclater la vérité' », sur RTBF (consulté le )
  11. Christine Chamard, Puy du fou: La grande trahison, Max Milo éditions, (ISBN 978-2-315-00888-9)
  12. Toulouse et Pascot, Les invisibles: Révélations sur le business de la détresse, Max Milo éditions, (ISBN 978-2-315-00943-5)
  13. « Dunkerque : la Justice donne raison aux deux anciens syndicalistes de l’AAE », sur Delta FM, (consulté le )
  14. Eric Piedoie Le Tiec, Confessions d’un faussaire: Témoignage, Max Milo éditions,
  15. « "Confessions d'un faussaire" : Éric Piedoie Le Tiec raconte son incroyable itinéraire de "pirate de l'art" reconverti », sur Franceinfo, (consulté le )
  16. « Max Milo éditions – Collection Comprendre », sur Max Milo (consulté le )
  17. Anne-Charlotte Dancourt, « Portrait de Philippe Pascot, le chasseur d’élus crapuleux », Les Inrockuptibles (consulté le )
  18. Hugo Domenach, « Philippe Pascot, le "justicier" de l'Essonne », Le Point (consulté le )

Liens externes

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