Max Juvénal

Max Juvénal
Fonctions
Député français

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription 2e des Bouches-du-Rhône
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Marius Baryelon

(1 an et 21 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
Circonscription 2e des Bouches-du-Rhône
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Groupe politique SOC
Président de la commission de la Justice et de Législation à l’Assemblée nationale

(1 an, 1 mois et 17 jours)
Élection 18 octobre 1957
Législature IIIe (Quatrième République)
Délégué à l'Assemblée consultative provisoire

(8 mois et 27 jours)
Groupe politique Combat
Biographie
Nom de naissance Victor Juvénal
Date de naissance
Lieu de naissance Aix-en-Provence (France)
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Saint-Mandrier-sur-Mer (France)
Nationalité Française
Profession Avocat

Victor Juvénal dit Max Juvénal, né le à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et mort le à Saint-Mandrier-sur-Mer (Var), est un avocat, homme politique socialiste et résistant français.

Biographie

Jeunesse et études

Max Juvénal naît dans une vieille famille aixoise. Son père, Maximin Jean-Baptiste, était un avocat et juge suppléant du barreau d'Aix-en-Provence. Scolarisé au lycée Mignet, il est reçu au baccalauréat et étudie le droit à l'université d'Aix. Il obtient une licence de droit[1].

Parcours professionnel

Max Juvénal s'inscrit comme avocat au barreau d'Aix. Comme son père avant lui, il est considéré comme un excellent orateur. Il est bâtonnier de l’Ordre en 1964 et 1965[2], puis premier vice-président national de la conférence des bâtonniers de France et membre de la conférence internationale des avocats.

Parcours politique

Avant la guerre, il est militant socialiste à la SFIO. Mobilisé en 1939, prisonnier de guerre, évadé en août 1940, résistant, il est chef départemental du mouvement Combat[3], puis chef de la région R2 des Mouvements unis de la Résistance avec pour adjoint Maurice Plantier, président du comité de libération de Marseille. Il fournit des faux papiers et organise la fuite de Maurice Chevance-Bertin après son évasion le [4]. En 1944, Max Juvénal est président du Comité départemental de Libération des Bouches-du-Rhône[1].

Outre ses mandats parlementaires, il est conseiller général du canton d'Aix-en-Provence-Nord de 1945 à 1958 et président du conseil général de 1953 à 1955[1].

Il est maire de Saint-Mandrier de 1970 à 1983.

Détail des fonctions et des mandats parlementaires

  • -  : Délégué à l'Assemblée consultative provisoire, pour le mouvement Combat
  • -  : Député socialiste SFIO des Bouches-du-Rhône
  • -  : Député socialiste SFIO des Bouches-du-Rhône
  • -  : Député socialiste SFIO des Bouches-du-Rhône

Notes et références

  1. Notice de Max Juvénal, Le Maitron
  2. Quelques figures politiques varoises des XIXe et XXe siècles, Les Amis de la Seyne ancienne et moderne
  3. Max Juvenal sur le site des Archives départementales des Bouches-du-Rhône
  4. Biaggi et Balique, Ernst Dunker, et la Gestapo de Marseille, éditions Vendémiaire, , p. 75.

Annexes

Article connexe

Liens externes

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