Maurice Soudan
Maurice Soudan, né à Audenarde le et mort à Bruxelles en 1948, est un peintre, un aquarelliste et un dessinateur belge.
Biographie
Famille
Maurice (Maurice Daniel) Soudan, né à Audenarde le , est le fils de Camille François Soudan (1847), sellier et peintre décorateur, et de Marie Alexandrine Fonteyne (1849-1892). Maurice Soudan épouse à Trazegnies le Aurélie Julie Delfosse (1881). Leur mariage est dissout par divorce à Charleroi le [1]. Son frère, Octave Soudan (1872-1947), est également artiste peintre[2].
Formation
Maurice Soudan quitte la province de Flandre-Orientale pour s'établir, avant 1900, dans la région de Charleroi. Peintre décorateur, il se forme de manière autodidacte[3].
Carrière
Maurice Soudan s'établit successivement à Marchienne-au-Pont (avant 1900), Trazegnies (1900), Charleroi (1904) et Boitsfort (1914). Avant la Première Guerre mondiale, il expose à l'hôtel de la Poste à Jumet en [4]. Il participe à l'exposition des beaux-arts de Charleroi de 1911 avec sa toile Automne, qu'il envoie également à l'Exposition universelle de 1913 à Gand[4]. Il envoie ensuite trois dessins et une toile (Impression) au Salon de Bruxelles de 1914[5].
En 1914, le peintre quitte la Belgique pour s'établir durablement en France : à Toulouse (1914-1918), à Collioure (1920), puis à Paris, où il demeure jusqu'au début des années 1930. Il expose fréquemment en France. Il revient d'établir à Bruxelles, où il meurt en 1948[6].
Œuvre
Caractéristiques
Sa palette, oscillant entre le fauvisme et le symbolisme, est d'un coloris vif. Son champ pictural couvre essentiellement les natures mortes, la peinture de fleurs, les paysages et les portraits[6]. Dans les années 1920, il réalise de nombreux tableaux de paysages de la Méditerranée ou des représentations de tempêtes[7],[8].
Réception critique
En , lorsque Maurice Soudan bénéficie d'une exposition personnelle à la galerie Billiet à Gand, le critique du quotidien Vooruit, écrit : « La palette de M. Soudan ne manque de rien. Elle devient plus intense, l'esprit plus vif à mesure qu'elle se rapproche des représentations florales qui, depuis longtemps déjà, étaient privilégiées par son pinceau[8]. »
Références
- ↑ « État-civil d'Audenarde », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- ↑ Jany Zeebroek-Ollemans, « Octave Soudan », sur peintres.kikirpa.be, (consulté le ).
- ↑ Rédaction, « L'Exposition de Charleroi », L'Indépendance belge, no 237, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- M.D., « L'Exposition de Jumet », Journal de Charleroi, no 88, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1914, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 174 p. (lire en ligne), p. 63.
- Jany Zeebroek-Ollemans, « Maurice Soudan », sur peintres.kikirpa.be, (consulté le ).
- ↑ « Maurice Soudan », sur musees-occitanie.fr, (consulté le ).
- (nl) Rédaction, « Exposition Maurice Soudan », Voruit, no 111, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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