Martin Lidegaard

Martin Lidegaard

Martin Lidegaard en .
Fonctions
Chef du Parti social-libéral danois
En fonction depuis le
(2 ans, 9 mois et 23 jours)
Prédécesseur Sofie Carsten Nielsen
Ministre des Affaires étrangères

(1 an, 4 mois et 25 jours)
Premier ministre Helle Thorning-Schmidt
Gouvernement Thorning-Schmidt II
Prédécesseur Holger K. Nielsen
Successeur Kristian Jensen
Ministre du Climat et de l'Énergie

(2 ans et 4 mois)
Premier ministre Helle Thorning-Schmidt
Gouvernement Thorning-Schmidt I
Prédécesseur Lykke Friis
Successeur Rasmus Helveg Petersen
Membre du Folketing
En fonction depuis le
(10 ans, 2 mois et 8 jours)
Élection 18 juin 2015
Réélection 5 juin 2019
Circonscription Sealand du Nord

(5 ans, 11 mois et 24 jours)
Élection 20 novembre 2001
Réélection 8 février 2005
Groupe politique Parti social-libéral
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Copenhague (Danemark)
Nationalité Danoise
Parti politique RV
Diplômé de Université de Roskilde

Martin Lidegaard, né le à Copenhague (Danemark), est un homme politique danois, membre du Parti social-libéral (RV) dont il est le chef depuis novembre 2022.

Il est ministre des Affaires étrangères entre 2014 et 2015 et ministre du Climat et de l'Énergie de 2011 à 2014.

Biographie

Martin Lidegaard suit des études de communication à l'université de Roskilde, dont il est diplômé en 1993[1].

Engagé au sein du Parti social-libéral, il est élu au Folketing pour la première fois lors des élections législatives de 2001. Lors de son premier mandat, il est le porte-parole de son parti sur les questions d'énergie, d'agriculture et de transports. Il est réélu pour un second mandat lors des élections de 2005. Après le scrutin, il conserve les rôles de son premier mandat, auxquels s'ajoutent celui de porte-parole pour les questions sociales et climatiques[1].

Il est candidat à un troisième mandat lors des élections législatives anticipées de 2007, mais échoue à être réélu[2]. En , il fonde Concito, un think tank écologiste dont il assure la présidence[1].

Il fait son retour en politique le , quand il est nommé ministre du Climat et de l'Énergie dans le gouvernement de la sociale-démocrate Helle Thorning-Schmidt après les élections législatives du [3]. En , il annonce la conclusion d'un accord parlementaire pour fixer un objectif de 100 % d'énergies renouvelables au Danemark en 2050[4]. En , dans le cadre de la présidence danoise du Conseil de l'Union européenne, il participe à la conclusion d'un accord européen pour renforcer l'efficacité énergétique au sein de l'Union[5].

Le , il devient ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement de Helle Thorning-Schmidt, formé après le départ du Parti populaire socialiste de la coalition[6]. Quelques jours après sa nomination, il se prononce pour une entrée à terme du Danemark dans la zone euro, une adhésion interrompue par référedum en 2000[7]. En , il dépose auprès de la commission des limites du plateau continental des Nations unies une demande visant à étendre la souveraineté danoise dans le pôle Nord[8].

Il revient au Folketing à l'occasion des élections législatives de 2015 qui marquent le retour du Parti social-libéral dans l'opposition[9]. Après le scrutin, il devient le porte-parole pour les questions de finances, de défense et d'affaires étrangères, ainsi que vice-président du groupe pendant toute la législature[1].

Il est réélu au Folketing lors des élections législatives de 2019[10]. Il perd alors son role au sein de la direction de son groupe parlementaire, tout en restant porte-parole sur les questions d'affaires étrangères et de défense[11],[1].

En , il brigue la direction du Parti social-libéral après la démission de Morten Østergaard, mis en cause pour agression sexuelle, mais est battu dans un vote du groupe parlementaire par Sofie Carsten Nielsen[12]. Il envisage alors de quitter le parti, mais décide finalement d'y rester et retrouve un rôle au sein de la direction lorsqu'il est nommé premier vice-président du groupe parlementaire en [11].

Il devient leader du Parti social-libéral le , après que Sofie Carsten Nielsen ait quitté ses fonctions à la suite des mauvais résultats du parti aux élections législatives anticipées du [13]. Le parti participe alors aux négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement par Mette Frederiksen, mais décide de se retirer des discussions à la veille de la conclusion d'un accord entre la Social-démocratie, Venstre et les Modérés[14].

Sources

  1. (da) « Martin Lidegaard (RV) », sur ft.dk (consulté le )
  2. (da) « Folketingsvalget den 13. november 2007 », sur valg.im.dk (consulté le )
  3. (da) « Martin Lidegaard ny klimaminister », sur altinget.dk, (consulté le )
  4. (en) « Denmark aims to get 50% of all electricity from wind power », sur theguardian.com, (consulté le )
  5. (en) « Last-minute deal on energy efficiency », sur politico.eu, (consulté le )
  6. (da) « Her er regeringen Helle Thorning-Schmidt II », sur berlingske.dk, (consulté le )
  7. (en) « Danish foreign minister gives cautious support to adopting the euro », sur politico.eu, (consulté le )
  8. « Le Danemark, lui aussi, convoite le pôle Nord », sur lemonde.fr, (consulté le )
  9. (da) « Folketingsvalg torsdag 18. juni 2015 - Valgte kandidater og stedfortrædere », sur Danmarks Statistik (consulté le )
  10. (da) « Folketingsvalg onsdag 5. juni 2019 - Valgte kandidater og stedfortrædere », sur Danmarks Statistik (consulté le )
  11. (da) « Lidegaard overvejede exit fra de Radikale: Nu forfremmes han », sur berlingske.dk, (consulté le )
  12. (da) « Frygten for ny krænkelsessag hæmmede Lidegaard i magtkamp », sur berlingske.dk, (consulté le )
  13. (da) « De Radikale har fået Martin Lidegaard som ny politisk leder », sur dr.dk, (consulté le )
  14. (da) « Radikale er ude af regeringsforhandlingerne », sur tv2.dk, (consulté le )

Annexe

Article connexe

Liens externes

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