Markus Ritter

Markus Ritter

Portrait officiel, 2023.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Circonscription Saint-Gall
Législature 49e à 52e
Groupe politique Centre (C-ED)
Commission CER
Membre de l'exécutif d'Altstätten
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Altstätten
Nationalité suisse
Parti politique Le Centre
Profession Agriculteur
Religion Catholique
Résidence Altstätten

Markus Ritter, né le à Altstätten (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre du Centre.

Il est conseiller national depuis fin 2011.

Biographie

Markus Ritter naît le à Altstätten, dans le canton de Saint-Gall. Il est originaire du même lieu[1].

Il reprend la ferme familiale à Altstätten en 1989[2], à l'âge de 22 ans, après avoir obtenu un certificat fédéral de capacité au terme de son apprentissage d'agriculteur[3]. Il la convertit en exploitation biologique en 2001[2].

Il s'inscrit à l'âge de 35 ans à la Haute école spécialisée de Saint-Gall pour y suivre une formation d'ingénieur en gestion[3].

Il transmet son exploitation agricole à ses deux fils à la fin de 2022[4].

Il est marié à une fille d'agriculteurs, voisins de son domaine[3], et père de trois enfants[1]. Il a le grade d'appointé à l'armée[1].

Parcours politique

Il est membre de l'exécutif d'Altstätten de à [1].

Il est élu au Conseil national en 2011, et réélu en 2015, 2019[1] et 2023[5]. Il y siège à la Commission de l'économie et des redevances (CER)[1]. Candidat du Centre au Conseil fédéral, il échoue à s'y faire élire le 12 mars 2025, alors qu'il était donné favori par les journalistes, ne récoltant que 110 voix contre 134 à Martin Pfister[6],[7].

Union suisse des paysans

Président de la section saint-galloise de l'union des paysans à partir de 2005, il est élu par 245 voix contre 210 à l'UDC Andreas Aebi à la tête de la faîtière nationale, l'Union suisse des paysans, le . Il est le premier paysan pratiquant l'agriculture biologique à ce poste, où il succède à l'UDC Hansjörg Walter[2].

Profil politique

Il fait partie de l'aile conservatrice de son parti[8]. Il est un catholique engagé[9].

En sa qualité de président de l'Union suisse des paysans et disposant d'un large réseau, il est décrit en 2023 par le quotidien zurichois Tages-Anzeiger comme l'homme « le plus puissant du Parlement fédéral ». Il s'engage notamment contre la charge administrative croissante dans l'agriculture ou encore contre des réglementations trop contraignantes pour la production de denrées alimentaires indigène[10].

Notes et références

  1. « Biographie de Markus Ritter », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. « Le St-Gallois Markus Ritter est élu à la tête de l'Union suisse des paysans », sur rts.ch, (consulté le )
  3. (de) Nikolai Thelitz, «Ich heiratete das Nachbarsmädchen», sur 20 minutes, (consulté le )
  4. (de) Seraina Hess, « Bauernpräsident Markus Ritter hat seinen Hof verkauft », Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
  5. (de) « St. Gallen: Wahlen 2023 – News und Hintergründe », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  6. « Conseil fédéral: Martin Pfister succèdera à Viola Amherd », sur 20 minutes, (consulté le )
  7. « Conseil fédéral: Second tour de l'élection: Martin Pfister est bien élu », lematin.ch,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  8. Philippe Boeglin, « Ritter contre Pfister, une surprise en vue ? », Le Temps,‎ , p. 15 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
  9. https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/markus-ritter-un-candidat-au-conseil-federal-guide-par-sa-foi-catholique-28782493.html
  10. Serge Enderlin, « En Suisse, un député sur six est paysan, illustrant l’influence persistante du lobby agricole », Le Monde,‎ (lire en ligne )
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Markus Ritter (Politiker) » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

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