Mario Vargas

Mario Vargas
Naissance
Décès
Nom de naissance
Mario Eloy Vargas
Nationalité
Activité

Mario Vargas, né le à Sucre (Bolivie) et mort le à La Verrière (Yvelines)[1], est un artiste peintre bolivien.

Biographie

Mario Eloy Vargas Cardenas est né le 1er décembre 1928 à Sucre (Bolivie). Sa mère meurt quand il est âgé de 14 ans[2]. Elle est présente dans la quasi-totalité de ses peintures sous la forme de la « Pachamama », c'est-à-dire la « Terre-Mère » dans la cosmogonie andine.

Passionné par le dessin où il excelle[non neutre] depuis l'enfance, Mario Vargas intègre l'Académie des Beaux Arts de Sucre en 1943. En 1945, son maître, le peintre lituanien Rimsa, impressionné par son travail écrit de lui dans le journal « La Razon » : « Si je ne me trompe pas le jeune Vargas sera à la peinture bolivienne ce que Dostoïevski est à la littérature russe, à la fois très profond et très humain ».

En 1949, Mario Vargas donne une première exposition à La Paz puis à Rio de Janeiro : pour cet homme de la montagne qui a toujours connu la luminosité transparente et glacée des hauts plateaux et la très grande réserve de sa race, c’est un coup de foudre. Toute cette exubérance, de la nature comme des hommes, le fascine[pertinence contestée].

En 1950, il entreprend de remonter l'Amazone à partir de Bellem jusqu’à sa source dans des conditions périlleuses, un voyage qui se termine au Pérou par une exposition à Lima. L'année suivante, il retourne au Brésil où il expose à Sao Paulo et Rio de Janeiro.

En 1952, Retour à La Paz. Exposition.

En 1953, au salon annuel de La Paz, il obtient le premier prix.

En 1954, de nouveau à La Paz il reçoit la médaille d’or et d’argent de la peinture révolutionnaire.

En 1955, il est nommé à l'École des Beaux Arts de La Paz et expose à Cuzco, au Pérou. En 1959, il reçoit le premier prix d’aquarelle à La Paz. Mais son grand désir maintenant est de connaître l'Europe et il le voit se réaliser grâce à une bourse qui lui offre l’Institut Culturel Hispanique de Madrid. En 1960, il intègre l'Académie San-Fernando de Madrid où il étudie pendant deux ans la restauration des tableaux anciens et toutes les techniques de la peinture indispensables, à son avis, pour former solidement un peintre.

En 1961, il concourt à la faculté de philosophie et de lettre de Madrid où il obtient le premier prix de peinture.

En 1962, il prend son bâton de pèlerin et voyage à travers l'Europe où la peinture de Rembrandt et de Van Gogh qu’il n’avait jamais connue qu’à travers des reproductions l’influenceront pour toujours. Il s'installe définitivement en France. Il continue à travailler mais est dans l'impossibilité d'exposer pendant douze ans.

En 1974, bien qu’il soit entouré de nombreux amis, le découragement le guette. Mais son ami le maire de Maisons-Laffitte, le docteur Pierre Duprés, l’oblige à présenter ses œuvres dans un des salons de la municipalité : c’est le succès… renouvelée trois années de suite et qui va lui permettre d’exposer enfin en galeries.

1975 : Exposition à la Galerie Hemery à Paris
1976 : Exposition à la Galerie Dauphine de Saint-Germain-en-Laye.
1979 : Exposition à la Galerie Katia Granoff, place Beauvau, Paris. Le succès de son exposition lui vaudra d’y être exposé depuis en permanence.
Il est nommé, par le maire de Bougival, professeur de peinture de l’atelier de cette ville.

Entre 1980 et 2010, Mario Vargas organise des expositions à Paris, à Toulouse, à Moissac, à Beaune, à Agen, à Clermont-Ferrand, à Villefranche-sur-Mer, à Châteauneuf-du-Pape, à Vaux-de-Cernay, à Bougival, à Saint-Denis de la Réunion, à Fort-de-France, à Monaco, à Rio de Janeiro (Brésil), à Djeddah et Riyad (Arabie Saoudite), à La Paz, à Francfort (Allemagne), à Miami (Floride, États-Unis) et à Genève et Genolier (Suisse).

Du au , une exposition personnelle de Mario Vargas est tenue à la Galerie Graal à Clermont-Ferrand.

Le , Mario Vargas décède des suites d'une longue maladie dans la maison de repos où il réside à La Verrière. Il dessine jusqu'aux derniers moments de sa vie.

Vie privée

À partir de 1962, Mario Vargas est en couple avec une Française, mère de quatre enfants. Chargé d'une famille nombreuse, il éprouve des difficultés économiques. Il a un fils, Martin, né en 1970.

Notes et références

Liens externes

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