Mario Scelba
| Mario Scelba | |
| Portrait de Mario Scelba. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Président du Conseil des ministres d'Italie | |
| – (1 an, 4 mois et 22 jours) |
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| Président | Luigi Einaudi Giovanni Gronchi |
| Gouvernement | Scelba |
| Législature | IIe |
| Coalition | DC – PSDI – PLI |
| Prédécesseur | Amintore Fanfani |
| Successeur | Antonio Segni |
| Président du Parlement européen | |
| – (2 ans) |
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| Prédécesseur | Alain Poher |
| Successeur | Walter Behrendt |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Mario Scelba |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Caltagirone (Royaume d'Italie) |
| Date de décès | (à 90 ans) |
| Lieu de décès | Rome (Italie) |
| Nationalité | Italienne |
| Parti politique | Démocratie chrétienne |
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| Présidents du Conseil des ministres d'Italie Présidents du Parlement européen Ministres de l'Intérieur d'Italie Ministres des Postes d'Italie |
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Mario Scelba (né le à Caltagirone en Italie et décédé à Rome le ), est un homme d'État italien. Premier ministre de 1954 à 1955. Président du Parlement européen de 1969 à 1971.
Biographie
Diplômé en droit administratif à l'Université de Rome « La Sapienza » il devient avocat[1].
Membre de l'Action catholique et du Parti populaire italien, il est le secrétaire particulier de Luigi Sturzo (qui l'a baptisé) en 1921[1]. Il affiche et des positions antifascistes et républicaines[1] et une forte attitude anti-communiste[2].
Il participe à la fondation de la DC en 1941 et crée le quotidien Il Popolo[1].
En 1945, Mario Scelba tient le poste de Ministre des Postes et des Télécommunications dans le Gouvernement Parri et les gouvernements De Gasperi I et II[1].
Élu à l'Assemblée constituante en 1946, puis à la Chambre des députés de 1948 à 1968, il est ministre de l'Intérieur de tous les cabinets De Gasperi de février 1947 à juillet 1953 (Gasperi III, IV, V, VI et VII)[3], appliquant notamment une répression aux mouvements communistes et affiliés[1].
Il est nommé président du conseil en février 1954, à la suite d'Amintore Fanfani. Il poursuit sa politique de l'ordre en Italie, atlantiste et européiste à l'international, mais aussi sa lutte contre l'influence communiste dans la société et l'économie italienne[1]. Son cabinet tombe en juillet 1955.
Le PSI bloque son entrée dans le gouvernement d'Aldo Moro en 1966, du fait de son hostilité à la gauche.
Il est sénateur de 1968 à 1979, représentant le parti Démocratie Chrétienne[2]. Il est président du Parlement européen de 1969 à 1971[1].
Autres mandats
- Président du conseil de 1954 à 1955.
- Président du Parlement européen de 1969 à 1971.
Notes & Références
- Frédéric Attal, « Notices biographiques des Présidents de la République, du Conseil et des principaux dirigeants politiques », dans Histoire de l'Italie depuis 1943 à nos jours, Armand Colin, (lire en ligne), p. 359-367.
- (it) Luca Molinari, L'anticomunista di ferro, www.leonardo.it (consulté le 13 avril 2019)
- ↑ (it) Dati anagrafici e incarichi, www.senato.it (consulté le 13 avril 2019)
Bibliographie
- Elena Aga-Rossi - Victor Zaslavsky, Togliatti e Stalin. Il PCI e la politica estera staliniana negli archivi di Mosca, Bologna, Il Mulino, 2007
- Pier Luigi Ballini, Mario Scelba. Contributi per una biografia, Soveria Mannelli, Rubettino, 2006
- Nico Perrone, De Gasperi e l'America, Palermo, Sellerio, 1995, (ISBN 88-389-1110-X)
Documentaires
- 1960 (2010)
- La notte della Repubblica, épisode #1.2 (1989)
- Bianco e nero (1975)
Liens externes
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- Ressource relative à plusieurs domaines :
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