Marie Granet
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| Décès |
(à 98 ans) Laxou |
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Marie Josèphe Terrien |
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Lycée Gabriel-Guist'hau Faculté de lettres de Rennes (d) |
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| Archives conservées par |
Défense de la France : Histoire d'un mouvement de résistance, 1940-1944 (d) |
Marie Granet est une historienne, résistante et militante socialiste française née le à Frossay et morte le à Laxou[2].
Biographie
Enfance et formation
Marie Terrien étudie au lycée de jeunes filles de Nantes et devient titulaire du brevet supérieur en 1909 et du baccalauréat en 1911[3].
Elle étudie à la faculté des lettres de Rennes à partir de 1913 et est licenciée ès lettres en 1915[3].
Professeure
En , elle devient professeur déléguée de lettres au collège de garçons d’Autun jusqu'en . Elle devint professeur de lettres et d’histoire-géographie au collège de jeunes filles de Tonnerre en [3].
À partir d’, elle enseigne à l’EPS Paul Bert à Paris, devenu collège moderne, jusqu’à sa retraite en [3].
Elle appartint au mouvement « Défense de la France » à partir de [3].
En , elle est désignée pour faire partie de la commission chargée d’établir l’histoire des faits survenus en France depuis 1938[3]. Marie Granet aborde l'histoire de Libération-Nord (1940-1944) et du rôle des femmes dans la Résistance[4],[5].
De 1949 à 1990
Elle écrit ou coécrit de nombreux ouvrages sur la Résistance[6],[7],[8], dont Combat : histoire d'un mouvement de résistance de juillet 1940 à juillet 1943, publié en 1967 avec Henri Michel aux Presses universitaires de France, un ouvrage qui fait état de l'implication des cheminots dans la résistance française[9]. Elle a recueilli des témoignages auprès de nombreux résistants et de déportés qui ont servi de sources à ces ouvrages[10].
Décès
Elle entra en maison de retraite à Laxou où elle décède[3].
Vie de famille
Elle se marie en à Paris avec Marcel Granet. Le couple a eu un enfant[3].
Publications
- Marie Granet et Henri Michel, Combat : histoire d'un mouvement de résistance de Juillet 1940 à Juillet 1943, Paris, Presses Universitaire de France, , 330 p. (SUDOC 016470338)[9]
- Marie Granet, Défense de la France : histoire d'un mouvement de résistance, 1940-1944, Paris, Presses universitaires de France, (SUDOC 017784336)[8]
- Marie Granet (préf. Jacques Debû-Bridel), Ceux de la résistance, Les Éditions de minuit, , 375 p.[6]
- Marie Granet, Cohors-Asturies : Histoire d'un réseau de résistance, 1942-1944, Édition des Cahiers de la Résistance, , 117 p. (lire en ligne)[7]
- Marie Granet, Les jeunes dans la Résistance: 20 ans en 1940, Editions France-Empire, (ISBN 978-2-7048-0454-2)
Notes et références
- ↑ « https://francearchives.fr/findingaid/22cdb3890a98504a1752e7b08ae1c2c1a6c9667f »
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
- Jacques Girault, « GRANET Marie », dans née TERRIEN Marie, Josèphe, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- ↑ « Fonds Marie Granet (1940-1990) », sur FranceArchives (consulté le )
- ↑ Anne-Marie Pavillard, « Les bibliothécaires de la BDIC sous l'Occupation », Matériaux pour l’histoire de notre temps, vol. 100, no 3, , p. 32–41 (ISSN 0769-3206, DOI 10.3917/mate.100.0006, lire en ligne, consulté le )
- Pierre Stibbe, « Marie Granet, Ceux de la Résistance, Collection Grands documents. », Annales, vol. 20, no 2, , p. 411–415 (lire en ligne, consulté le )
- « HISTOIRE Marie Granet : Cohors-Asturies. Histoire d'un réseau de Résistance. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Gordon Wright, « "Défense de la France": Histoire d'un Mouvement de Résistance (1940-1944) . Marie Granet », The Journal of Modern History, vol. 34, no 2, , p. 228–229 (ISSN 0022-2801, DOI 10.1086/239103, lire en ligne, consulté le )
- Coralie Immelé, « Le regard des historiens de la Résistance sur l’engagement des cheminots (1944-1997) », Revue d’histoire des chemins de fer, no 34, , p. 39–49 (ISSN 0996-9403, DOI 10.4000/rhcf.532, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Fonds Marie Granet (1940-1990) », sur FranceArchives (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie complémentaire
- (en-GB) Dr Kate Law, « Feminist solidarity in the archive: Marie Granet, the Resistance, and me. Emily Hooke », sur Women's History Network, (consulté le )
Liens
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