Marie Françoise Corot
| Naissance | |
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| Décès |
(à 82 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
| Nom de naissance |
Marie Françoise Oberson |
| Nationalité | |
| Activité |
Marie Françoise Oberson, épouse Corot, née le à Versailles et morte le à Paris, est une marchande de modes française du XIXe siècle[1],[2],[3].
Biographie
Marie Françoise Corot naît le à Versailles du mariage en 1764, également à Versailles, de Jean Baptiste Claude Antoine Oberson et de Marie Julie Serre. Son père, né en 1737 à Villariaz en Suisse, est garde suisse du Roy au château de Versailles puis à la chapelle du Grand Commun, et marchand de vins au Grand Commun. Sa mère est née à Versailles où son père était garde suisse[4],[5].
Le 17 floréal an I (), elle épouse à Paris, Jacques Louis Corot, né en 1771 à Paris[6],[7]. De ce mariage naissent trois enfants : Octavie, Victoire-Anne[8] et le futur peintre Camille Corot[9],[10]. En raison de son métier, elle met son fils en nourrice, puis le reprend trois ans plus tard lorsqu'elle accouche de son troisième enfant[11].
Elle ouvre un magasin de chapeaux qui devient connu à Paris[12], situé rue du Bac et « fréquenté par tout ce que Paris comptait d'élégantes »[13]. Elle est entourée de quelques ouvrières[14]. Sa maison est la rivale de celle de la fameuse madame Herbault, la modiste de Joséphine[15].
Son fils, Camille Corot, réalise un portrait d'elle, alors qu'elle a une quarantaine d'années[16].
Elle meurt à Paris le [11].
Notes et références
- (sv) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en suédois intitulé « Marie-Françoise Corot » (voir la liste des auteurs).
- ↑ « Sa femme, née Marie-Françoise Oberson, d'origine suisse, était une modiste de renom. Intelligente, aimable, elle rivalisait avec Mme Herbault, alors si réputée » (Camille Mauclair, Corot, page 7, Albin Michel, 1962).
- ↑ « La gracieuse madame Corot était propriétaire d'un magasin de modes situé rue du Bac, en face du pont Royal » (André Coquis, Corot et la critique, Dervy livres, 1959).
- ↑ Facture établie par Madame Corot, marchande de modes.
- ↑ Archives départementales des Yvelines, Mariages 1764, 4E 3490, p. 31 sur 64.
- ↑ Corot, Sa Vie Et Son Œuvre, (lire en ligne), p. 197.
- ↑ Archives départementales de Paris, Mariages 1793, V3E/M 19, p. 18 sur 51.
- ↑ (en) Corot (lire en ligne), p. 5.
- ↑ Jean Leymarie, Corot, Skira, 1979.
- ↑ Nouvelles archives de l'art français, volume 25, page 336.
- ↑ Archives nationales, Inventaire après décès.
- Corot en Suisse (lire en ligne), p. 47.
- ↑ Gary Tinterow, Michael Pantazzi, Vincent Pomarède, Jean-Baptiste-Camille Corot, Galeries nationales du Grand Palais (France), Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa, Ont.), National Gallery of Canada, Metropolitan Museum of Art (New York, N.Y.) : Corot (New York, N.Y.)
- ↑ Histoire de Corot et de ses œuvres, (lire en ligne), p. 9.
- ↑ « Madame Corot - Marchande de modes », dans Pensée française, (lire en ligne), p. 87
- ↑ L'Opinion, volume 16, numéro 1, 1923, page 774 présentation en ligne.
- ↑ L'Alsace française, 1934, volume 14, partie 2, page 778, extrait en ligne.
Annexes
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