Marie-Anne-Catherine Quinault
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Marie Anne Catherine Quinault, dite Mlle Quinault l'aînée, née à Strasbourg le et morte à Paris en 1791, est une actrice et compositrice française.
Biographie
Issue d'une famille de comédiens[1], fille ainée de Jean Quinault, de la Comédie-Française et de Marie Saintelette, Marie Anne est surnommée « Quinault ainée »[2]. Elle débute à l'Académie royale de musique en 1709 dans Bellérophon de Jean-Baptiste Lully, puis à la Comédie-Française le . Louis Fuzelier lui confie le rôle de Vénus dans sa comédie Momus fabuliste (1719).
Réputée pour sa beauté, elle se retire prématurément en 1722[3], âgée de 27 ans seulement, avec une pension de mille livres qu'elle touchera pendant pas moins de soixante-dix ans[4].
Elle a également composé des motets pour la chapelle royale du palais de Versailles. Pour l'un de ces motets, grâce à la bienveillance du duc d'Orléans, elle reçut le premier et seul grand-cordon de l'ordre de Saint-Michel jamais décerné à une femme[5].
Elle fut la maitresse de Louis d'Orléans et plus tard de Philippe Jules François Mancini duc de Nevers avec lequel elle aurait été secrètement mariée. Cela l'amena dans les hautes sphères de la société et à une pension de la cassette royale. De 1723 à 1791, elle a vécu dans un appartement du Louvre, au Pavillon de l'Infante.
Références
- ↑ Ses frères et sœurs étaient Jean-Baptiste-Maurice Quinault l'aîné (1689-1745), acteur et musicien ; Françoise Quinault-Denesle (1668-1713) ; Abraham-Alexis Quinault-Defresne (1690-1767), tragédien.
- ↑ Parfois appelée[Par qui ?] Marie-Anne-« Christine », les documents d’époque ne parlent que de « Marie Anne ».
- ↑ Anthony 2001.
- ↑ « Mademoiselle Quinault l'aînée », sur comedie-francaise.fr (consulté le )
- ↑ Fétis 1867.
Bibliographie
- Étienne Léon Baron de La Mothe-Langon, Mémoires de Mademoiselle Quinault l'aînée, de la Comédie française, duchesse de Nevers, chevalière de l'ordre de Saint-Michel de 1715 à 1793, t. 1, Paris, Ch. Allardin, (lire en ligne), t. 2 sur Google Livres.
- Eduard Maria Oettinger, Bibliographie biographique, Paris, Engelmann, engelmann 1850 (lire en ligne), p. 780.
- James R. Anthony, « Quinault, Marie-Anne-Catherine », dans Grove Music Online, (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.22705)
- « Quinault (Marie-Anne) », dans Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 7, Paris, Firmin Didot frères, fils et Cie, , 10 vol. in-4º (lire en ligne sur Gallica), p. 153.
Liens externes
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