Marie-Alexandre Guénin
| Naissance |
Maubeuge Royaume de France |
|---|---|
| Décès |
(à 90 ans) Étampes, France |
| Activité principale | Violoniste |
| Style | Musique française |
| Activités annexes | Compositeur, pédagogue |
Scènes principales
Marie-Alexandre Guénin, né le à Maubeuge et mort le à Étampes, est un compositeur, violoniste, et pédagogue français.
Biographie
Marie-Alexandre Guénin naît le à Maubeuge. Montrant, dès six ans, des dons pour le violon, son père l'envoie étudier à Paris où il est l'élève de Nicolas Capron, de Pierre Gaviniès et de François-Joseph Gossec.
Entré au service de Louis XVI à la fin des années 1770, il donne des concerts au Petit Trianon et fait fonction d’intendant de la musique du prince de Condé. En 1783, il est nommé premier violon de l’opéra et le reste jusqu'en 1803. en 1809, il est au service de Charles IV, roi d’Espagne puis en exil en France, et en 1814, obtient de Louis XVIII un poste de second violon à la musique de la Chapelle-Royale aux Tuileries.
Sur la fin de sa vie, il se retire chez sa fille Marie-Alexandre à Étampes où il meurt le .
Un tableau représentant Marie-Alexandre Guénin, réalisé par François Dumont, est visible au musée du Louvre[1].
Hommage
Le conservatoire de musique de Maubeuge porte son nom[1].
Notes et références
- Jean-Marc Petit, « Le Maubeugeois Marie-Alexandre Guénin, musicien « invieillissable » mais oublié », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ).
Pour approfondir
Bibliographie
- Claude Role, Marie-Alexandre Guénin, violoniste et compositeur maubeugeois, 1744-1835 Maubeuge, Association Les amis du livre, 2003 (ISBN 2-9514413-2-0).
Discographie
- Marie-Alexandre Guénin, Musique de c
- Ensemble Hémiola
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site consacré à Guénin par Arts et travaux
- Notice par Jean Belliard
- Biographie sur le site de l'ensemble Hémiola
- Article de Fétis in Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 4, Paris, 1866 (sur Gallica)
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