Maria Waser

Maria Waser
Portrait de 1935 par Heini Waser.
Nom de naissance Maria Krebs
Naissance
Herzogenbuchsee
Décès (à 60 ans)
Zollikon
Diplôme
doctorat ès Lettres (histoire) de l'Université de Berne
Activité principale
Descendants
Auteur
Langue d’écriture allemand

Œuvres principales

Die Geschichte der Anna Waser
Land unter Sternen

Maria Waser, née le à Herzogenbuchsee et morte le à Zollikon, est un écrivain suisse d'expression allemande. Elle est notamment l'auteur des romans Die Geschichte der Anna Waser et Land unter Sternen.

Biographie

Origines et famille

Maria Waser naît Maria Krebs le à Herzogenbuchsee, dans le canton de Berne. Elle est originaire de Wattenwil, dans le même canton. Son père, Walther Krebs, est médecin ; sa mère, née Marie Schüpbach, est institutrice[1].

Elle épouse en 1905 Otto Waser, professeur extraordinaire d'archéologie à l'Université de Zurich[1]. Le peintre Heini Waser est l'un[2] de leurs fils[3].

Enfance et études

Maria Waser grandit à Herzogenbuchsee[4].

Elle fait ses études secondaires supérieures au gymnase municipal de Berne, où elle est au départ la seule jeune fille[4]. Elle fait ensuite des études d'histoire et de littérature aux universités de Lausanne et de Berne de 1897 à 1901, suivies par un doctorat ès lettres[1]. Sa thèse porte sur la politique de Berne, Soleure et Bâle de 1466 à 1648[5].

Parcours professionnel et écriture

Maria Waser est encouragée à écrire par le philologue Georg Finsler (de) et l'écrivain Joseph Victor Widmann (de) alors qu'elle est encore gymnasienne[1].

Collaboratrice d'Otto Waser à la revue culturelle Die Schweiz à Zurich de 1904 à 1919, elle remporte un succès littéraire avec son premier roman, Die Geschichte der Anna Waser, paru en 1913 et racontant la vie de l'aïeule de son mari Anna Waser[1],[5].

Les nouvelles, autres romans (notamment Land unter Sternen, 1930, hommage à son lieu de naissance[6]), et biographies d'artistes (dont Wege zu Hodler, 1927), ainsi que des conférences (notamment Lebendiges Schweizertum en 1924, au sujet de l'avenir de la Suisse face au fascisme et Die Sendung der Frau, à Berne, en 1928, au sujet de la place des femmes dans la société[7]), renforcent sa réputation d'écrivain. Begegnung am Abend, paru en 1933, est le fruit de son amitié avec le neurologue et psychiatre Constantin von Monakov[1].

Mort et sépulture

Maria Waser meurt le à Zollikon, dans le canton de Zurich, à l'âge de 60 ans[1].

Elle est enterrée au cimetière de Zollikon[4].

Distinction

Archives

Ses archives sont conservées aux Archives littéraires suisses[1].

Œuvres

Romans

  • (de) Die Geschichte der Anna Waser : Ein Roman aus der Wende des 17. Jahrhunderts, Stuttgart et Berlin, Deutsche Verlags-Anstalt, , 550 p.
  • (de) Wende : Der Roman eines Herbstes, Stuttgard, Berlin et Leipzig, Deutsche Verlags-Anstalt, , 296 p.
    « Histoire d'une rencontre amoureuse, de la crise qu’elle provoque et du dépassement de celle-ci par le renoncement »[7]
  • (de) Wir Narren von gestern : Bekenntnisse eines Einsamen, Stuttgart et Berlin, Deutsche Verlags-Anstalt, , 512 p.
    Histoire d’une famille éprouvée par le destin
  • (de) Land unter Sternen : Der Roman eines Dorfes, Stuttgart et Berlin, Deutsche Verlags-Anstalt, , 300 p.
  • (de) Sinnbild des Lebens : Erinnerungen, Stuttgart et Berlin, Deutsche Verlags-Anstalt, , 408 p.
    Roman autobiographique

Nouvelles

  • (de) Scala Santa, Zurich, Rascher & Cie (de), , 129 p.
  • (de) Von der Liebe und vom Tod : Novellen aus drei Jahrhunderten, Stuttgart et Berlin, Deutsche Verlags-Anstalt, , 240 p.
  • (de) Das Gespenst im Antistitium [und andere] Novellen, Leipzig, Reclam, , 80 p.[8]

Biographie

  • (de) Wege zu Hodler, Zurich et Leipzig, Rascher & Cie (de), , 96 p.

Autre

  • (de) Begegnung am Abend : Ein Vermächtnis [Zur Erinnerung an Prof.] Constantin von Monakow, Stuttgart, Berlin, Deutsche Verlags-Anstalt, , 417 p.

Bibliographie

  • (de) Frühe Schatten, frühes Leuchten: Maria Wasers Jugendjahre, Frauenfeld, Éditions Huber (de), , 232 p.
  • (de) Freddy Ammann-Meuring, « Eingebung und Gestaltung in Maria Wasers Prosawerk », Schweizer Monatshefte, vol. 10,‎ , p. 630 à 637 (lire en ligne)

Notes et références

Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Maria Waser » de Thomas Feitknecht (trad. : Hansjörg Roth sur le site Dictionnaire historique de la Suisse, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
  1. Thomas Feitknecht (trad. Hansjörg Roth), « Maria Waser » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du
  2. (de) « Warum in Zürich? : Die Dichterin Maria Waser », Zürcher Illustrierter, no 14,‎ , p. 437 (lire en ligne)
  3. Doris Zollikofer (et rédaction), « Heini Waser », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, 1998 (mis à jour en 2018).
  4. (de) Wilhelm Kühlmann (de) (dir.), « Waser – Wegleiter », dans Killy Literaturlexikon, vol. 12 : Vo – Z, De Gruyter, (ISBN 978-3-11-022039-1, DOI 10.1515/9783110220391.152/pdf?licensetype=restricted, lire en ligne), p. 152
  5. Noëlle Roger, « Un écrivain de chez nous », Journal de Genève, no 17,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. (de) « Maria Waser aus heutiger Sicht », Der Bund,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  7. « Maria Waser aux ALS », sur Bibliothèque nationale suisse (consulté le )
  8. (de) Anna Fierz, « Literarische Vortrabsabende der Zürcher Frauenzentrale », Frauenbestrebungen, no 1,‎ , p. 6 (lire en ligne)

Liens externes

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